• Entrée dans le Monde

     

    Je vis un gros ballon qui voulait rebondir dir dir dir dir ...
    Je vis un orteil timide
    Puis un petit pied aux orteils qui s’agitaient pour me dire bonjour,
    Je vis des petits fesses rebondies adorablement,
    Je vis vite le regard furtif de la sage-femme, et qu’elle manipulait,
    Vite, des manettes et des boutons ;
    Je vis que s’affolaient des lignes mystérieuses sur les écrans minuscules,
    Et les yeux pupilles brillantes, son regard perdu, l’appel qu’elle m’adressait.
    Je vis (après une éternité) le sourire de la femme-médecine …
    Je vis la tête de ma fille.
    Alors je m’autorisai à fondre en larmes, et
    Je vis la salle des pas perdus de la maternité.
    Je vis la cour de l’école où je filmais ses premiers pas.
    Je vis le grand lycée où elle s’affaire,
    Je vis les invisibles particules, molécules,
    Qui font son quotidien microscopique.
    Je vis les grands yeux ébahis ou ahuris des élèves qui n’y comprenaient goutte …
    Loïc
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  •  Après la victoire qualifiée, à peu partout, d'"historique", 

    de SYRIZA, hier, en Grèce : L'ESPOIR, immense ! 

    C'est le peuple qui détient le pouvoir !

    Mais l'espoir appelle à d'autres luttes, 

    car rien n'est jamais gagné, 

    les adversaires, coalitions, groupes d'intérêts, 

    ont de la répartie ...

    Paroles et traduction de «People Have The Power»

    People Have The Power (Le Peuple A Le Pouvoir)
    I was dreaming in my dreaming
    Je rêvais dans mon rêve
    Of an aspect bright and fair
    D'un aspect brillant et juste
    And my sleeping it was broken
    Et mon sommeil il fut rompu
    But my dream it lingered near
    Mais mon rêve il demeurait là
    In the form of shining valleys
    Dans la forme de vallées rayonnantes
    Where the pure air recognized
    Où l'air pur est reconnu
    And my senses newly opened
    Et mes sens éveillés
    I awakened to the cry
    Je me suis réveillé au cri
    That the people / have the power
    Que le peuple/ a le pouvoir
    To redeem / the work of fools
    De racheter/ l'oeuvre des imbéciles
    Upon the meek / the graces shower
    Sur les doux/ les pluies de grâce
    It's decreed / the people rule
    C'est décrété / le peuple règne

    [Chorus]
    [Refrain]
    The people have the power
    Le peuple a le pouvoir
    The people have the power
    Le peuple a le pouvoir
    The people have the power
    Le peuple a le pouvoir
    The people have the power
    Le peuple a le pouvoir

    Vengeful aspects became suspect
    Les aspects vengeurs deviennent suspects
    And bending low as if to hear
    Et se courbant comme pour entendre
    And the armies ceased advancing
    Et les armées ont cessé d'avancer
    Because the people had their ear
    Parce que le peuple a décroché leurs oreilles
    And the shepherds and the soldiers
    Et les bergers et les soldats
    Lay beneath the stars
    Reposent sous les étoiles
    Exchanging visions
    Échangent leurs visions
    And laying arms
    Et déposent les armes
    To waste / in the dust
    Dans les déchets / dans la poussière
    In the form of / shining valleys
    Dans la forme des / vallées rayonnantes
    Where the pure air / recognized
    Où l'air pur / reconnu
    And my senses / newly opened
    Et mes sens/ éveillés
    I awakened / to the cry
    Je me suis réveillé / au cri que

    [Chorus]
    [Refrain]

    Where there were deserts
    Là où furent les déserts
    I saw fountains
    J'ai vu des fontaines
    Like cream the waters rise
    Comme la crème les eaux s'élever
    And we strolled there together
    Et nous avons flâné ensemble
    With none to laugh or criticize
    Sans personne pour rire ou critiquer
    And the leopard
    Et le léopard
    And the lamb
    Et l'agneau
    Lay together truly bound
    Dorment ensemble sincèrement liés
    I was hoping in my hoping
    J'espérais dans mon espoir
    To recall what I had found
    Me rappeler ce que j'avais trouvé
    I was dreaming in my dreaming
    Je rêvais dans mon rêve
    God knows / a purer view
    Dieu sait/ d'une vue plus pure
    As I surrender to my sleeping
    Me livrant à mon sommeil
    I commit my dream to you
    J'ai réalisé ce rêve pour toi

    [Chorus]
    [Refrain]

    The power to dream / to rule
    Le pouvoir de rêver / de décider
    To wrestle the world from fools
    D'arracher le pouvoir des mains des imbéciles
    It's decreed the people rule
    C'est décrété le peuple règne
    It's decreed the people rule
    C'est décrété le peuple règne
    LISTEN
    ÉCOUTEZ
    I believe everything we dream
    Je crois que tout ce dont nous rêvons
    Can come to pass through our union
    Peut se réaliser par notre union
    We can turn the world around
    Nous pouvons transformer le monde
    We can turn the earth's revolution
    Nous pouvons changer la course de la Terre
    We have the power
    Nous avons le pouvoir
    People have the power...
    Le peuple a le pouvoir...


    Merci à Youenn
     
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  • THEME "RETROUVAILLES"
    (sur la Communauté des Croqueurs de mots : http://croqueursdemots.apln-blog.fr/)

    Racontez en prose ou vers des retrouvailles qu'elles soient voulues, de hasard ou même imaginaires avec :

    •  soit une personne ( ancien ami, amour passé, proche, connaissance)
    •  soit un objet, un lieu ou une perception visuelle, olfactive, auditive… 
     ..............................................................................................

    « Repas de promo »


    Nous avions été de grands amis, durant notre période, de 1968 à 1973, à l’Ecole Normale d’Instituteurs (les « professeurs d’école » n’existaient pas encore). Nous étions devenus amis, pour certains, (mais qu’est-ce que l’amitié ?)

    En 2002, nous nous faisions une fête de célébrer nos retrouvailles lors d’un week-end en commun, au bord de l’eau, dans une grande salle louée pour l’occasion, avec tout ce qu’il fallait pour faire la cuisine et … rester dormir au cas où, pour ceux qui …

    Mais ces têtes … ces visages, ces teints aussi gris que leurs barbes, ces rides sur des joues fatiguées d’avoir oublié les sourires … : Un rappel très approximatif avec ce (ceux) dont j’avais conservé un souvenir plutôt agréable. Et ces bedaines … (non mais, tu t’es regardé, toi ?)

    Et ces discussions « jardin-pétanque-foot-combien d’enfants ?-« Où sont-ils placés » … Très éloignées des débats enflammés (de septembre 68 !) au cours desquels nous refaisions le Monde (et comment !). Il n’était plus question que de leur « carrière » (« Moi, j’ai continué, j’ai fait conseiller pédagogique » - front haut, bien sûr – ou « moi j’ai vite tout arrêté, l’enseignement c’était vraiment pas mon truc ». On commençait déjà, aussi, à faire le compte de ceux qui n’étaient plus de ce monde …

    N’exagérons pas, car tous n’étaient pas dégoûtés ou désabusés. Mais combien de « encore six ans avant la quille ! »

    Consolation, tout de même : Nous nous quittâmes après un « bal folk » improvisé par ceux qui étaient parvenus à apprivoiser un instrument de musique, entre préparations de cours et corrections de cahiers.

    On se promit de « remettre le couvert » en 2012. Je n’en fus pas.
    Loïc
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  • À l'atelier des mots du mercredi : 
    ALEPH : « Sphère magique qui ouvre des visions dans le passé et/ou le futur. On « voit l’infiniment petit, l’infini grand, qui s’entremêlent. On est placé dans le futur, pour pouvoir dire « je vis … » (du verbe ‘voir').

             ALEPH n°1 : 


    « BLANC »

    Je vis une grande salle nue, blanche ;

    Je vis des marins-infirmiers, vêtus de blanc ;

    Je vis une petite chambre, semi-éclairée ;

    Je ne vis pas les autres, autour ;

    Je vis un grand linceul, je vis son visage,

    Blanc. 
    Je vis alors du blanc, de toutes parts, sur ses joues surtout ;

    Je vis un linceul, je vis un lange blanc,

    Je vis un homme, blanc livide, pur.

    Et je me vis aussi et l’enlaçant,

    Je me vis tout blanc, tout enroulé de blanc.

    Loïc
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  •  Notre réaction personnelle, appuyée par le premier commentaire reçu à propos de cet article : La vidéo, rien à dire, belles images, très bonne technique, etc, mais quelle musique ! quelle idée ! Jolie, en soi, belle même, mais complètement à côté du sujet ... QUELLE IDÉE ?

    Les communes de Bénodet, Fouesnant et La Forêt-Fouesnant (Finistère) on mutualisé la promotion de leur littoral. Une vidéo postée sur Youtube a été vue plus de 30 500 fois !
    Bénodet, Fouesnant et La Forêt-Fouesnant, avec leurs offices de tourisme labellisés, représentent à elles trois la plus importante destination touristique du Finistère en terme de lits marchands. Au sein de la communauté de communes du Pays fouesnantais, l’idée de mutualiser la promotion de leur littoral commun s’est d’emblée imposée.

    Prise de vue en drone

    Lors d’un reportage de Bretagne Magazine, une journaliste avait évoqué la « Riviera bretonne » en voyant la côte ; la destination était née ! Il ne restait plus qu’à la mettre en images.
    Ce sera chose faite au printemps 2014, avec la prise de vue à vol d’oiseau en haute définition depuis un drone de l’enfilade de côte du pont de Bénodet à la Forêt-Fouesnant en passant par l’Archipel des Glénan.

    Le bouche à oreille fonctionne

    La proximité a guidé tout le projet : une entreprise de Concarneau a assuré la prise de vue aérienne, et le montage a été réalisé à La Forêt-Fouesnant. Le budget total de l’opération est modeste, puisqu’il se monte à environ 2 000 €.
    La vidéo, postée sur YouTube, a atteint aujourd’hui plus de 31 600 vues, uniquement en référencement viral (le bouche-à-oreille). C’est rapidement devenu l’une des plus grosses diffusions de films touristiques en France (à titre indicatif, celui de la Ville de Marseille atteint environ 40 000 vues) !
    Les professionnels du tourisme commencent à se l’approprier et à l’utiliser pour leur propre promotion avec succès. Le fait est que l’image est d’une étonnante qualité, et les vues sont le reflet de la douceur de vivre sur nos côtes, même si les autochtones font semblant d’être blasés. C’est devenu le fer de lance de la communication et de l’image de la CCPF, première destination touristique du Finistère.
    référence : Journal "Ouest-France"
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  •  La proposition d'hier, à "l'écume des mots" : Un souvenir d'enfance vous revient, vous le "déroulez" ...
    .............................................................

    Panique sous les rails.



    C'est moi, là, sur la marche du trolleybus, vous vous souvenez, ces bus électriques alimentés par des câbles qui fournissent leur courant grâce à des perches. Le plaisir est suprême, quand on s’évade un instant de l'atmosphère morose du trajet vers le boulot, et l'incident est beaucoup apprécié – surtout par les enfants lorsque lune des perches sort de son rail aérien. Le chauffeur doit alors (souvent sous les averses) descendre du bus, tirer sur la perche, travail très délicat et qui devient pénible après la troisième ou quatrième fois.

    Moi, je suis monté dans le trolleybus à l'arrêt « Coq Hardi », un lieu-dit du quartier du Petit-Paris, à environ cinq cents mètres de la place de Strasbourg, universellement connue (surtout par les Brestois, et par les cyclotouristes du Paris-Brest). Jai bien enregistréles consignes, car c'est la première fois que je vais utiliser seul ce moyen de transport. Papa est à l'Arsenal comme tous les jours et maman doit s'occuper de mon petit frère Claude, qui a deux ans.

    Et moi, j'en ai sept, je suis un grand, on me le répète assez souvent, que « jai l’âge de raison » : Je vais je dois me débrouiller pour le prouver.

    Ici, pas d’ « hôtesse denfants », nous ne sommes pas à la SNCF et encore moins à Air France !

    Ma destination, au centre-ville : le carrefour entre la rue de Siam et la rue de Lyon. Cette dernière, je la connais bien, jy suis né (à la maison) et j'y ai vécu pendant sept ans, jusqu'en 1959, quand le Brest de la Reconstruction est redevenu habitable.

    Je me rends aujourd'hui, seul, donc, chez l'orthopédiste pour qu'il vérifie l'état de mes voûtes plantaires ainsi que l'adaptation de mes «chaussures orthopédiques» à l'évolution de la croissance. Ces engins de torture commencent vraiment àdevenir insupportables, par leur aspect dont se moquent les copains, et par les douleurs provoquées … : vivement la fin !

     Mais pour linstant jai dautres préoccupations. Je me répète, sans arrêt, comme une litanie, le trajet : Je dois descendre après la Grande Poste. Facile à repérer, tout de même, a décrété ma mère : juste après le Monument aux Morts ! Unique, privilège agréable, même, ce voyage long à mes yeux - qui descend la rue Jean-Jaurès sur toute sa longueur (un kilomètre, au moins !). Grâce àla circulation intense et aux arrêts fréquents, j'ai tout loisir pour profiter de toutes les vitrines, principalement les expositions de jouets, car nous approchons de Noël

    Place de la Liberté (ou « place Charles-de-Gaulle » - je n'ai jamais su, car ma grand-mère parlait, elle des « Glacis ») la Poste, un des premiers grands bâtiments construits après la guerre. J'observe tout ce qui se passe : les enfants qui observent attentivement la vitrine du magasin de jouets le plus huppéet le plus cher de la rue de Siam, les matafs (marins), leurs beaux uniformes et leurs bachis (« Caressez-moi le pompon, ça ne coûte quun bisou ! », j'ai à présent la tête tout à fait ailleurs

    Mon arrêt, bon Dieu ! Voilà le square Wilson, sous le kiosque y joue une fanfare, puis le Monoprix ! Je suis glacé d'effroi. Réflexe immédiat, je me tourne dans tous les sens, persuadé que tous les regards sont braqués sur moi. Je croise les bras sur ma poitrine, persuadé de me faire moins remarquer, comme si un haut-parleur venait d’annoncer solennellement, et en répétant, ma bévue… Je suis très certainement rouge écarlate, je suis donc facilement repérable, je sens que je vais éclater (et même, peut-être, faire dans ma culotte).

     Mais un voyageur a sonné pour demander larrêt suivant, devant le magasin exotique qui fleure si bon tout ce quon peut trouver qui vient de si loin

    Sauvé, je suis sauvé ! Je saute littéralement, àpieds joints, quitte à me fracturer une jambe. Mais ce serait tellement moins grave

    La prochaine fois j'essaierai le vélo, mais maintenant, le plus difficile va être le retour à la maison

    Loï
                                                      
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  • Le groupe d'écriture Poudreurs d'escampette nous proposait ceci : 

    Un hémisphère dans une chevelure
    Laisse-moi respirer longtemps, longtemps, l'odeur de tes cheveux, y plonger tout mon visage, comme un homme altéré dans l'eau d'une source, et les agiter avec ma main comme un mouchoir odorant, pour secouer des souvenirs dans l'air.
          Si tu pouvais savoir tout ce que je vois! tout ce que je sens! tout ce que j'entends dans tes cheveux ! Mon âme voyage sur le parfum comme l'âme des autres hommes sur la musique.
          Tes cheveux contiennent tout un rêve, plein de voilures et de mâtures; ils contiennent de grandes mers dont les moussons me portent vers de charmants climats, où l'espace est plus bleu et plus profond, où l'atmosphère est parfumée par les fruits, par   les feuilles et par la peau humaine.
    Charles Baudelaire - Le Spleen de Paris
    >>> Choisir une petite partie du corps d’une personne aimée (enfant, grand-père, amant, amante) comme une main, un poignet, une épaule, une tache, et écrire une forme d’hommage dans l’évocation de tous les sens à travers cette zone choisie.
     .............................................. 

          
    Évasion
    Ma main s'est égarée à mon insu, je demeure en demi-sommeil, des questions massaillent : Mais que fais-ici ? D'ailleurs, oùsuis-je ? Enveloppéd'une délicieuse torpeur dont je m'efforce de ne pas m'évader, j'entreprends de jouer avec ta peau, de la palper, « douce comme celle d'un bébé ». Je le dis souvent, alors tu murmures doucement : « arrête, idiot ! »
    Suave à croquer, fleurant bon, tout àla fois, le lait de toilette et les lointaines épices.
    Une salamandre (ou un petit lézard) se promène, immobile ou vibrant sous tes vibrations et tressaillements, sur ton épaule, et je m'envole vers les Caraïbes. Imperceptible crissement des pattes sur le corps, lente progression le long de ton épaule bronzée Bercement qui m'assoupit, mhypnotise et me conduit sur ton île originelle. Merveilleuse négritude de cette créature à la symbolique si mystérieuse, qui m'est devenue si familière et si intime, notre secret, que je baise tendrement.
    Loïc
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  • « Se déguiser » : « Faire à sa guise » (dictionnaire Reverso) !

    Pourtant, les déambulatants qui déambulatent , pendant le Carnaval, semblent ne pas être (ou avoir été) libres, dans bien des cas, de choisir leur déguisement, car nous rencontrons les historiques Polichinelle, Arlequin (attention, ne pas confondre !), les Charlots, les fées Carabosse ou Mélusine, … Je choisis la seconde, entre nous, car le Carnaval est aussi, fréquemment, le « jour des fous » ou « celui de tous les droits » : Profitons-en ! Et cela nous apportera des souvenirs, bons ou médiocres, de nos frasques.
    Moi, c’était le clown, un grand classique. Grand, peut-être pas, car la veste à carreaux, et le pantalon à gros pois, flottant au vent de Douarnenez (les « Gras » sont sacrés céans) me donnaient un air de petit lutin perdu dans son froc , concernant le bas, et dans son frac pour le haut … J’avais conservé, des premiers carnavals, un beau (mais de moins en moins chaque fois …) chapeau-clac (ou claque ?) qui ressortait chaque année de son coffre. Lors du défilé obligatoire dans la rue principale, nous – tout le monde – pouvions à loisir nous réjouir, grâce à notre reflet dans les vitrines, ou désirer disparaître sous terre, devant la piètre « photo » exposée à tous d’un piètre clown de Strada à deux sous …
    Ensuite, ce furent, en beaucoup moins bien « adaptés à mon caractère », les accoutrements (dont les hommes raffolent) de femmes délurées, fofolles et (très) vaguement sexy, dont le maquillage outrancier dégoulinait à la première gorgée de bière.
    Alors, j’ai vite arrêté. Ben oui : certains élèves (ou parandélaives) me reconnaissaient, et d’aucuns d’entre eux présentaient – triste pour eux – un sens peu élevé de l’humour. Les appareils-photos jetables commençaient aussi, en concert avec les reflets assassins des vitrines, à donner des preuves irréfutables – comme s’il en était besoin – de nos exhibitions ridicules, sujettes, de plus, à toutes sortes de suppositions plus ou moins désagréables.
    Et puis (et surtout) j’ai cessé (maturité ?) d’aimer ce défoulement annuel et un peu (beaucoup) stéréotypé et trop déjanté, qui donnait, de plus, une trop bonne occasion de beuveries sans nom, que j’ai revécues plus tard comme soigneur, dans les postes des secours de la Croix-Rouge … Là, ce n’est pas le même cinéma, on joue toute la nuit un autre film, dans un autre costume, et principalement sans reflets de soi, sans rôle à tenir pour soi-même, mais sans fard ni grimace, pour les autres .
    Loïc
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  • Bouteille à la mer.

    Un sable si doré, des lumières d’Outremer, des rouleaux, enchanteurs pour un surfeur… Me voici, seul, et un doux bruit, répétitif, de roulement crissant près de mon oreille éveille ma curiosité, et me sort de ma torpeur. La bouteille semble retrouver le geste du viticulteur, qui la tournait régulièrement pour bonifier son nectar. Mais ici elle se laisse délicieusement bercer par le flux et le reflux, et son bouchon fendillé semble même sourire lorsqu’il vient me titiller les orteils.
    <header class="entry-header"></header> Mais… une bouteille à la mer, c’est fait pour un message, non ? C’est fait pour qu’on y découvre une vérité importante, la « phrase de la vie » d’un être au bord du gouffre, un dernier espoir…
    Je l’ai ouverte, vite (impossible d’y résister, bien sûr), j’ai déroulé le parchemin, puis, encore plus vite, je l’ai replacé, j’ai rebouché et jeté au loin la bouteille, dans l’eau, où elle a disparu…
    J’ai pris mes affaires, je m’en suis allé.
    Ah, oui… j’avais lu : « S’il vous plaît, laissez moi tranquille… »
    Loïc

     Esperanto : Botelo ĉemare. 
    Ora sablo, la Overseas lumoj, ruloj, ravante por Surfer ... Jen mi, sola, kaj mola bruo, repetitivo disiga laborante proksime al mia orelo mi estas scivolema, kaj de mia torporo. La botelo ŝajnas trovi la geston de la vinberkulturistoj, kiuj turnis regule por plibonigi lian nektaron. Sed ĉi tie ŝi lasas ekskvizita lulita per la refluo kaj fluo, kaj kraka ĉapo ŝajnas rideti  kiam nur tiklas miajn piedfingrojn.
    Sed ... botelo en la maro, tio estas pro mesaĝo, ĉu ne? Ĝi estas farita por malkovri gravan veron, la "vivo-frazon" de estaĵo rande, lastan esperon ...
    Mi malfermis ĝin rapide (vi ne povas rezisti, kompreneble), mi malvolvis la pergamenan, tiam pli rapide, mi anstataŭis, mi boris kaj ĵeti, en akvo, kie ŝi malaperis ...
    Mi prenis miajn aferojn, mi iris

    Ha, jes ... Mi legis: "Bonvolu, lasu min libera ..."
    Loikjo
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  • Esperanto :
    "Imagu" ...
    Imagu estas nenia Edeno
    Estas facile se vi provas gxin,
    Neniu infero sub ni,
    Super ni, nur ĉielo,
    Imagu la tutan popolon, 

    Vivanta por hodiaŭ ...
    Imagu estas nenia lando
    Ne estas malfacile fari,
    Neniu kaŭzo por kiu mortigi morti,
    Neniu religio ankaŭ ne,
    Imagu la tutan popolon,
    Vivanta la vivon en paco ...
    Vi povas diri ke mi estas revemulo,
    Sed mi ne estas la sola,
    Mi esperas iun tagon vi partoprenos kun ni,
    Kaj la mondo vivos kiel
    Imagu neniu posedoj,
    Mi scivolas se vi povas,
    Neniu bezono por avareco malsato,
    frateco de viro,
    Imagu la tutan popolon,
    Dividante la tutan mondon ...
    Vi povas diri ke mi estas revemulo,
    Sed mi ne estas la sola,
    Mi esperas iun tagon vi partoprenos kun ni,
    Kaj la mondo vivos unuigita
    John Lennon
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  • Rassemblement dimanche à 15h00

    En hommage aux victimes de l’attentat contre Charlie Hebdo, 
    la mairie de Fouesnant organise un 
    rassemblement 
    dimanche 11 janvier 2015 à 15h00, 
    Place du Général de Gaulle,
     devant la mairie, et invite tous ceux qui le souhaitent à se réunir afin de faire vivre les valeurs de la République.

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  •  
    La première page de Charlie-Hebdo depuis le 7 janvier 2015

    "Nous aimons Charlie", paraît-il : 
    Charlie va revivre, parce qu'il le veut, 
    parce qu'il le doit.
    Pour cela, il lui faut de l'argent :
    ABONNONS-NOUS !

    "Ni amas Charlie", similas: 
    Charlie vivos denove, ĉar ĝi volas, 
    ĉar li devas. 
    Por tiu, li bezonas monon :
    Ni ekabonu !

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    2 commentaires

  • Je suis Charlie, même pô mort ! 
    Je peux revivre : Abonnons-nous !


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  • Et je le resterai !
     


    Octidi 18 Nivôse 223 - pierre à chaux -Nivôse 223



    "Ils y sont morts, ces cons". C'est peut-être le titre qu'ils auraient choisi pour eux-mêmes, ces "cons" géniaux ... un titre bien à l'écart du bien-pensant habituel, bien ciré et tirant son chapeau à la dame.
    Z'ont même pas eu le temps de voir ce qui leur arrivait, ces cons. Trop "cons" pour pouvoir continuer leur vie et leur travail de journalisme intelligent, éclairé, exerçant leur art de la façon la plus difficile : Utiliser pour arme la plus percutante et efficace l'arme la plus délicate à manier : l'humour.
    Humour détesté par des gens imperméables car formatés
    La "démocratie" ? Ils en sont pliés de rire,voyons ! 
    et la condamnation universelle du terrorisme, alors ...

    HOMMAGE ET RESPECT AUX VICTIMES DE LA FOLIE, 
    ET MORT AU FANATISME IMBÉCILE
    Mort non-violente, bien sûr ! 
    Même ici (surtout ici) : 
    Ils en seraient trop fiers.

    Faire connaître, donner naissance, et faire grandir, un anti-fanatisme, doucement, prenant le temps nécessaire :
    Chasse intelligente, c'est à dire en pratiquant, avant même leur gestation, aux fous embrigadés, par une éducation - non réservée aux seuls enseignants - un travail immense sur l'état d'esprit envers LES religionS ...

    La tâche me semble gigantesque, voire désespérée.

    "Fanatique, 
    si tu tombes, 
    un fanatique sort de l'ombre 
    à ta place" ...
    Ne reste plus qu'à attendre les choeurs des pleureuses et la tartufferie (la presse de tous bords et de tous poils) ... 
    Mais c'est déjà "bien" parti sur les réseaux sociaux : Il y a du grain à moudre, là, et du blé à se faire !

    Une citation récente de Charb, une des victimes de cet attentat : 
    "Je préfère mourir debout que vivre à genoux".
    Il venait de publier ceci :

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  • Sextidi 16 (Silex) , Nivôse 223

    En 1962, dans mon immeuble, des plaques de noms des locataires ou propriétaires changeaient rapidement, et tout à coup.
    J'avais 10 ans. J'avais vaguement entendu, à la radio que nous écoutions, tous assis en arc de cercle, "devant le poste" comme presque tous les soirs, un "Je vous ai compris !" solennel, auquel je ne comprenais strictement rien. Et voici que, régulièrement, des "Ayache", des "Assad" devenaient nos voisins proches, très rapidement adoptés (surtout par les enfants).
    Un peu plus tard, je remarquai qu'on parlait, en se disputant souvent, des "Algériens", des Bougnouls, des "Pieds-Noirs", des "Crouilles", des "Crouillats", des "Bicots", et j'en passe, et je n'y comprenais toujours rien. Mon père, et mon grand-père - qui n'étaient pas forcément du même avis ! - échangeaient, argumentaient, sans se disputer, alors j'écoutais (mais pas le droit de donner une opinion quelconque !) C'est ainsi, je pense, que naquit un début de conscience politique ... et des idées auxquelles je n'ai pas dérogé, et pour lesquelles je continue à militer "tout simplement" parce que ces idées sont humanistes, actuelles; militer (pas obligatoirement dans le cadre d'un parti), parce que dans "militer" il y a , étymologiquement, "guerre", et que ce combat était et est une guerre (même pacifique).
    Bien plus tard, le film "Avoir 20 ans dans les Aurès" m'a apporté un point de vue éclairé, et, bien sûr, stimulant ...  Loïc

    "AVOIR 20 ANS DANS LES AURÈS", 
    version intégrale (1h36) : ICI

    René Vautier
    Cinéaste-témoin des luttes du 20ème siècle

    René Vautier représente l’archétype du cinéaste engagé, l’exemple héroïque de son courage intellectuel et physique a inspiré nombre de réalisateurs et techniciens. La nature militante de son cinéma s’appuie d’une part sur une rigueur plastique, capable de faire au présent immédiat l’hommage de sa grandeur épique, et de l’autre sur une constante inventivité formelle, qui l’ont aidé à surmonter en toutes circonstances les difficultés pratiques liées à son oeuvre "d’intervention sociale". Son slogan pourrait être, selon ses propres termes : "écrire l’histoire en images, tout de suite ! :
    http://www.indesens.org/article.php?id_article=18

    LE MONDE :
    http://www.lemonde.fr/disparitions/article/2015/01/04/mort-du-cineaste-francais-rene-vautier_4549027_3382.html

    L'HUMANITÉ :
    http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=4&ved=0CCwQFjAD&url=http%3A%2F%2Fwww.humanite.fr%2Fvideos%2Frene-vautier-une-camera-pour-me-battre-plutot-quune-mitraillette-561616&ei=fUyqVKLfJ4K1acWhgKAL&usg=AFQjCNFS9wXLo08uFR9fSqv0YcL3wvJxCg&sig2=yNNSg5flBLJr48Nyr-pA4Q&bvm=bv.82001339,d.d2s

    L'HISTOIRE DE LA GUERRE D'ALGÉRIE ("L'Internaute") :
    http://www.linternaute.com/histoire/categorie/49/a/1/1/histoire_de_la_guerre_d_algerie.shtml

    AFRIQUE 50 (Vidéo, 17 minutes) :
    https://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=vb3DkggPtaQ

    VIDEO. Décès de René Vautier, réalisateur d'«Avoir 20 ans dans les Aurès» 04 Janv. 2015
    &laquo;Avoir 20 ans dans les Aur&egrave;s&raquo; est l'oeuvre la plus connue de&nbsp;Ren&eacute; Vautier. Le film a re&ccedil;u le prix de la critique internationale au festival de Cannes en 1972. «Avoir 20 ans dans les Aurès» est l'oeuvre la plus connue de René Vautier. Le film a reçu le prix de la critique internationale au festival de Cannes en 1972. 

    C'était un cinéaste engagé et anticolonialiste. René Vautier est décédé ce dimanche matin à l'âge de 86 ans. Le réalisateur du film sur la guerre d'Algérie «Avoir 20 ans dans les Aurès» est mort à l'hôpital en Bretagne, où il résidait, a fait savoir sa femme Soazig Chappedelaine Vautier.

    Ce réalisateur à la vie mouvementée, qui a connu la fuite, la prison, la grève de la faim, les menaces et les condamnations, se revendiquait comme «le cinéaste français le plus censuré».

    Il était notamment l'auteur de «Afrique 50», court-métrage réalisé à 20 ans, devenu le premier film anticolonialiste du cinéma français. L'oeuvre a été censurée pendant quarante ans et lui a valu une condamnation à un an de prison.

    Son regard s'est beaucoup porté sur la guerre d'Algérie, avec notamment «Une Nation l'Algérie» (1954), pour lequel il a été poursuivi pour «atteinte à la sécurité intérieure de l'Etat», «Algérie en flammes» (1958). Il est surtout le réalisateur de «Avoir 20 ans dans les Aurès», son oeuvre la plus connue, prix de la critique internationale au festival de Cannes en 1972.

    VIDEO. Avoir 20 ans dans les Aurès (bande-annonce de la version restaurée, 2012)
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  • La SALAET ? La "Société des Amis de Louis Aragon et Elsa Triolet"  
    a désormais son antenne en Bretagne (à Quimper) 

    Les amis de Louis Aragon et d'Elsa Triolet veillent 
    au respect de leur mémoire, 
    sans idolâtrie, mais sans concession.

       Les lettres d'infos des Amis, 2014 : 
    http://www.amisaragontriolet.com/#!lettres-dinfos/cow4



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  • Les blogs sont, en très large majorité, publics, et ne sont donc pas prévus, en principe, pour qu'on y étale ses états d'âme et son intimité. Mais la citation est à la fois si intime et si universelle ... :

    "Trouvé sur le net" ...     
    Pour ma part, je reprends la phrase de Voltaire dont je me fais à présent une devise : 
    "J'ai décidé d'être heureux, car c'est bon pour la santé".
    Et cela commence déjà porter ses fruits, car j'applique une des conséquences de cette citation : 
    SAVOIR DIRE "NON"
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