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Françoise est le moteur de l'atelier in vivo "L'écume des mots", où nous écrivons chaque semaine depuis ... combien de temps ? Quand on aime, on ne compte pas.
J'avais commis (qu'est-ce qui m'avait pris ?)
une diatribe atroce, horrible et tutti quanti, à propos des chats.
Je viens ici me faire (peut-être) pardonner auprès de Françoise, qui m'a fait le plaisir et l'honneur (oui, carrément) de s'inscrire à la lettre d'infos de mon blog.
Bonne route !
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Excuse-moi, Chat,
d'avoir encore une fois
calomnié ton espèce ...
C'était pour un exercice d'écriture,
un de ces lieux où l'on doit "pondre" un texte
en un temps donné, vite même,
trop pour être honnête.
Trop pour éviter de faire du mal,
sans le vouloir, sans que jamais
l'on vous le dise ...
Excuse-moi, petite fille de Kaly,
ne déchire pas ton origami :
Ton Chat à toi
vivra toujours dans ton coeur.
3 commentaires -
Je suis conquis, vraiment, par cette chanson du groupe "Ogres de barback",
aussi je vous l'offre (en toute intimité ...) :
"J'ai la vie qui m'fait la gueule
Mon p'tit coeur a les foies et la frousse
Chagrins d'amour ou affres de maladies
Lesquels sont les plus douloureux ?"
J'ai mon p'tit coeur en lambeaux
Mon p'tit coeur en sanglots
Mon p'tit coeur qu'est pas beau
J'ai la vie qui m'fait la gueuleJ'ai mon p'tit coeur qui a les crocs
Le pouls en trémolos
Mon p'tit coeur en morceaux
Découpé comme un mille-feuillesJ'ai un p'tit coeur en colère
Un coeur qui bat de travers
Qui ne contrôle plus ses nerfs
J'ai mon p'tit coeur qui est tout seulJ'ai mon p'tit coeur à l'envers
Qui en a plein les ovaires
Roulé comme une serpillière
Emmitouflé d'un linceulJ'ai mon p'tit coeur qui a du mal
Mon p'tit coeur qui s'emballe
Un p'tit coeur à deux balles
Qui a les foies et qui a la frousseJ'ai mon p'tit coeur qu'a la dalle
Un p'tit coeur de vaurien
Un coeur qui s'en bat les mains
Qui a froid, qui sanglote et qui tousseJ'ai un p'tit coeur assassin
Un p'tit coeur qu'a la faim
Un coeur qui joue les vilains
Qu'en a gros la frimousse« Les plus désespérés sont les chants les plus beaux,
Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots »,
écrit Alfred de Musset dans sa Nuit de mai.
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"... Oh mais ... Que lui arrive t-il ? On dirait qu'il ne sait plus où il va. Il est attiré par la baleine, il ne l'a pas vue ! Oh ! Le malheureux ..."
Tous (et toutes) les chercheurs du CNRS sont sur le pont. Certains sont totalement affolés, courent dans tous les sens, semblant chercher un objet magique, mais quoi, et pour que faire ...
"Jonas, Jonas, derrière toi, attention, rapproche-toi ! Jonas !" Mais c'est déjà trop tard : Jonas a disparu. On ne le voit plus à la surface de l'eau. La baleine paraît étonnée, surprise. Elle sent, derrière ses fanons, quelque chose qui s'agite jusque presque lui faire mal. La chose se déplace vers le fond de la gorge de la bête, ce qui provoque un haut-le-coeur gigantesque.
Un des marins n'a trouvé rien d'autre à faire que de tout saisir avec son portable : Par ici le beau scoop à vendre à CNN ! Ses collègues l'invectivent, choqués.
Lui se retourne et leur crie : "Et vous, regardez donc ! vous feriez mieux de vous occuper de lui !" En effet, un autre haut-le-coeur, encore plus violent, et la tête de Jonas réapparaît. Il est blanc de peur, puis rouge écarlate, pour avoir retenu si longtemps sa respiration ... Le voici dehors, la baleine s'éloigne, sa queue brasse l'eau et l'air, comme pour dire au revoir.
Epilogue. Jonas a déclaré aux journalistes, pour effacer sa honte, que tout cela n'était qu'une farce. Il connaît très bien l'animal, et l'a dressé durant des mois, et ils sont à présent les meilleurs amis du monde. Alors parfois, en début de campagne, ils s'amusent tous les deux à faire peur, rigolards et facétieux, les bougres.
Les journalistes n'ont pas aimé, les marins non plus.
Loïc
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C'est une maison bleue …
« Vous avez hérité de cette maison, située à Chicago*. Qu'allez-vous en faire ?
Euh … vous écrirez votre texte en n'utilisant pas le mot « bleu(e) », bien sûr. »
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J'en reste sur le flanc, fatigué, épongé, par mon vol Paris-New-York-Chicago.
Je n'avais jamais entendu parler de ces ancêtres, dont, à ma grande surprise, j'hérite à présent. Ils ont habillé cette maison d'une belle couleur outremer qui mettait quelque peu un baume sur leurs âmes nostalgiques et édulcorait leur mal du pays breton …
Ils avaient fait le grand voyage au cours du XVIIIème siècle, vaincus par les famines, les coeurs emplis d'un immense espoir.
Ils s'étaient d'abord installés au Québec, puis avaient adopté les USA, leur civilisation, leur langue, et y avaient fait souche. Ils avaient vécu à Chicago une existence prospère, et y avaient construit cette coquette maison de bois, chaleureuse et accueillante, dont le notaire m'avait fourni la photo, bien alléchante ma foi.
J'en suis propriétaire, à présent. Mais, trop fixé à ma Bretagne où j'ai ma famille, mes enfants, mes petits-enfants qui y ont planté leur cadre de vie, je ne pourrai jamais m'exiler dans ce pays pour lequel je n'éprouve aucun attachement particulier.
Alors, que faire ? La vendre ? Ce serait une insulte à mes ancêtres …..
….. Une maison en bois … ce n'est pas si lourd, n'est-ce pas ? …
Sur des containers spéciaux, la maison a été installée sur un cargo, et … Route Europe !
J'ai procédé à ce que les Québécois avaient nommé « le grand dérangement » : retour vers la terre natale.
Mais je me promets de ne jamais rien toucher à cette maison.
Surtout pas à sa couleur.
*Il s'agit en fait de la fameuse maison bleue de Maxime Leforestier, en Californie ...
Loïc Roussain, sept. 2015.
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Que vous lisiez mon blog depuis longtemps, ou si vous venez de le découvrir,
et si vous l'appréciez, voici une (bonne) nouvelle :
Une "newsletter", une lettre d'infos en bon français ...
Je serai ravi de vous accueillir, de commenter vos publications et aussi
de les promouvoir, car elles en valent la peine, évidemment !
à bientôt
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Ma famille, dans un arbre !
Aussi loin que remonte mon arbre généalogique, je trouve une véritable panoplie de marins ou d’ouvriers du port militaire de Brest : calfats, menuisiers, cordiers, voiliers,… Il aurait donc été logique que j’exerce, moi aussi, un métier maritime, mais ce n’est pas du tout le cas. J’ai tout de même hérité de mes ancêtres l’amour de la mer.
Dans la branche maternelle de ma généalogie, on trouve des pêcheurs de Terre-Neuve, et un armateur du temps de François Ier, Jehan Ango, qui tint tête aux Anglais lors du siège du port de Dieppe. J’ai pu visiter le port de Saint-Valéry-en-Caux, d’où il était originaire, et cela m’a beaucoup rapproché de lui. En effet, je vis actuellement comme si j’en avais un souvenir plus proche, plus vivant…
Quelques autres personnages surgissent de mon arbre : Le boulanger, « rescapé de la Bérézina », le médaillé de la guerre de Crimée, le bagnard de Cayenne… J’aimerais pouvoir obtenir davantage de renseignements sur ces existences hors de l’ordinaire, et je me sens un peu fier de compter ces « gens » dans ma famille, à laquelle ils ajoutent un piquant intéressant !
On peut accéder à mon arbre généalogique grâce à ce lien :
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