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Feuilles sèches d'un chêne du Japon (Quercus acutissima)
dans l'arboretum John J. Tyler, en Pennsylvanie.
Automne
Averses
Urbaines,
Trombes
Orchestrées,
Majestueuses
Nuées
Evanouies.esperanto :
Aŭtuno
lumoj
urbaj,
falakvoj
instrumentadajsublimaj
nuboj
malaperitaj.
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L'île de Penfret, archipel des Glénan
Penfret Insulo, insularo GlénanNeuf ! Plus que neuf, à « l'Ecume des Mots » , ce mercredi ! Cela devenait bizarre et même inquiétant.Depuis quelques séances, les thèmes et les sujets étaient, il est vrai, assez surprenants, et les participants se déclaraient désorientés.Françoise avait levé le pied (si on peut dire) la première : Elle avait prétexté des ennuis articulaires, ou une mauvaise chute, pour s’éclipser vers un atelier ésotérique de remise en forme. En forme, d'accord, mais en forme … de quoi ?Elle commençait vraiment à nous manquer…Dany, ensuite, la semaine suivante : on l'avait vue arriver, au loin, sur son vélo habituel. Mais elle ne s'était pas arrêtée. Elle avait continué son chemin sur la piste cyclable, nous adressant au passage un gentil signede la main.Puis elle avait disparu, juste après le restaurant « Chez Hubert ».Nous avons seulement su, par le marin aux sabots verts, vous savez celui qui guette toujours on ne sait quoi, assis sur les paniers à crabes du port de Beg-Meil, qu'elle avait dévalé vers le quai et avait continué vers l'île de Penfret, suivie par une haie de dauphins …Pour Gérard, enfin, c'était un peu différent : Il quittait souvent notre groupe un quart d'heure avant la fin, car il avait, disait-il, beaucoup de route jusqu'à Combrit. Connaissant le gaillard, je l’ai suivi, la semaine dernière : A Combrit (à Sainte-Marine plus exactement) un ancien abri de douanier, la « Maison Napoléon », garde l'entrée du port. Cette petite maison a été restaurée récemment. On peut y apercevoir à travers la petite fenêtre (si la lumière est bonne, et s'il n'y a pas de contre-jour) une bonne dizaine, déjà, de mots en écume. Gérard a été longtemps un grand fumeur de pipe et la pipe d'écume – en écume de mer - ça lui connaît.Après chacun de nos ateliers, il enregistre et archive ainsi, avec patience - car il en faut, avec l’écume !– nos trouvailles.Au moins, pour lui, pas à s’inquiéter : il m'a même promis qu'il nous ferait visiter son écumoire…
E° :Mankantaj Saint-Agil aux "Ŝaŭmo Vortoj"?Loiko
Naux ! Nur naŭ el "Ŝaŭmo Vortoj" merkredo! Ĝi iĝis stranga kaj eĉ zorgodona.
Por kelkaj sesioj, temoj kaj aferoj estis ja sufiĉe mirinda, kaj partoprenantoj raportis desorientadaj.
Françoise estis prokrastitaj (por tiel diri) la unua: Ŝi ŝajnigis conjuntajn problemojn aŭ malbona falo gliti al esotera butiko taŭgeco. En formo, jes, sed kiel ... kio?
Estis vere komencis manki al ni ...
Dany tiam la sekva semajno, ni vidis okazi malproksime sur sia kutima biciklo. Sed ne haltis. Ŝi daŭrigis sian vojaĝon sur la bicikla vojon, sendante al ni la vojon belan ondo.
Tiam ŝi estis for, ĝuste post la restoracio "Chez Hubert."
Ni nur sciis per la maristo kun la maraj verdaj ŝuoj, vi scias kiu ĉiam scias tie, sidantaj sur la krabo potojn haveno Beg-Meil, ŝi kuris al la doko kaj daŭrigis la Penfret Insulo, sekvita de vico de delfenoj ...
Por Gerard, fine, ĝi estis iom malsama: ĝi ofte forlasis nian grupon dekkvin minutoj antaŭ la fino, kiam li havis, li diris multajn vojo al Combrit. Konante la ulo, mi lin sekvis pasintsemajne: A Combrit (en Sainte-Marine, pli precize) iama rifuĝo kutimo, la "Napoleono Domo" gardas la havena eniron. Tiu malgranda domo estis lastatempe restarigita. Oni povas vidi tra la malgranda fenestro (se la lumo estas bona, kaj neniu tago-kontraŭ) dekduo jam vortoj en ŝaŭmo. Gerard jam delonge grandan pipon fumanto kaj meerschaum pipon - Meerschaum - ĝi scias.
Post ĉiu de niaj metiejoj, gravuras kaj arkivas kaj, kun pacienco - kiel devas, kun la ŝaŭmo ! - Niaj trovoj.
Almenaŭ por li ne maltrankvili; li eĉ promesis ke ni vizitus sian Tondilbekulon ...
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Disparition
Isparition
Sparition
Parition
Arition
Rition
Ition
Tion
Ion
On
N ...
(*) : à vous de juger !
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La Fête de la Pomme, à Fouesnant : Dégustations, Histoire(s) de pommes, ...La "GRAND-ALEXANDRE""Grand-Alexandre" : grande, en effet, et grosse, puisque tu es impériale !Une taille à la hauteur de ton destin ...Tu passes par tous les rouges :Rose de l'enfance, de l'innocence, de la pureté.Rouge puissant, conquérant,Rouge plus brunissant,Celui de la rage,De la colère réprimée des moujiks,Visages gelés dans la neige.Mais de la Grande Russie ... ne reste qu'un trognon !
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En Epire : Après une étape à Preveza, petit port de pêche
(déjeuner dans une charmante auberge typique
où nous dégustons un merveilleux poisson),une curieuse rencontre lors de notre traversée vers Corfou :Un "élève-moine" (?) part en vacances sur l'île du paradis !LA carte postale de Corfou : Le (mini)monastère, où vivent seulement 3 ou 4 moniales.Plusieurs personnes, à peine débarquées à Corfou, se posent la question : "QUI donc chantait "Roses blanches de Corfou ?" (Non, ce n'était pas Berthe Sylva !) :Après une bonne nuit à l'hôtel "Divani Corfou Palace", nous visitons l'Achilleion,palais de l'impératrice Elisabeth (Sissi)
Sissi, une femme en avance sur son époque ...
et fervente admiratrice d'Achille !L'AchilleionNous flânons des les rues de Corfou, pour acheter une robe ou un pareo
(en vue de notre prochaine escale :
les Météores, où ces accessoires sont obligatoires pour les femmes ...Un magasin ecclésiastique, où l'on peut acheter un cierge de sa propre taille,pour remercier d'un bienfait.
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L'atelier d'écriture "L'écume des mots" - http://ecumedesmots.wordpress.com/ a repris,et voici donc un intermède sous forme de "à la façon de Mme de Sévigné (excusez du peu !)La consigne nous est donnée par Marie :Cher Jacques,Je profite d'un instant de liberté (en effet le travail se fait rare, ici) pour t’informer d'une nouvelle qui va certainement t’éblouir, t’abasourdir, te « sponter » comme on dit chez toi…De ta Nouvelle-Calédonie, où tu dois effectuer encore quelques années de service, tu pourras, je l'espère, imaginer, te remplir les yeux, en les fermant et en rêvant.Voilà : tu sais que, pour ma part, je suis, de naissance, amoureux de Brest, et tu ne cherches plus à comprendre pourquoi - et tu as bien raison.Dans cette ville un projet fait débat, après, en son temps, celui du tramway : la construction d'un téléphérique qui relierait le centre-ville à un quartier qui appartenait au port militaire.Je suis allé - mais qu'est-ce qui a bien pu me prendre ? - voir directement le premier magistrat de cette « Métropole Océane », car une idée avait surgi en moi, comme une vérité première, une évidence ! (comment n'y avait-on pas pensé plus tôt ?) Ce projet très local, fouesnanto-fouesnantais, permettra enfin aux touristes de regagner leur hôtel ou leur camping après la plage. Grâce à lui, les personnes âgées ou en situation de handicap pourront se rendre au centre-ville de Fouesnant (et même jusqu'aux centres commerciaux ) sans fatigue, sans appréhension de chute, sans devoir faire appel à quiconque :Je peux t'annoncer que tu pourras, lors de ta prochaine venue au pays, monter de la plage du Cap-Coz à la place de l'église, grâce à un remonte-pente (un tire-fesses, si tu préfères) dernier cri.Il ne te reste plus qu'à prévoir l'achat de patins à roulettes : je n'ai encore rien pu faire, concernant la neige, mais ça va venir…
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Nous visitons d'abord la ville et ses constructions audacieuses et judicieuses.
Le temple de Zeus
Le temple s'est effondré lors d'un tremblement de terre, les colonnes se sont désolidarisées en "rondelles".
En cet endroit précis on allumait la flamme olympique ...
Nous avons pu visiter ensuite le passionnant musée archéologique. (merci à Thierry Jamard)
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Dès que vous la voyez, vous ne savez plus si c'est la côte continentale que vous apercevez au loin,ou bien le rivage d'une île : 3000 !
à Tolo, charmante station balnéaire, notre hôtel "les pieds dans l'eau" ... (On se fait vite au changement quotidien de résidence !)
28° le matin, 32° à 35° le soir, et 23° dans l'eau ...
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Même si nous avons entrepris ce voyage dans le but premier de nous emplir les yeux et les neurones des paysages et de la civilisation grecque, nous n'en oublions pas moins notre irréductible (heureusement !) côté militant, et nous ne nous limitons pas en questions auprès de notre guide, qui nous informe, de façon très honnête (le plus objectivement possible) sur la situation socio-économique du pays, ses causes, ses conflits, les solutions ... Cela provoque, dans l'autocar (mais une seule fois, et pas longtemps !) des discussions, les voyageurs n'ayant pas été spécialement choisis parmi qui ont les mêmes idées politiques ... !
J'ai remarqué (j'avais vu la même chose au Maroc) que bon nombre de maisons sont en "construction arrêtée". Il s'agit d'une façon - les crédits étant inabordables - de construire "quand on a renfloué son porte-monnaie" ...
Le coût de la vie est en Grèce sensiblement identique à ce qu'il est en France. Le salaire minimal (équivalent du SMIC français) est de 360€ ... Le salaire moyen est d'environ 650€ ...
On peut voir, même dans les petites villes un peu "loin de tout", ce genre de banderoles :On peut y lire : "Festival antiraciste, antifasciste ..."Le souvenir de la dictature des colonels est vivace.
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Des "détails" qui ont leur importance (puisqu'on me les a demandés) : Notre chauffeur, Athanase (ou "Thanasis", en grec) conduit -très bien- un autocar de la compagnie de voyages grecque "L'Océane" (oui, un nom français !). Il est aussi, ce qui ne gâche rien, d'une gentillesse et d'une prévenance superbes, et adore la plaisanterie (même si les échanges sont assez réduits ...)
Un autre renseignement : Nous voyageons grâce au voyagiste (ou "tour-operator" pour ceux qui n'aiment pas notre langue) "Salaün-Voyages", qui a son siège en Finistère, près de chez nous.
C'est la première fois, en ce qui nous concerne, que nous faisons ce type de voyage, étant accoutumés au camping-car ... Mais ce voyagiste nous a donné entière satisfaction, en tous points de vue (publicité gratuite !)
Bon, la suite ... !
En Argolide
Un tombeau
Anne, notre guide, nous parle dans des écouteurs : très pratique !
Annie, en premier plan : "Même avec le chapeau, ça cogne dur !"
La "Porte des Lionnes", à Mycènes Voir ICI
Les ouvrages de défense, à Mycènes, dont nous avons terminé la visite par la découverte de son musée.
A Naupli, se mêlent les restes vénitiens, grecs, et ottomans
Une mosquée, puis une église orthodoxe
Voir ICI
Richesse de l'intérieur d'une église orthodoxe
Un froissement de feuille s'entend du haut du théâtre d'Epidaure
Voir ICINon, Loïx, tu ne chanteras pas ! (c'est interdit, ici !)
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Nous voici de retour de Grèce, encore tout éblouis ... car il y a matière !Nous espérons que vous allez apprécier notre récit, que nous allons distiller ici.Nous sommes partis de chez nous le 14 septembre (tiens, tiens, la veille du commencement de la grève des pilotes d'Air-France ! quelle chance ... mais ne crions pas victoire trop tôt ...)
De chez nous > Notre fille nous conduit à Fouesnant, d'où une navette mini-bus de notre voyagiste nous mène à l'aéroport de Brest-Guipavas (une heure) > après les formalités d'usage, et une attente de quelques heures en zone de transit, nous décollons pour l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle > aéroport d'Athènes (une heure et quart). Nous sommes accueillis à l'hôtel Stanley par des personnes que nous n'oublierons pas, pour leur gentillesse et d'autres raisons dont nous reparlerons : Athanase, le chauffeur du car, et Anne, notre guide-accompagnatrice. Un troisième personnage est absent pour l'instant (car il est très tard !) : le soleil grec !
Le lendemain matin, nous "attaquons" par le Péloponnèse, et le canal de Corinthe. Inauguré en 1893, il a une longueur de 6300m et une profondeur de 52m. Il relie la mer Egée (à l'est) à la mer Ionienne (à l'ouest), rejoignant le golfe de Corinthe. VOIR ICI
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Exposition-photos, La Gacilly (Morbihan), 2014 Cette photo est "militante", dans le sens oùelle exprime - sans un mot, devenant inutile - la destructionde l'environnement par la guerre ...
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Lendemain de rentrée ...
Toutes ces "têtes blondes", tous ces fleuves - ces torrents - de larmes, et ce sujet unique dans les journaux, que cela en devient agaçant : mais c'est la Rentrée des classes, évènement si important dans la vie d'un enfant (et d'un enseignant, surtout quand c'est la première !)
Trois petits-enfants, chez nous : Pour deux d'entre eux, plus de larmes, le jour de la rentrée (non mais, ça va pas, on est des grands !). Pour le dernier, pas encore : Il va avoir un an, le bougre !
Alors, la roue qui tourne, qui tourne, un vrai manège ...
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Cet entretien est un moment merveilleux, une de ces perles de la radio ...audio, 57 minutes
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Une chanson de Jean Ferrat, déjà très observatrice et visionnaire : "la porte à droite".
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Je m'y remets, avec toute la patience nécessaire ... (Non, je n'ai pas tapé tout le texte ci-dessous ! Il est de mon ami Manu : Je vous laisse juge).
20 août 2014
Pour la ministre de la santé lituanienne, l'euthanasie est une bonne solution pour les pauvres.
Le ministre de la Santé de la Lituanie, Rimante Salaseviciute, qui a prêté serment en juillet de cette année, a déclaré dans une interview à « radio informations » : « l'euthanasie est une bonne solution aux problèmes, pour les couches faibles de la société, n'ayant pas les moyens de se payer les soins médicaux ».
Cette déclaration a été reprise le jeudi 14 août, par le journal lituanien en ligne 15 min.Mon commentaire : en effet, puisque les pauvres coûtent et ne rapportent rien, pourquoi ne pas les faire mourir ? Idée lumineuse et logique dans un système social et économique qui fait la chasse au gaspi. Mais nullement originale puisque les plus pauvres meurent déjà par millions... de famine. Mais on peut faire mieux : c'est bête de perdre inutilement quelque 50 kilos de viande parfaitement comestible. Je propose donc que les pauvres soient abattus, dépecés et consommés. Leur peau, une fois tannée, pourrait, en outre, servir pour faire des abat-jours ; cela a déjà été fait par l'épouse d'un directeur de camp d'extermination nazi... Mais reste une question : Où s'arrêter ? Jusqu'où peut-on éliminer les pauvres ? Et, sans pauvres, comment deviendra-t-on riches ?Mais les pauvres ne sont pas les seuls qui coûtent trop cher. Les trop vieux aussi. Alors, comme c'est le devoir de chaque citoyen de participer à la réflexion collective, voici mes propositions :1. Une loi déclarera vital le maintien de l’équilibre naturel entre les tranches d’âge comme sont nécessaires l’équilibre entre les espèces animales et la préservation de la biodiversité.
2. Une fois admise cette nécessité, il en découle la salutaire nécessité de procéder à l’abattage sélectif des individus en surnombre qui mettent en péril, par leur prolifération excessive et le coût de leur santé, l’équilibre de la société tout entière.
3. La Loi instituera un permis de chasse spécial pour les centenaires (ou/et nonagénaires, etc.) et établira des quotas. Sera autorisé l’abattage d’un certain nombre de vieux par région, par sexe et surtout en fonction des revenus personnels. Seront abattues en priorité les personnes percevant les plus fortes retraites, celles nécessitant les soins les plus coûteux, celles ayant gagné au « TAC au Tac gagnant à vie », le tout à déterminer à chaque exercice budgétaire jusqu’à ce que soit atteint l’équilibre des comptes. C’est exactement ce que pratiquaient les sociétés primitives et fort sages, donc : c’est très écologique. Nul ne trouvera rien à reprocher à une telle mesure naturelle. Le célèbre film « Oursou-Ouzoula » est là pour le garantir. Manuel Colinas
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Ce blog se met en pause pour quelques jours : Je me suis fracturé le bras droit hier ... Et je suis droitier, bien sûr.
Une sortie de baignoire trop rapide, sur carrelage mouillé, et voilà : 4 semaines de plâtre !
À bientôt !
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Après cette escapade en Méditerranée-ouest, en octobre 2013, nous avons en prévision un autre voyage, en seconde quinzaine de septembre. mais chut ! Nous passerons aussi au rapport !
En attendant, quelques nouvelles (assez importantes pour nous) : Nous avons décidé (parce que nous avons bien besoin, et parce que nous ne le valons bien !) de "lever le pied" en ce qui concerne l'action politique. Ce qui ne nous empêche pas de continuer à réfléchir (pas seulement pour nourrir nos neurones) pour un monde meilleur.
J'ai rafraîchi, dans les rubriques de la colonne de gauche, la liste des blogs d'écriture (suppression des blogs qui ne publient plus, correction des adresses pour ceux qui ont changé d'hébergeur ...), et nous vous proposons désormais ceci, en guise de publications :
- Des photos (récentes ou anciennes, personnelles ou non), accompagnées de leur "écrimage" (c'est tout de même l'objet de ce blog !)
- Des contributions à du brain-storming, pour celles et ceux qui aiment les tempêtes sous un crâne. je mettrai pour cela à contribution un ami très lecteur, très politique, et (à mon sens) très avisé : Manu.
- Des coups de gueule ou de coeur, au jour le jour. Par exemple, des chants, textes, que vous ne trouverez pas dans les "grands media" ... comme cette nouvelle chanson du Suisse Michel Bühler : GAZA.GazaTous les matins combien de mortsFaut-il ajouter au décompte,Combien de cadavres encoreFaut-il ajouter à la honte?Gaza bombardée, massacrée,Enfants ciblés, mères en pleurs...Deux mots viennent à mes pensées:La lâch'té et le déshonneurC'est un peuple mis en prisonQu'on mutile, qu'on asphyxie.Ecoles, hôpitaux, maisons,Rien n'échappe au feu des bandits.Ecrasées l'échoppe et la rue,Le marché, la chambre aux bonheurs.Et deux mots marquent ceux qui tuent:La lâch'té et le déshonneurSoldat planqué dans ton blindéPuissant comme vingt forteresses,Dont un seul obus va briser,Sans risque pour toi, vingt jeunesses;Et toi pilote routinier'vec tes missiles de l'horreur,Vous personnifiez à jamaisLa lâch'té et le déshonneurEt toi qui ordonnes, qui pensesEt n'as, 'vec ton état-major,Pas d'autre choix, dans ta démence,Que de frapper encore plus fort,Que d'aller plus loin dans le crimeEt d'infliger plus de douleurs,Tu incarnes au degré ultimeLa lâch'té et le déshonneurNon la lutte n'est pas égaleEntre mille avions, mille chars,Cent mille bombes infernalesEt un peuple enfermé, hagard.Taisez-vous gens de propagande!Porte-paroles, ambassadeurs,Ne sont que menteurs qui défendentLa lâch'té et le déshonneurVoleurs de vallées de collinesVotr' rêv' semble être de saignerTous les enfants de PalestineDe les tuer jusqu'au dernier!Jusqu'où donc ira votre haine?Vous vous prenez pour des seigneurs...Mais derrière vous comme une traîne:La lâch'té et le déshonneurEt lui et elle et vous d'ici,Femme ordinaire, simple passant,Où sont votre rage et vos cris?Le silence est assourdissant...Et toi le premier d'entre nousVeule, qui restes spectateur...Voici que retombe sur nousTa lâch'té et ton déshonneurOh...Combien de temps faudra-t-il pourQue soient jugés les assassins?Combien d'années, combien de joursPour que la paix ouvre ses mainsCombien de jours, combien d'annéesPour que vienne la fin des pleursCombien de temps pour oublierLa lâch'té et le déshonneur?
Michel Bühler22 juillet 2014
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