• - Sans tricher, on a dit !
    - Oui, mais ... Ce jeu de Monopoly "parisien" ne m'inspire pas plus que notre capitale, même si les noms des rues peuvent rappeler à beaucoup de compatriotes de nombreux souvenirs heureux ...
    Or, des petits malins ont découvert depuis déjà longtemps une jolie façon de renouveler l'intérêt pour ce jeu : le transposer au "local", qui plaît tant aux provinciaux, aux chauvins de tout poil, aux "imbéciles heureux qui sont nés quelque part". Petits malins, car raviver la passion pour le Monopoly, c'est aussi un filon pour recommencer à se remplir les poches !
    Donc, à malins, malins et demi, et va pour une énième édition de ce jeu réputé (pour une frange de nos concitoyens) nous salir l'âme, nous corrompre jusqu'à la moelle, bref nous convertir au capitalisme honni !
    Aucun de ces noms, idylliques a priori, n'échappe à la règle : des Oncles Picsou partout. Des banques, bien joufflues parfois, à Carnac, Quiberon, Quimper, sur l'Ile de Bréhat ou celle d'Ouessant (où on en a même braqué une !). De Saint-Malo à Brest, en passant par le Cap Fréhel, des billets, des euros, des gwennegs (pièces de monnaie) ...
    Un seul, peut-être, échappe encore à la corruption : le site de Huelgoat, le chaos d'énormes pierres, cache un "trou de l'Enfer". L'entrée de ce gouffre est particulièrement dangereuse, et plusieurs visiteurs y ont disparu. Côtoient-ils le Diable local qui compte ses billets ? Ou bien y observent-ils le Monde, en pleurant ? Ont-ils bénéficié, finalement, de leur chute providentielle pour commencer une vie nouvelle, les bienheureux ?

     Oui, mais ... Il n'y a pas de case "Huelgoat", sur ce jeu ...
    Un sujet des Croqueurs de mots
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