• Du latin ?

    (Chaunu, dans Ouest-France, 28/04/2019) - Clic sur l'image

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  • Ouest-France, 22/04/2019

     

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  • Dans l'actualité "brûlante" de ces jours derniers m'est vite venu un retour : celui d'une chanson de Jean Ferrat (c'était donc durant mon adolescence, hé oui) : "Le sabre et le goupillon".

    Une chanson si légère, si superficielle (???) ... Mais tellement actuelle, et même si représentée partout, à commencer par les gradés de l'armée et les têtes ecclésiastiques.

    En ce dimanche de Pâques, ceci n'est pas un blasphème : Priez, croyants, c'est tout à fait respectable, et respecté pour ma part.

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  • Ecouter ici  un concert de 40 minutes :

    https://youtu.be/slubQd54KGg 

    • "Quilapajun" : un nom de groupe musical, mais, bien plus, un cri, un appel, une lutte des années 70 ...
      Pour moi, "adultescent" à cette époque où le mot n'existait pas encore, les luttes au Chili étaient très présentes. je les vivais au jour le jour, je souffrais avec Victor Jara sur l'arène ...
      Agnès avait connu un des membres du groupe, victime des événements. 
      Bien plus tard, dans son atelier d'écriture, elle nous soumit un jour un dessin (illustrant une pochette de disque des Quilapajun), nous invitant à nous exprimer à leur sujet ...
       


      Q U I L A P A J U N


      Fureur du rêve.
      Fureur de la révolte. 
      Notre fureur est juste,
       
      Nous aurions le droit,
       
      Le devoir, de la violence.
       
      La mer est rouge

      Comme notre cœur, 
      Violenté, écorché,
       
      Torturé,
       
      Indécence écarlate
       
      De la colère explosive.
       
      Je valserais les mots
       
      S’il fallait les valser,
       
      Mais la voix du bandonéon
       
      Expire lentement,
       
      Impuissante.
       
      Les martyrs ont souvent

      Le cœur en sang, 
      Le sang aux yeux
       
      Les yeux en larmes.
       
      Creuse, Petit, et n’oublie pas :
       
      Sous le sable des plages, sous le sable des stades
       
      Encore, et toujours, du sang.

      Chants de vie , 
      D’espoir, de justice,
       
      Jamais ne seront vains.
       
      14 chansons des Quilapajun, traduites en français : ICI
       
      Loïc Roussain, 2003.
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  • Qui est-ce, qui était-ce ?

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  • Traumatisme

     Un gars d'la ville, ouais, c'est bien ça. C'est forcément la raison : Je suis traumatisé. Le mot est trop fort ? Non ! Gars de la ville, je suis passé d'un coup d'une ville de 220,000 habitants à un bourg de 2.000 villageois.

     Tizef, Brestois, Bressoâ avec l'accent … Oui, et je ne fais rien pour me soigner. Je m'y complais, même. Irais-je jusqu’à dire que j’en suis fier ? non, ce serait idiot, je deviendrais « l’imbécile heureux qui est né quelque part » de Brassens !

     Je suis traumatisé par les vaches, je ne parviens pas à m'y habituer. Enfant, je n’avais qu’une fois l’occasion d’observer des vaches, mais de loin, blotti dans la Traction avant de mon père, lorsque nous partions à 30 km de Brest, en vacances dans le nord (du Finistère) … Elles avaient pourtant « un air bon », comme disait maman. Les grandes bouses qui décoraient les champs et couvraient leurs trains arrières et leurs « cuisses » me rebutaient, et leurs grands coups de queues-chasse-mouches me terrifiaient. Alors, pourquoi me forcer ?

    Vachophobie, vaccophobie ? Vacuité … Dans mon quotidien, je n'ai l'occasion d’être en présence de vaches qu'en période de vacances. Et encore, durant les vacances j'aime beaucoup visiter … les villes.

     Alors … Prime Holstein, Pie noire, Salers, et autres, pas question de les approcher : Panique ! Si je tente de m'approcher, de caresser le museau pour en amadouer une, la grosse tête se tourne et les gros yeux globuleux me fixent, interrogateurs, semblant ne pas me voir.

     J'évite de passer derrière l'animal, bien sûr, car elle me gratifierait, pour ma peine, d'une puissante ruade. Je serais projeté sur sa voisine, le choc ferait tourner leur lait.

     Voilà pourquoi j'ai un problème, parce que  … j'adore le lait. En brick, obligatoirement.

    Attention : Dernière minute. Les croûtes, les galettes de bouse, et l'air bête (si, si) des vaches, tout ça c'est fini, N, I !

    Une nouvelle génération de ces mammifères vient d'être créée par clonage : J'en perds mon traumatisme, tiens ! Viens, ma grande, que je te fasse un gros bisou ...

    Traumatisme

     

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  • Mitraillette.

    Une mitraillette. Deux mitraillettes. Mitraillettes partout, ils deviennent fous.

    Mitraillette, en joue ! Mitraillette, feu ! Mitraillette, touché, bravo ! comme à la fête foraine ! …

    Et les téléspectateurs téléspectaclent, applaudissent (c’était ça ou le foot, alors …,) rient, râlent parce que le téléspectateur de devant cache la vue; les enfants, devenus spécialistes et se vantent de pouvoir en apprendre aux grands, s’exercent, comme au paintball, tirent des rafales qui les excitent jusqu’au septième ciel, font des morts que les copains décoreront … Mais ce n’est que du jeu, c’est pas en vrai, c’est que pour rire.

    Les mitraillettes, noires mat, muettes à présent mais ça ne va pas tarder, côtoient les pinceaux de l’Art, les pinceaux du Bonheur, et rythment sur  les mouvements de l’artiste, qui veut dessiner la Paix, les explosions habituelles , rituelles sur le champ de bataille.

    Et les fleurs chantent, crient, éblouissantes de joie, elles claironnent, non, trompettent la fierté des humains (les ders des ders) qui ont, eux, imposé leurs paix. « Si tu veux la paix, prépare la … paix ! »

    Loïc R.

     

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  • Tango

     

    https://www.facebook.com/atelierfdc/

     

    Chacun(e) de nous a cherché un mot inspiré par l'exposition de Nolwenn Jan, à l'office de tourisme de Fouesnant.

    En voici la liste : Expressif – tendresse- intéressant – insolite – surprenant – décalé.

    Nous devions utiliser ces mots pour « décrire » un des tableaux …

     

    TANGO

     

    Insolites, ces danseurs ! Et tellement décalés, incongrus … Pas de tendresse, car elle n'a pas sa place dans un naufrage. Exigence, rigueur, technicité. Les vagues explosives m'intéressent : fougue de la danse, agressivité travaillée, savamment distillée, passion, latinité. 

    Le paquebot va disparaître, les danseurs se blottissent à jamais dans le surprenant cocon des fonds marins. Splendide assoupissement, grisante osmose.

    Loïc R. 

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