• Sur le tapis de mousse

    Une feuille m’a parlé

    Je suis tu sais de ces arbres

    Qui nous parlent des bûcherons

    Du Grand Nord canadien

    Les trappeurs parcourent leur terre

    Se contant leurs belles histoires

    Et celles de leur pays

    Mon pays ce n’est pas un pays

    C’est l’hiver

    La voix est suave comme un grand mug 

    De sirop d’érable

    La cheminée est notre amie

    Elle sait le froid

    Elle sait la peur du loup

    Accueillante et rassurante

    « Mon pays », Gilles Vigneaux, écoutez ICI

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  • Clic sur l’image

    « Bientôt les loups seront à Quimper … »

    Vous voyez, les enfants, dans ce haras on rencontre de drôles d’animaux : Un cheval ? jusque là, rien d’étonnant ! Mais ce petit cochon (un marcassin ?), comment est-il arrivé là ?

    On dirait qu’il sourit. Le cheval, lui, ne demande qu’à jouer …

    Mais quelque chose vient me chatouiller la tête : une nuée d’insectes inattendus, les fameuses « bêtes à bon Dieu ». Trop mignonnes, et si jolies, d’un rouge ravissant. Et je commence à compter les taches noires, pour connaître leur âge.

    • Qui t’a raconté ça, toi ? Ce n’est pas vrai, cette histoire !

    En tous cas celui-ci est bien vrai : Regardez, au fond, à la lisière : Un loup, oui, un loup ! Mais ne fuyez pas, les enfants ! Le loup a le droit de vivre, comme tous les êtres vivants, comme toutes les plantes. Si vous avez peur à cause de toutes les fadaises qu’on répand à son sujet, eh bien éloignez-vous, laissez-le tranquille : Il était là bien avant nous !

    Vous savez, depuis que nous avons admiré les 96 loups, à Quimper, nous n’en avons plus aucune peur, n’est-ce pas ?

    Bon, d’accord, ils étaient en bronze, mais tout de même …

    Méfiez-vous, enfants et gens alentour, bientôt les loups seront en Bretagne !

    Loïc

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  • Devant mes yeux encore mi-clos je distingue un ordinateur, dont l'écran bleu vif m'agresse,

    et je sais que ça va durer toute la journée ...

    Puis plus rien.

    Je m'étais endormi, une heure est passée, je n'ai encore rien fait.

    Pourvu que le patron ne passe pas dans les parages !

    Il faut que je bouge, que je m'occupe,

    je dois, vite, ressembler à quelqu'un qui travaille.

    Une autre heure, je submerge de nouveau,

    la tête cotonneuse et la bouche pâteuse.

    Ma ramette de 500 feuilles s'est métamorphosée

    en une tribu de cocottes en papier.

    Mon patron m'en avait déposé une, en guise de modèle :

    J'ai bien travaillé.

    Loïc

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  • L'enfant ne sait ni lire ni écrire, et ni dessiner surtout, alors il a tenté de montrer ce qu'il a vu :

    Le vilain loup du Chaperon rouge, le méchant loup-garou,

    le loup quimpérois qui se cache sous sa carapace de bronze.

    La soeur de l'enfant se moque :

    "Hé, ton loup, c'est n'importe quoi. D'abord, il ne me fait même pas peur."

    Puis elle disparaît, le loup l'a croquée.

     

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  • J'ai fait un dessin (!) en suivant des consignes (points, droites, courbes ...) et je dois exprimer ce que me suggère mon imagination.

    "Chacun sa route, chacun son destin" ...

    - Sa route ? prends la tienne, petit !

    - Vers où ?

    - C'est ta route, c'est ta vie, tu décides. Je t'observe attentivement, mais ne t'attends pas de moi la moindre aide, à présent : Tu dois te déplacer, n'importe où, ou selon un itinéraire que tu auras bien programmé.

    - D'accord, Père. Je vais, pour commencer, vers cette forme ovoïde, une ébauche de visage. Un oeuf, embryon d'une vie dans laquelle je m'engage, et aussi un visage de femme, zen, rassurant. Mais bien vite je dois m'arrêter : impasse. C'était trop simple.

    J'emprunte la grande route qui va me mener peu à peu vers une montagne inconnue, barrière redoutable. Tel un coureur cycliste, je halète, je grimpe, tout en douleur. un vrai challenge. Mon humeur varie, en tous cas je me sens devenir plus fort ...

    - Bravo, mon fils, tu as gagné contre toi-même ! Continue, à présent. Et ... Tu étais seul ? reste le !

    Loïc

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  • AEIOUY

     

    Mais qui sont-elles, les voyelles, et que font-elles ?

    Elles ne sont pas des matrones, en tout cas, comme les consonnes !

    Elles tournent et virevoltent sur des ritournelles, 

    Sous le soleil ou lorsque le ciel tonne.

    N'avez-vous jamais pensé à ceci :

    Les voyelles sont souriantes, toujours, partout,

    Même sous la plume des puissants irresponsables.

    Elles sonnent joliment à nos oreilles,

    Et n'annoncent que du beau, du gentil, du bonheur,

    Légèreté, insouciance, même si on choisit un ton grave

    Et solennel, pour le A ou le O.

    Le U, lui, est autonome, souvent indépendant,

    Et hélas parfois exubérant et fantasque,

    Comme le U (ou l'U?) du Roi Ubu

    Ou celui du président Trump

    Avec sa fâcheuse tendance

    A se déguiser en Ô

    Avec un accent circonflexe qu'on ne retrouve pas

    Pourtant – ah quels coquins ces deux-là - dans le mot 

    « idiots ».

     

    « Vous n'avez pas, monsieur, évoqué le Y » !

    Bon, alors … Les yeux du Y me demandent :

    « Que radotes-tu, toi ? »

    Je ne m'y retrouve plus, plus du tout …

    Mais suis-je vraiment une voyelle, ou fais-je bande à part ?

    Cryse d'identité, donc, avec un Y, dans cryse.

     

    Ah ! Mais oui, c'est normal, j'avais oublié le I !

     

    Loïc

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  • L'araucaria, un arbre classé remarquable

    ARAUCARIA (ou « arbre au singe »)

     

    Sur cette photo, je vois …

    Au premier coup d'oeil, un museau, et deux yeux.

    Une lourde tête, à la carapace tourmentée et tortueuse. Serait-ce une tortue, ou un rhinocéros,

    ou un de ces lézards en kekchozensaure ?

    Attention : Il (ou elle) tourne la tête ! Gare aux éclats, aux morceaux de … de quoi, au fait ?

    Le pauvre, il doit souffrir, c'est atroce.

    Y a t'il un dermatologue dans la salle ?

     

    Ce fut aujourd'hui la reprise de l'atelier « l'Ecume des mots » : Rentrée joyeuse et chaleureuse, car les retrouvailles étaient à la hauteur des attentes !

     

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  •  

      

    D'abord, une info, dans "le Télégramme":

     

    Et puis des explications (?), dans "Science et Avenir":

    TRANSFORMATION. Dans notre assiette, le homard arbore une belle couleur rouge-orangée. Pourtant, avant de passer à la casserole, la carapace de l'animal est d'un bleu sombre. Un phénomène qui titille la curiosité des scientifiques depuis des dizaines d'années, sans que ceux-ci parviennent à percer entièrement le secret de cette mystérieuse transformation. C'est désormais chose faite ! Une équipe internationale  vient en effet d'identifier le processus chimique à l'origine de cette métamorphose.

    Les chercheurs savaient déjà la carapace du homard riche en astaxanthine. Ce pigment orange de la famille des caroténoïdes se retrouve chez différents crustacés, le plancton, certaines micro-algues et des poissons comme le saumon, ou même dans des plumes d'oiseaux. Chez le homard, il interagit avec une protéine, la crustacyanine, pour donner une couleur bleue qui contribue à camoufler l'animal aux yeux de ses prédateurs. Mais, à la cuisson, la protéine se délite, libérant l'astaxanthine qui, de ce fait, redevient orange. 

    Le pigment orange de sa carapace devient bleu lorsqu'il interagit avec une protéine

    La crustacyanine arrache des protons au pigment, entraînant son changement de couleur. Crédit : Shamima Begum / Physical chemistry chemical physics.

     

    THEORIES. Restait à comprendre comment l'interaction avec la protéine modifiait la couleur du pigment. Plusieurs théories avait été émises, mais des études récentes ont montré qu'elles ne permettent pas d'expliquer entièrement le changement observé. Selon John Helliwell, un chercheur de l'université de Manchester (Royaume-Uni) ayant participé à cette nouvelle étude, l'énigme a finalement été résolue. Lorsque les deux molécules sont liées entre elles, la crustacyanine arrache plusieurs protons au pigment, modifiant ainsi sa densité électronique... et par conséquent sa couleur. 

    L'attrait gastronomique pour le homard n'est pas la seule raison qui motive les scientifiques à s'intéresser à cette question. Depuis une dizaine d'années, l'astaxanthine attire en effet l'attention pour ses qualités antioxydantes, qui en font un composé d'intérêt pour la cosmétique mais aussi l'industrie pharmaceutique, avec des applications dans le traitement des maladies cardiovasculaires ou du cancer. De quoi déclencher l'appétit des chercheurs.

    Euh ... Vous n'auriez pas une aspirine ?

     
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  •  

     

    Après leur séjour à Quimper, les loups, après prolongation pour cause de bonne conduite, vont quitter notre bonne ville.
    Mais nous ne les oublierons pas, et surtout les enfants !
    Pour nous les Grands, un appel, dans "Le Télégramme" du jour, pour continuer à rêver ...
    Loïc

    Le musée du loup, au Cloître Saint-Thégonnec (29)

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  • AUTOMNE (René-Guy CADOU)


    Odeur des pluies de mon enfance
    Derniers soleils de la saison !
    A sept ans comme il faisait bon
    Après d’ennuyeuses vacances,
    Se retrouver dans sa maison !

    La vieille classe de mon père,
    Pleine de guêpes écrasées,
    Sentait l’encre, le bois, la craie
    Et ces merveilleuses poussières
    Amassées par tout un été.

    O temps charmant des brumes douces,
    Des gibiers, des longs vols d’oiseaux,

    Le vent souffle sous le préau,
    Mais je tiens entre paume et pouce
    Une rouge pomme à couteau.  

    René-Guy Cadou

    Et une rentrée, une ! Mais pas pour nous, instits - ou "professeurs d'école" en retraite !  Depuis  ... houlala, combien d'années ? nous apprécions à leur juste valeur ces vacances éternelles, que certains préfèrent nommer perpétuelles. moi je n'aime pas bien parce que ça fait un peu mortuaire ... En 1993, première rencontre des anciens combattants, juste avant la rentrée des enfants. Mais là non plus, je n'aime cette appellation qui foule la mémoire des autres, des vrais. 

    Ce week-end, quatrième rencontre, à raison d'environ une tous les cinq ans. Mais particulière, celle-ci : en 2018, nous fêtons le cinquantième anniversaire de notre entrée  dans la promotion "Héraclès" de l'Ecole Normale ! Hé oui, calculez nos âges ...

    Et tout cela dans la bonne humeur, l'évocation des (bons) souvenirs, des bonnes rigolades, des surveillants, et les rappels de nos parcours, à coups de photos et de films variés (ah, les diapos et le super8 !). Ceux qui n'ont jamais enseigné, par la suite, se font un plaisir de nous narrer leurs aventures parfois étonnantes. Deux jours complets, denses, desquels nous revenons rassasiés. Chacun va retrouver son chez-soi, chacun dans sa commune; un bel éparpillement dans ce grand département du Finistère.

    Mais la prochaine est déjà dans les têtes : 2023 ! 

    Bon courage, les élèves et les profs ! Nous pensons à vous (c'est sarcastique, ça ? mais non !)

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