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Sur un quai de la gare Montparnasse, ou bien est-ce sur le tarmac de l’aéroport Charles de Gaulle, une jeune femme, mais non, un vieux punk d’environ trente cinq ans, mais non vingt cinq, se dirige vers le tramway en tirant sur la laisse de son chiwawa.
Mais non, c’est un doberman, et le punk est resté accroupi, une gamelle à ses pieds (mais est-ce une gamelle ou une cocotte-minute, ou une poêle ?). Dans son regard se reflètent ses voyages intérieurs, tandis que sa main gauche il maintient un violon sur son cou pendant qu’il gratte une guitare de la main droite.
Mais non, il s’active, se lève, se dirige vers la vitre d’un distributeur de friandises, qu’en rêve il dévore gloutonnement.
Mais non, il n’aime pas ça. Il s’accroupit à nouveau, ou plutôt s’allonge sur le banc qui longe le mur de la station sur toute sa longueur.
Mais non, voyons, un peu de rigueur que diable, il monte sur le petit train à bagages qui le mène vers le Boeing 747, vers Paris, ou bien est-ce Fouesnant, ou la Pointe du Raz, il ne sait plus, ne sait plus rien.
Mais non, mais si, tout lui revient : Elle s’éveille, assise sur son sac à dos.
A-t’elle composté son billet ? Mais non !
Loïc
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