Par
Loiko dans
le
21 Novembre 2018 à 18:01
Un gars d'laville
Un gars d'la ville, ouais, c'est bien ça. C'est forcément la raison : Je suis traumatisé. Le mot est trop fort ? Non ! Gars de la ville, je suis passé d'un coup d'une ville de 220,000 habitants à un bourg de 2.000 villageois.
Tizef, Brestois, Bressoâ avec l'accent … Oui, et je ne fais rien pour me soigner. Je m'y complais, même.
Je suis traumatisé par les vaches, je ne parviens pas à m'y habituer. Vachophobie. Vaccophobie ?
Vacuité … Dans mon quotidien, je n'ai l'occasion d'être en présence de vaches – et la réciproque est vraie – qu'en période de vacances. Et encore, durant les vacances j'aime beaucoup visiter … les villes.
Alors … Prime Holstein, Pie noire, Salers, et autres, pas question de les approcher : Panique ! Si je tente de m'approcher, de caresser le museau pour en amadouer une, la grosse tête se tourne et les gros yeux globuleux me fixent, interrogateurs, semblant ne pas me voir.
J'évite de passer derrière l'animal, bien sûr, car elle me gratifierait, pour ma peine, d'une puissante ruade. Je serais projeté sur sa voisine, le choc ferait tourner leur lait.
Voilà pourquoi j'ai un problème, je crois que … j'adore le lait.
J'avoue que je ne m'approche pas non plus... et pourtant je les aime, moi.
Je trouve qu'elles ont un air paisible, rassurant.
Pourtant, je suis de la ville aussi... :)
Passe une douce soirée.