• L’abri du marin, à Sainte-Marine.
    Un père conduit vers le patron de pêche son fils (12 ans) , pour l’engager sur sa « première marée » … Dialogue entre ces trois personnages.
    ……………………………….
     » – Non, non, père, je ne veux pas. Excusez-moi, père. Excusez-moi, mais j’ai peur …
    – Comment ça, tu ne veux pas ? mais c’est la tradition ! J’ai suivi mon père, moi, et il avait suivi son père, et tu me suivras, je te prie de me croire ! Serais-tu un de ces enfants qui osent s’opposer à leur père ?
    – Allez, Iffig, obéis donc à ton père. Je te promets une première marée pas difficile, tu sais.
    – Je n’ai pas peur du travail, mais de la mer, Patron Yann-Vari !
    – Mais on a besoin de toi, bonhomme, tout de suite et pendant toute la durée de cette guerre interminable, pour ramener la godaille et l’argent de notre vente. Il faut les nourrir, nos familles, et comment faire, par exemple, pour tes petits frères et tes soeurs, et ta maman ? Nous ne sommes plus assez d’hommes à Saint-Marine.
    – J’ai peur, père, et je ne serais pas utile sur un bateau, Patron Yann-Vari. Je serais plutôt une charge, pour la pêche et pour la vie à bord …
    – Une charge ? Je m’occuperai vite de te mettre au pas, moi ! Tout ce qui ne sert à rien à bord, c’est balancé à la flotte, et vite fait, tu sais !
    – Je sais, Patron, que ce que vous dites est exagéré, et ce n’est pas de ça que j’ai peur. Trop de tontons, de cousins, de pères de mes amis, ont disparu. Je ne veux pas subir leur destin. Et … j’ai peur aussi pour toi, papa …
    – Il le faut, mon fils. Nous t’aiderons, t’accompagnerons, t’encouragerons. Tu pourras compter sur nous, hein, Yann-Vari ? tu verras, ça ira. Tiens, commence donc par avaler ce coup de fort, ça ira déjà mieux. Et cours chercher ton barda, embrasse ta mère en passant, et … sur le pont ! T’es un homme, maintenant. Torche ton nez, donc, et va aider à ranger les caisses. « 
    Loïc
    Les abris du marin, Wikipédia : 
    Association des Abris du Marin :

    Partager via Gmail Yahoo!

    10 commentaires
  • PAIMPOL, Festival du chant de marin, août 2009
    Evasion.
    Juste derrière lui, une fanfare ! mais il est ailleurs. Ne lui parviennent que les fantômes des cris ou des chants de travail, des jurons, des rires qui montent des ponts, d'un pont, le sien.
    La fanfare Zébaliz (sic !) pourra tenter de le faire sortir de son apparente torpeur ... elle peut toujours essayer !
    Son calme et son détachement camouflent l'ébullition intense, ardente, qui anime son imagination et sa flamme. Est-il un de ces "Parisiens en vacances" qui vit le rêve qu'il ne réalisera jamais, ou bien un authentique marin-pêcheur retraité, qui se refait, sans regret, sans nostalgie, le film de son existence, ?
    Le pinceau s'agite à présent, fébrile, reproduisant sur la toile les images éphémères de la rencontre des vieilles coques sauvées de l'oubli.
    Et si j'osais ? Je m'approche, lui effleure l'épaule, levant le pouce : "c'est ... c'est tellement beau, monsieur !"
    Un petit sursaut, puis il soulève sa casquette et m'adresse un doux et profond sourire.
    Loïc
    Partager via Gmail Yahoo!

    7 commentaires
  • J'aime l'Afrique.

    Moi, j'aime l'Afrique
    l'Afrique de la négritude assumée et revendiquée
    l'Afrique du combat, du modernisme
    l'Afrique de l'immensité
    l'Afrique de la diversité
    l'Afrique de l'ouverture au Monde
    l'Afrique de la fierté
    l'Afrique de la lumière.

    Mais moi je n'aime pas l'Afrique
    l'Afrique des violences
    l'Afrique de l'incompréhension
    l'Afrique du ghetto
    l'Afrique des obscurantismes
    l'Afrique des dictateurs
    l'Afrique des fanatismes
    l'Afrique des généraux fous
    l'Afrique de la misère
    l'Afrique de l'esclavage des enfants
    l'Afrique des enfants-soldats
    l'Afrique du viol arme de guerre
    l'Afrique de la femme soumise
    l'Afrique de la femme blessée à jamais
    l'Afrique de la sournoise domination des Blancs.
    Partager via Gmail Yahoo!

    10 commentaires

  • Au détour d'un fourré, le monde minéral. 
    Animal préhistorique ? ou baleine échouée, fossilisée ? 
    Dois-je m'émerveiller, ou m'enfuir, ou rêver ?

    Air, terre, fécond humus, libre végétation, les éléments s'épanouissent dans la verdeur triomphante.


    Que de mystères, que de questions en ce fouillis inextricable qui m'invite ...

    Pureté régénératrice, l'eau vit entre les roches. 
    Alliance harmonieuse ...

    Visiter Huelgoat, ici
    Partager via Gmail Yahoo!

    12 commentaires
  • Rencontre avec Alain Rey

    Bonjour,
    Annie et moi avons pris part hier à une belle rencontre avec Alain Rey, sur le thème de "l'attrape-feu" (mot créé par cet auteur).
    Cette rencontre se tenait dans le cadre des rencontres des 13 dimanches, à l"Ecole des filles d'Huelgoat. Passionnantes, la visite guidée de l'exposition de peinture, puis la conférence vivante, pleine d'humour, de l'écrivain ... Je vous conseille ces rencontres, qui font revivre une école née en 1910, fermée en 1990 ...
    Le programme :



    Attraper, saisir, apprivoiser le feu qui anime toutes choses, et que l’artiste sait faire surgir et entretenir, telle est l’aventure de Françoise Livinec. Alain Rey, en proposant ce mot composé, attrape-feu, a voulu célébrer la lumière intérieure, la chaleur, le magnétisme que les artistes, plus que tous autres, révèlent dans leurs œuvres et transmettent pour éclairer, réchauffer, animer. Dans ce lieu magique d’Huelgoat, des peintres venus des extrêmes du monde (extrême-occident, où nous sommes ; extrême orient, en dialogue) offrent ce feu attrapé.
    Alain Rey commentera cet itinéraire du feu, des mythes antiques et de la naissance de l’art au geste artistique contemporain, et au parcours de l’École des filles, à Huelgoat, là où le chaos primitif, « terraqué », se métamorphose en lumière.

    Lexicographe, maître d'oeuvre du Robert, Alain Rey est spécialiste de linguistique et de lexicographie, avant d'être rédacteur en chef des publications des éditions Le Robert. Depuis plusieurs années, il tient une chronique dans Le Magazine Littéraire, intitulée Le Dernier mot. Il a également été chroniqueur à la radio avec Le mot de la fin sur France Inter (1993/2006) et à la télévision sur France 2 et Canal Plus. En 2005, le ministre de la Culture lui décerne le titre de commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres.








      bande





    Alain Rey



    L'Attrape-Feu



    Dimanche 24 juillet à 15 h


         
    Cliquez ici pour réserver
     25  rue du Pouly
    29690 Huelgoat
    +33 (0)2 98 99 75 41
    contact@ecoledesfilles.org


    logo Région Bretagne
    logo Copie Privéelogo Sofialogo Association les amis de l'Ecole des filleslogo partenairelogo Salaünlogo Savéol
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    10 commentaires
  • La maison du général Jean-Pierre de Gaffory, qui défendit la ville à de nombreuses reprises.
     Les traces de balles incrustées dans la pierre sont bien authentiques.








    Une ruelle à Corte
    En Histoire de France, les manuels scolaires "oublient" de grands chapitres de cette histoire, très riche, des diverses régions de France ... Nous en avons découvert des moments que nous ignorions ...

    Pasquale Paoli, le "père de la patrie" corse.












     Dès les années 60, le combat pour la réouverture de l'université de Corse fera de cette ville 
    un haut lieu de la revendication nationaliste.

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    4 commentaires
  • Ca y est, j'ai fini de "traiter" mes photos de la Corse ! "Le Grand Tour de Corse" était le nom du circuit que nous proposait notre agence de voyages (S ... Voyages, dont le siège est tout près de chez nous, mais qui est bien connue sur ce secteur). Une gageure, diront les Corses, et ils auront bien raison, c'est comme si je vous mettais au défi de tout voir de la Bretagne en deux semaines !
    Nous avons choisi de ne pas suivre la chronologie de notre itinéraire pour le décrire, suivant plutôt des thèmes, ou ... notre humeur !
    Nous sommes partis de Bastia, où nous sommes revenus pour le retour (ben oui, si nous voulions reprendre notre avion ...)
    Bastia - Corte et intérieur (la Scala di Santa Regina) - côte de la mer Tyrrhénienne - Porto Vecchio - Bonifacio, archipel de Lavezzi - Massif de l'Ospedale, col de Bavella, Alta Rocca, Sartène, Propriano, Ajaccio, calanches de Piana, Porto - Calvi, la Balagne, Ile Rousse - le Cap corse, Bastia.
    Ouf !
    Une barre de gouvernail, pour commencer, pourquoi ? Qui a posé cette question ? Qui ne sait pas que la Corse est ... une île ? Nous avons donc, bien sûr, vu, et pratiqué plusieurs bateaux, le long de différentes côtes, très différentes mais toutes si belles ...
    Nous avons beaucoup appris sur l'histoire (la Grande) de cette région-euh, ce pays-euh, cette nation-euh, cette patrie. Sur Pasquale Paoli, u babbo di patria ("le père de notre patrie"). Sur les autres grands hommes nés sur le sol corse : Napoléon, Tino Rossi (eh oui !)






    A notre grande surprise (et pour notre grand plaisir, car nous connaissons trop, en Bretagne, les élevages intensifs ...) nous avons découvert qu'ici les ovins, bovins, et porcins vivent en toute liberté, presque toute l'année. Nous en avons déduit, évidemment, que c'est la principale raison pour laquelle la viande et la charcuterie sont si bonnes !

    Pour la suite : Nous avons vite remarqué (sans faire de généralité ni d'identitarisme) que les Corses sont (notre guide en premier !) fiers de leur passé, le vénèrent autant que leur terre, et demandent qu'on ne se comporte pas chez eux comme des intrus ou des "tout-m'est-dû".
    Tiens, "comme les Bretons" ?

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    6 commentaires
  • La Corse offre d'emblée à ses visiteurs une des ses caractéristiques principales : l'imaginaire. Tous les sites, les panoramas sur les montagnes, sur la mer, ouvrent notre esprit à un immense potentiel d'interprétations, de fantasmes, d'inventions poétiques, avec pour points communs le beau, la fierté, l'amour du pays, intimement mêlés à un patriotisme très vivace et à la religion, en osmose avec ces sentiments forts.
    Durant notre voyage d'une semaine ("le grand tour de Corse"), notre guide Marion nous a transmis un flambeau : la connaissance de l'histoire de la Corse, bien plus qu'une "région", et des informations très denses sur ce qui y constitue la vie quotidienne.
    Voici, pour commencer, un village ... qui n'existe pas ! Il a été entièrement imaginé ... mais il pourrait très bien représenter - en échelle réduite - un des très nombreux petits villages que nous avons traversés ...








    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    15 commentaires

  • Voici Sarlat, cette belle ville du Périgord, que nous avons eu un grand plaisir à (re)découvrir. Beaucoup de jolis coins non encore connus, et nous avons, particulièrement, retenu l'initiative de la "boîte à lire", nommée ailleurs le "passe-livre" (à la différence que le passe-livre suggère de laisser "son" livre (qui du même coup n'appartient plus à personne) n'importe où, à disposition de tout passant : 
    Excellent !
    (à vous, ensuite, de remplacer - ou pas - le livre par un autre que vous désirez faire connaître)
    Cette action s'appelle le "bookcrossing" outre-Manche.

     Notre album-photos de SARLAT, ICI

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    17 commentaires


  • Pigouilli, pigouilla, pigouillons en chœur !

    Oui, je viens de le vérifier : le verbe « pigouiller »existe ! Lignorer ne m'empêchait pas de dormir, mais tout de même, cette pigouille me trottait dans la tête depuis trois semaines.
    J'ai fait connaissance avec cet humble outil sur les canaux du Marais Poitevin, à Coulon. Le batelier le manie en le poussant au fond pour faire avancer les barques qui promènent les touristes.





    Le nôtre, de batelier, pousse, remonte sa pigouille, puis recommence, depuis déjà une demi-heure. Aucun signe de fatigue. Il porte bien, pourtant, quelque sept décennies, et il n'a certainement pas fait que cela toute sa vie.
    Ils étaient trois ou quatre à lembarcadère, un groupe d'assez joyeux lurons qui profitent de la retraite en pigouillant  et en tenant le guichet à tour de rôle. Robert (appelons-le ainsi)  les a salués en partant, leur lançant une plaisanterie que nous navons pas comprise.
    Robert nous a déjà débité tout l'historique du Marais Poitevin, le pourquoi, le comment, nous voici bien informés et nous nous coucherons moins bêtes ce soir. Je ne vous en ferai d'ailleurs aucun résumé : je ne veux pas être taxé de concurrence déloyale !
    Le voyage doit durer, en principe, une heure. Restent environ vingt minutesRobert nous a fait le coup du méthane. Je n'ai pas pu lui prêter le briquet qu'il me demandait, car je ne fume pas. Il n'a, semble-t-il, plus grand-chose à nous dire, et la fin sannonce un peu pénible. D'abord, il fait froid, et de plus en plus humide. Bientôt une petite pluie vient, avec un petit vent, nous donner une seule envie, celle d'atterrir, au sens premier.

     Et surtout : Robert, le pauvre (?), nous raconte dans le détail, passant le long des champs, tous les potins du secteurIci, la propriétaire n'avait pas voulu céder une parcelle. Là, "ils" étaient en brouille depuis longtemps : les six passagers de la barque commencent à s'emmerder royalement !

    Ces histoires, petites histoires et historiettes, les cancans, bruits de couloir et de cour de ferme, ont fini de nous achever
    Vingt minutes de trop, hélas. Sinon, de beaux plans pour les photos, en compagnie de personnes sympathiques qui s'obligeaient, comme nous, à rire des blagues éculées du bonhomme, ou à ne rien répondre aux hautes réflexions affligeantes à propos des "crétins d'écolos".
    Mais sans la pluie, et sans notre ami Robert, finalement, une bonne matinée !

    Loïc
      
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    10 commentaires
  • Nous allons pouvoir reprendre nos publications dans notre thème "Vadrouilles", 
    puisque ... nous revenons d'une belle boucle en France !

    Ce tour dans le sud de la France (tout ce qui se trouve au sud de la Loire, pour les Bretons comme pour la météo) nous a menés en Marais poitevin, en Périgord, dans les Landes, les Pyrénées, le Quercy, le Charolais, l'Orléanais, le val de Loire, puis retour en Finistère ... Ouf ! 
    Oui, mais tout cela en un mois et demi, il ne faut pas pousser, tout de même !
    Alors, nous allons (en alternance avec des textes) vous proposer des photos et petits récits de ce voyage, si vous voulez bien.
    Nous commençons par Coulon, au centre du Marais poitevin : de superbes maisons ...

    et une "croisière" dans le marais, un lieu étonnant, hors du monde ...
    à suivre ...
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    9 commentaires

  • à Saint-Puy (Gers)







































































































    Celles et ceux qui suivent régulièrement l'actualité de notre blog ont remarqué que, par périodes, celui-ci est totalement silencieux ...
    En effet, nous partons en "vadrouilles" en camping-car, à (presque) toutes les saisons, depuis 2003. Ou alors nous quittons la maison (en sud-Finistère) en voiture, lorsque c'est l'hiver et donc lorsque les conditions de circulation sont douteuses.
    Cela ne nous a pas empêchés de nous trouver coincés dans la neige, dimanche, entre Grenoble et Lyon (5 heures de trajet, je ne vous raconte pas les détails, que vous avez pu lire dans la presse).
    Je profite de ce billet d'informations pour informer tous nos amis camping-caristes que nous sommes donc possesseurs d'un Bürstner Nexxo (ou bien c'est lui qui nous possède ?).
    Nous pouvons donc "parler BB", s'ils le désirent. Pour les profanes : "BB" = "Boîte à bonheur".
    Actuellement, c'est donc l'hivernage, avec un nouveau départ prévu dans un mois environ. Destination ? Nous n'en savons rien, c'est là un des intérêts !
    A nos futurs échanges !

    Entrez donc pour la visite !
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    5 commentaires
  •  Nous voici de retour de Nantes la tête bourdonnant encore des musiques des 4 jours (mais "la folle journées" de Nantes n'est pas encore terminée : Qu'on se le dise !
    Qu'est-ce que c'est ?
     La Folle Journée est un festival de musique classique, conçu par le CREA (Centre de réalisations et d’études artistiques) qui en assure la programmation, initiée par la ville de Nantes et produite par la SAEML;
    « La Folle Journée ». La Folle Journée est organisée chaque année depuis 1995 à Nantes, à la fin du mois de janvier ou au début de février. Chaque festival est consacré à un thème différent : un compositeur ou plusieurs compositeurs d'une période donnée de l'histoire de la musique.
    Cette année : "PASSIONS de l'âme et du coeur" :
    Nous avons profité d'une offre du Camping du petit Port, très agréable hébergement* si vous désirez passer quelques jours dans cette ville très intéressante.

    *Hébergement en cabane sur pilotis, avec places de concerts offertes, et accueil au Champagne, s'il vous plaît !
    à suivre :  les concerts auxquels nous avons assisté.



    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • En Grèce, vous vous souvenez, fin septembre ?
    Voici les derniers jours, passés en grande partie à Myconos et Delos ...


     Myconos : ses habitants la nomment "l'île aux chats" ...

     Delos
    Voir :  http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9los

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    6 commentaires
  •  Une dernière visite à Thessalonique : de saisissants contrastes architecturaux !
     Lasta vizito de Thessaloniki: okulfrapaj arkitekturaj kontrastoj!








    Delphes : Le temple d'Athéna
     Delfos: La Templo de Atenea

    Dans l'Antiquité, Delphes était un très important site religieux : 
    Le sanctuaire d'Athéna à l'est, le sanctuaire d'Apollon à l'ouest. 
    Pour les Grecs, c'est Zeus lui-même qui fonda Delphes au centre de l'Univers.
     En antikvaj tempoj, Delfos estis tre grava religia ejo:
     La sanktejo de Atena en la oriento, la sanktejo de Apolo en la okcidento. 
    Por la Grekoj, estas Zeŭso mem kiu fondis Delfos ĉe la centro de la universo.


     Dans le sanctuaire, on venait prier ... dans sa "place réservée", déjà ! 
    Ici, pour les habitants de Delphes ...
     En la sanktejo, oni pregxis ... en lia "rezervita sidloko", jam!
     Tie, por la loĝantoj de Delfos ...

     Les grands souverains de l'Antiquité demandaient conseil à la Pythie : Voici où elle exerçait ...
     La grandaj regantoj de antikvaj tempoj petis konsilojn al Pythia: Jen kie portis ...
     Les maîtres des lieux, bien sûr !
     La majstrecoj de la loko, kompreneble!
     Le câprier pousse sans difficulté entre les pierres brûlantes, dans un sol pauvre et caillouteux.
     La kaporo kreskas sen malfacileco inter la varmaj rokoj en malriĉa kaj ŝtona grundo.
     Au musée de Delphes : Le Sphynx des Naxiens
     La muzeo de Delfos: La Sfinkso de Naxians



    Cléobis et Biton

    Kleobis kaj Biton







    Le site archéologique de Delphes :
    Voir ICI

    La arkeologia loko de Delfos

    Vidu TIE (esperante)
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    3 commentaires
  •  De la muraille, sur les hauteurs, nous admirons la ville de Thessalonique. /
    De la murego, sur la monto, ni admiras la urbon de Thessaloniki.
     Nous embarquons à Ouranopolis pour la croisière vers le Mont Athos. /
    Ni ensxipigxas al Ouranopolis por krozado al Monto Athos.

     Les monastères sont perchés .../

    La monaĥejoj staris ...
    ... et interdits aux femmes et aux animaux domestiques femelles (sauf les poules) /
    ... kaj estis malpermesitaj al virinoj kaj femelaj bestoj (krom kokidoj).





    http://fr.wikipedia.org/wiki/Mont_Athos
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    10 commentaires

  • Une superbe visite guidée, celle de l'extraordinaire région des Météores, gigantesques pitons rocheux aux formes diverses, surmontés de monastères. Parmi les 24 monastères bâtis au cours des siècles, seulement 5 sont encore habités de nos jours.
    Ici, le "Grand Météore"

     Granda vizito, la eksterordinaraj regiono de Meteora, gigantaj rokaj pintoj ie diversaj formoj, kronitaj de monaĥejoj. El la 24 monaĥejoj konstruitaj dum la jarcentoj, nur 5 estas ankoraŭ loĝataj hodiaŭ.

    Jen, la "Granda Meteoro"

     Ici, tout est magnificence, or, opulence (du moins pour le clergé et les bâtiments ...)


    Tie, cxio estas belegeco, oro, opulencia  
    (almenaŭ por la klerikaro kaj konstruaĵoj ...)


     On montait autrefois au monastère grâce à ... une échelle de corde ! 
    Maintenant ce lieu sert au transport de marchandises. Le pélerin (ou le touriste) monte aux Météores grâce à des petits couloirs sculptés dans le roc. 
    Attention : Pantalon pour les hommes, robe pour les femmes !

     Oni antauxe rajdis tra la monaĥejo ... per ŝnura ŝtupetaro !
    Nun tiu loko uzita estas por transporti varojn. La pilgrimanto (turisto) rajdas ĝis Meteora tra malgrandaj koridoroj skulptitaj en la roko.
    Averto: Pantalonoj por viroj, roboj por virinoj!


     Un paysage ... magique !

     Pejzaĝo ... magia !



    Chaque lieu religieux, en Grèce, arbore le drapeau national grec et le drapeau byzantin (rattachement à la religion byzantine orthodoxe) : Pas de séparation de l'Eglise et de l'Etat.


    Ĉiu religia loko, en Grekio, flugante la nacian flagon kaj la grekan bizancan flagon (rilato al la Bizanca ortodoksa religio) :  
    Neniu apartigo de preĝejo kaj ŝtato.
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    11 commentaires
  •  En Epire : Après une étape à Preveza, petit port de pêche
    (déjeuner dans une charmante auberge typique
    où nous dégustons un merveilleux poisson), 
    une curieuse rencontre lors de notre traversée vers Corfou : 
    Un "élève-moine" (?) part en vacances sur l'île du paradis !

     LA carte postale de Corfou : Le (mini)monastère, où vivent seulement 3 ou 4 moniales.
    Plusieurs personnes, à peine débarquées à Corfou, se posent la question : "QUI donc chantait "Roses blanches de Corfou ?" (Non, ce n'était pas Berthe Sylva !) :


     Après une bonne nuit à l'hôtel "Divani Corfou Palace", nous visitons l'Achilleion, 
    palais de l'impératrice Elisabeth (Sissi)

     Sissi, une femme en avance sur son époque ...
    et fervente admiratrice d'Achille !


     L'Achilleion

     Nous flânons des les rues de Corfou, pour acheter une robe ou un pareo
    (en vue de notre prochaine escale :
    les Météores, où ces accessoires sont obligatoires pour les femmes ...
    Un magasin ecclésiastique, où l'on peut acheter un cierge de sa propre taille, 
    pour remercier d'un bienfait.
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    11 commentaires
  • Nous visitons d'abord la ville et ses constructions audacieuses et judicieuses.

    Le temple de Zeus
    Le temple s'est effondré lors d'un tremblement de terre, les colonnes se sont désolidarisées en "rondelles".
    En cet endroit précis on allumait la flamme olympique ...

    Nous avons pu visiter ensuite le passionnant musée archéologique. (merci à Thierry Jamard)

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    7 commentaires
  • Dès que vous la voyez, vous ne savez plus si c'est la côte continentale que vous apercevez au loin, 
    ou bien le rivage d'une île : 3000 !  

     à Tolo, charmante station balnéaire, notre hôtel "les pieds dans l'eau" ... (On se fait vite au changement quotidien de résidence !)
     28° le matin, 32° à 35° le soir, et 23° dans l'eau ...



    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    9 commentaires
  • Même si nous avons entrepris ce voyage dans le but premier de nous emplir les yeux  et les neurones des paysages et de la civilisation grecque, nous n'en oublions pas moins notre irréductible (heureusement !) côté militant, et nous ne nous limitons pas en questions auprès de notre guide, qui nous informe, de façon très honnête (le plus objectivement possible) sur la situation socio-économique du pays, ses causes, ses conflits, les solutions ... Cela provoque, dans l'autocar (mais une seule fois, et pas longtemps !) des discussions, les voyageurs n'ayant pas été spécialement choisis parmi qui ont les mêmes idées politiques ... !
    J'ai remarqué (j'avais vu la même chose au Maroc) que bon nombre de maisons sont en "construction arrêtée". Il s'agit d'une façon - les crédits étant inabordables - de construire "quand on a renfloué son porte-monnaie" ...
    Le coût de la vie est en Grèce sensiblement identique à ce qu'il est en France. Le salaire minimal (équivalent du SMIC français) est de 360€ ... Le salaire moyen est d'environ 650€ ...

    On peut voir, même dans les petites villes un peu "loin de tout", ce genre de banderoles :

    On peut y lire : "Festival antiraciste, antifasciste ..." 
    Le souvenir de la dictature des colonels est vivace.
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    7 commentaires
  • Des "détails" qui ont leur importance (puisqu'on me les a demandés) : Notre chauffeur, Athanase (ou "Thanasis", en grec) conduit -très bien- un autocar de la compagnie de voyages grecque "L'Océane" (oui, un nom français !). Il est aussi, ce qui ne gâche rien, d'une gentillesse et d'une prévenance superbes, et adore la plaisanterie (même si les échanges sont assez réduits ...)
    Un autre renseignement : Nous voyageons grâce au voyagiste (ou "tour-operator" pour ceux qui n'aiment pas notre langue) "Salaün-Voyages", qui a son siège en Finistère, près de chez nous.
    C'est la première fois, en ce qui nous concerne, que nous faisons ce type de voyage, étant accoutumés au camping-car ... Mais ce voyagiste nous a donné entière satisfaction, en tous points de vue (publicité gratuite !)
    Bon, la suite ... !
    En Argolide

    Un tombeau
    Anne, notre guide, nous parle dans des écouteurs : très pratique !

    Annie, en premier plan : "Même avec le chapeau, ça cogne dur !"





    La "Porte des Lionnes", à Mycènes     Voir ICI


    Les ouvrages de défense, à Mycènes, dont nous avons terminé la visite par la découverte de son musée.
    A Naupli, se mêlent les restes vénitiens, grecs, et ottomans

    Une mosquée, puis une église orthodoxe
    Voir ICI


    Richesse de l'intérieur d'une église orthodoxe

    Un froissement de feuille s'entend du haut du théâtre d'Epidaure
    Voir ICI

    Non, Loïx, tu ne chanteras pas ! (c'est interdit, ici !)

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    5 commentaires
  • Nous voici de retour de Grèce, encore tout éblouis ... car il y a matière !
    Nous espérons que vous allez apprécier notre récit, que nous allons distiller ici.

    Nous sommes partis de chez nous le 14 septembre (tiens, tiens, la veille du commencement de la grève des pilotes d'Air-France ! quelle chance ... mais ne crions pas victoire trop tôt ...)
    De chez nous > Notre fille nous conduit à Fouesnant, d'où une navette mini-bus de notre voyagiste nous mène à l'aéroport de Brest-Guipavas (une heure) > après les formalités d'usage, et une attente de quelques heures en zone de transit, nous décollons pour l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle > aéroport d'Athènes (une heure et quart). Nous sommes accueillis à l'hôtel Stanley par des personnes que nous n'oublierons pas, pour leur gentillesse et d'autres raisons dont nous reparlerons : Athanase, le chauffeur du car, et Anne, notre guide-accompagnatrice. Un troisième personnage est absent pour l'instant (car il est très tard !) : le soleil grec !

    Le lendemain matin, nous "attaquons" par le Péloponnèse, et le canal de Corinthe. Inauguré en 1893, il a une longueur de 6300m et une profondeur de 52m. Il relie la mer Egée (à l'est) à la mer Ionienne (à l'ouest), rejoignant le golfe de Corinthe. VOIR ICI





    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    11 commentaires


  •  Il pleuvait ce jour-là.
























    Au revoir !

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    4 commentaires
  •  Une semaine de promenades entre luxe et volupté ... Honteux ? Oui, mais ... on en redemande !


































    Alors, honte ? mais la honte, c'est si bon, parfois ...
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    5 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique