• Jacques BREL, 1er janvier 1968
    Le seul fait de rêver est déjà très important. Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir et l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns. Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer et d’oublier ce qu’il faut oublier. Je vous souhaite des passions, je vous souhaite des silences. Je vous souhaite des chants d’oiseaux au réveil et des rires d’enfants. Je vous souhaite de respecter les différences des autres, parce que le mérite et la valeur de chacun sont souvent à découvrir. Je vous souhaite de résister à l’enlisement, à l’indifférence et aux vertus négatives de notre époque. Je vous souhaite enfin de ne jamais renoncer à la recherche, à l’aventure, à la vie, à l’amour, car la vie est une magnifique aventure et nul de raisonnable ne doit y renoncer sans livrer une rude bataille. Je vous souhaite surtout d’être vous, fier de l’être et heureux, car le bonheur est notre destin véritable.
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  • Bonjour à toutes et tous,
    On* m'a signalé que le texte de mon dernier texte était minuscule, au point de n'être lisible que très difficilement ...
    Donc, un retour dans la salle des machines m'a permis de rectifier le tir !
    Si vous vouliez bien m'indiquer si le résultat est à présent correct ...
    Merci !
    * Un grand merci à Dom et à Jeanne !
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  • En retraite, le Père Noël ?

    Les enfants se morfondaient au fond de l'église où les avaient traînés leurs parents. Une volée de carillons les sortit de leur torpeur ; Cette fichue messe de Noël n'en finissait pas de se terminer.
    Ces damnées cloches, ils voulaient les briser, les éclater, depuis leur découverte, un froid matin d'hiver, dans une grange oubliée. Ils les haïssaient. Mais que pouvaient-elles bien représenter pour eux ? Elles leur volait l'instant magique de l'ouverture des cadeaux... Ils avaient ainsi damné leur enfance, la livrant à l'image du garde-à-vous, ordonné par le savoir-vivre, le doigt sur le pli du pantalon. Damnée était aussi leur enfance, dont ces cloches reflétaient leurs premiers combats, échecs cuisants et déceptions.
    Déçus, dégoûtés puis révoltés par cet avenir trop sombre, ils avaient fomenté ensemble un plan machiavélique, ils s'étaient accordés pour refuser la vie horrible que leur famille leur préparait, dans ce village perdu au milieu de rien. Leur existence entière était cyniquement programmée, imperturbable. Ensemble ils feraient bloc, ensemble ils disparaîtraient.
    Les « grands » (ils avaient de douze à quinze ans) s'approchaient lentement du grand fossé, le plus froid, le plus noir, le plus infernal. Cela se passerait plus vite, leur choix n'était donc pas innocent…
    Alors les grands commencèrent à se dévêtir, posément, de manière cérémonieuse. C'était le rite. Se tournant les uns vers les autres, ils partageaient des regards absents, hallucinés. Ils furent bientôt allongés, nus, dans la boue gelée. Pas un ne se plaignait. Ils faisaient corps, résignés mais heureux. Ils attendaient.
    Alors les grands entendirent un tintement de clochettes, un bruit étouffé de galop leur parvint du ciel : ils le reconnurent immédiatement, habitués, celle-là on ne la leur ferait plus : le Père Goriot, le bien bouffi, le bien rougeaud, recommençait pour la énième fois son manège.
    Un seul enfant s'écarta des autres, le seul – car il était le plus jeune – qui « y » croyait encore : Loïc, le petit dernier. Il s'adressa à la troupe sur un ton étonnamment mature et assuré :
    « - Je n'en reviens pas… Je lui avais écrit, comme tous les ans, pour lui faire mes demandes, et voilà sa réponse, très sèche, très brève:
    - Mais... Chers petits enfants, vous ne me verrez plus jamais, ni dans les cheminées, ni dans les magasins, nulle part. C'en est assez. Trop vieux, trop mal. Pardon. Adieu. Je me retire. Comme on dit chez vous, je « prends une retraite bien méritée ». Du haut de mes cinq ans (et avec l'aide de ma maman), je lui ai aussitôt répondu, avant de sombrer dans un désespoir qui aurait pu m'être fatal… :
    Papa Noël, qu'est-ce qui t'arrive ? Tu as un coup d'mou, comme dirait mon papa ? Ou bien t'es malade ? C'est vrai que toi t'as pas d'mère Noël pour te soigner… Mais dis donc, faut pas t'laisser aller, surtout dans un moment pareil ! Secoue-toi : va voir un docteur, bois beaucoup de vin chaud, beaucoup de grogs, couche-toi plus tôt le soir, prends du sirop, et des tisanes aussi, ou j'sais plus, mais faut pas t'laisser aller : T'as encore mes cadeaux à livrer, j'te rappelle, et bientôt aussi ceux de ma p'tite sœur, qui va arriver en mars prochain, alors… Au boulot !
    D'ailleurs, tu t'ennuierais, en retraite… »

    Goriot, interloqué, essuya bientôt une larme sur sa joue boursouflée et couperosée, se moucha très fort, ce qui fit s'esclaffer certains grands…
    Comment ça, prendre ma retraite ? Mais j'y suis déjà, depuis bien trop longtemps ! Je me dégrade, je gaspille ma santé et ma vie, je grille mes dernières espérances, je gâche mes ultimes énergies !... »
    Il descendit de son traîneau, saisit une bouteille de vin rouge bien entamée, approcha le goulot près de sa barbe.
    « Arrête, Goriot ! Les grands l'avait reconnu dès son arrivée (C'était toujours le père Goriot, le Père Noël !). Kevin – qui était déjà presque un homme – s'adressa à lui d'une voix qu'il voulait ferme, affirmée et convaincante.
    « Nous te connaissons tous, Goriot. Ne pars pas en retraite : tu sais très bien ce que tu deviendrais. Ne sois pas le clochard du village. Nous avons besoin de toi : reste, nous irons te rendre visite, souvent. Tu as des tas de choses à nous apprendre ... des techniques de menuiserie–ébénisterie, tiens ! Nous pouvons t'assurer, te promettre que tu ne t'ennuieras jamais, nom de nom !
    Sans mot dire, le Père Noël offrir à Loïc un marteau et une boîte de clous.

    Puis il posa la main sur l'épaule du benjamin : « Fais-en bon usage, petit », et, se raclant la gorge : … À bientôt les gars ; Noël est passé, je prépare l'atelier pour vous ! »
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  • Un scoop : Le Père Noël prend sa retraite !


    Je n’en reviens pas … Je lui avais écrit, comme tous les ans, pour lui faire mes demandes, et voilà sa réponse, très sèche, très brève :

    « Mes chers petits enfants, vous ne verrez plus jamais, ni dans les cheminées, ni dans les magasins, nulle part. C’en est assez. Trop vieux, trop mal. Pardon. Adieu. Je me retire. Comme on dit chez vous, je « prends une retraite bien méritée ».

    Du haut de mes 5 ans (et avec l’aide de ma maman), je lui ai aussitôt répondu, avant de sombrer dans un désespoir qui eût pu être fatal … :

    « Papa Noël, qu’est-ce qui t’arrive ? Tu as un coup d’mou, comme dit mon papa ? ou bien t’es malade ? C’est vrai qu’ toi t’as pas de Mère Noël pour te soigner … Mais dis donc, faut pas t’laisser aller, surtout maintenant ! Secoue-toi : va voir un docteur, bois beaucoup de vin chaud et de grog, couche-toi plus tôt le soir, prends du sirop et des tisanes aussi, ou j’sais plus, mais faut pas t’laisser aller :

    Tu as encore mes cadeaux à livrer, j’te rappelle, et bientôt aussi ceux de ma petite sœur, qui va arriver en mars prochain, alors … au boulot ! 

    D’ailleurs tu t’ennuierais, en retraite …» *

      * : Un(e) (très) proche m'ayant donné son avis à propos de ce texte, m'a avoué le trouver trop ordinaire, simple (pour ne pas dire simplet) ... je ne vais donc pas me vexer, mais prendre en compte ses remarques, et tenter de vous en donner une autre version, plus tard.

    LOIC
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  • J'aime (vous l'avez peut-être remarqué !) l'humour qui grince, qui gémit comme la vieille carcasse du bateau en fer, qui s'ennuie. L'humour 'décalé', et/ou 'déjanté" par rapport au politiquement correct. L'humour second degré, ou sans degré, celui qui fait mal aux cons quand il s'adresse directement à eux ...

    Alors revoici Oldelaf, et sa TRISTITUDE (Merci à Gaëlle) :
    http://mytaratata.com/taratata/413/oldelaf-la-tristitude-2012

    Je vous propose - une fois n'est pas coutume - de compléter le texte d'Oldolaf par des situations de tristitude, dans le même esprit 'mi fugue/mi raison ...
    Encouragement : Je commence !
    - La tristitude, c'est quand on ne regarde que l'autre, près de moi, qui est encore plus malheureux que moi.
    - La tristitude, c'est quand on lance une idée géniale dont tout le monde rigole, non pas parce qu'elle est rigolote mais parce qu'elle est nulle. A vous ?
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  • http://www.dailymotion.com/video/x1173y_raoul-mon-pitbull_creation

    RAOUL MON PITBULL - OLDELAF 

    Mais où est-donc passée Grand-Mère ?
    Je l'ai cherchée toute la journée
    J'l'avais laissée sur l'rocking chair
    Y avait Sevran à la télé
    Mais je m'inquiète son siège est vide
    Personne l'a vue dans la maison
    A-t-elle été un peu timide
    Pour nous cacher des ambitions ?
    Est-elle partie vers d'autres terres
    Goûter aux délices des rois ?
    Chercher des jades en montgolfière ?
    Mon grand fiston m'a dit : "J'crois pas..."

    C'est Raoul mon pitbull
    Qui l'a trouvée appétissante
    C'est Raoul mon pitbull
    Il est gentil mais quelle descente !
    Il aime jouer, il est cool
    Mais s'il a un p'tit creux dans l'ventre
    Il te croque dès que tu rentres

    C'est Raoul mon pitbull

    Bon, je l'avoue, ça m'a fait drôle
    D'imaginer un tel carnage
    Mais on va pas le mettre en taule
    On s'y fera, y a l'héritage !
    De toutes façons, elle était vieille
    Et puis elle me battait au scrabble
    Elle avait une tête de sharpeï
    Et ses cadeaux étaient minables
    Mais il faut qu'j'aille prév'nir Gisèle
    C'était sa mère à elle tout d'même
    Je crois qu'elle essuie la vaisselle
    "Attends Papa y'a un problème..."

    Y a Raoul mon pitbull
    Qui l'a trouvée appétissante
    Y a Raoul mon pitbull
    Il est gentil mais quelle descente !
    Il aime jouer, il est cool
    Mais s'il a un p'tit creux dans l'ventre
    Il te croque dès que tu rentres
    C'est Raoul mon pitbull

    Ah oui mais là ça d'vient pénible
    Si on n'est plus tranquille chez soi
    On va l'emm'ner dans un chenil
    Et on prendra un chihuahua
    Non le plus grave dans cette affaire
    C'est qu'c'est bientôt l'heure du dîner
    Et je n'sais pas ce qu'on va faire
    Maint'nant qu'ta mère s'est faite bouffer
    Va chercher ta p'tite soeur Anne-Lise
    On va aller dans un "drive in"
    "Attends, papa, il faut qu'j'te dise...
    - Ah non, c'est bon, je crois qu'j'devine..."

    C'est Raoul ton pitbull
    Qui l'a trouvée appétissante
    C'est Raoul ton pitbull
    Il est gentil mais quelle descente !
    Il aime jouer, il est cool
    Mais s'il a un p'tit creux dans l'ventre
    Il te croque dès que tu rentres
    C'est Raoul ton pitbull

    Non, non, non, non !
    C'est Hubert ton cocker
    Qui voulait pas s'trouver en reste
    C'est Hubert ton cocker
    Avec Raoul ils se détestent
    Il voulait rester fier
    Et avoir sa part du gâteau
    C'est normal, il a l'sang chaud
    C'est Hubert ton cocker

    Tiens voilà qu'ça sonne à la porte
    Qui c'la peut être à cette heure-ci ?
    C'est p'têt Maman ? - Non, elle est morte !
    C'est la voisine Madame Petit.
    Elle dit qu'elle a pendant des heures
    Entendu des cris dramatiques
    Qui lui ont déchiré le coeur
    Et qu'elle voudrait app'ler les flics
    - Mais entrez donc, dehors il gèle
    Il fait meilleur dans le salon
    Pendant qu'on vous sert un cocktail
    Raoul sera votre compagnon...

    C'est Raoul not'pitbull
    Qui l'a trouvée appétissante
    C'est Raoul not'pitbull
    Il est gentil mais quelle descente !
    Il aime jouer, il est cool
    Mais s'il a un p'tit creux dans l'ventre
    Il te croque dès que tu rentres
    C'est Raoul not'pitbull

    C'est Raoul not'pitbull
    Qui l'a trouvée appétissante
    C'est Raoul not'pitbull
    Il est gentil mais quelle descente !
    Il aime jouer, il est cool
    Mais s'il a un p'tit creux dans l'ventre
    Il te croque dès que tu rentres
    C'est Raoul not'pitbull
    C'est Raoul not'pitbull
    C'est Raoul not'pitbull !
    ===========
    "Créez votre animal extraordinaire.
    Imaginez une poésie en exprimant : ce qu'il sait faire, à quoi il ressemble, en quoi il est extraordinaire."

    Stanislas

    Stanislas la p'tite sourasse
    Elle n'aime pas si on la lasse
    Elle sait faire de la bouillasse
    Tout au fond de sa crevasse

    Stanislas la p'tite sourasse
    M'a tout l'air d'une souris
    Et parfois quand je l'embrasse
    Elle aime bien si je souris

    Stanislas la p'tite sourasse
    Adore faire la cuisine
    Elle m'a servi sa bouillasse
    Tout au fond de notre lit
    Loïc

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  • Une grande, grande feuille, 
    avec des centaines (au moins !) de mots … 
    Et je dois en choisir dix, « au hasard »,
    puis écrire un texte de six lignes en utilisant, bien sûr, ces mots … Fastoche ? On y va !

    Mes dix mots : reflet – enfance – fossé – briser – froid – cloches – damner – découverte – soleil – damné.

    Ces damnées cloches, ils voulaient les briser, depuis leur découverte, un froid matin d'hiver, dans la grange oubliée. Ils les haïssaient. Mais que pouvaient-elles bien représenter pour eux ?
    Ils avaient aussi damné leur enfance, reflet de leurs premiers combats, échecs cuisants et premières déceptions.
    Le soleil teintait d'un glacial bleu pétrole le fossé où ils iraient bientôt se perdre...   *

    *: Sur mon brouillon cela faisait bien six lignes, si, promis, juré !!!
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  • « Moi, je voudrais avoir moi aussi mon nom dans le journal sans avoir tué personne.
    Comme lui : regardez-moi un peu ce zigoto …
    -       -  Oui, il n’a que ça à faire, faut croire !<o:p></o:p>
    -        - Et encore, capable, encore en plus, de se faire payer, le mec ! quel culot !<o:p></o:p>
    -        - Mais … il faudrait au contraire le remercier, non ? Il nous fait un grand cadeau, une belle offrande.<o:p></o:p>
    -        - Un cadeau, cette planche aux dimensions d’un lit ? qu’il reste dans le sien, de lit, chez lui : le résultat sera le même !<o:p></o:p>
    -        - Un cadeau, je vous dis : Cet homme accomplit là un exploit.<o:p></o:p>
    -        - Un exploit ? rester à vingt mètres au dessus du sol, à nous lorgner, tu parles d’un exploit ! Il suffit de ne pas être sujet au vertige …<o:p></o:p>
    -        - Je parlais de la prouesse de nous faire oublier nos affaires courantes – si vitales, si indispensables -, nos obligations, nos courses effrénées vers un triste traintrain, et les automatismes qui génèrent et gèrent nos existences où le choix personnel et le libre-arbitre n’existent plus.<o:p></o:p>
    -        - Ah, tiens donc, vous êtes de son côté, vous ?<o:p></o:p>
    -        - Il ne s’agit pas d’être d’un côté ou de l’autre, mais, pour lui, de nous aider à parvenir à la communication, à la rencontre. Ce n’est pas une provocation, ni une protestation, encore moins une manifestation. Juste une interpellation. Gratuite.<o:p></o:p>
    -        - De « l’art », alors ? oh …et puis, nous, on s’en fout, après tout …<o:p></o:p>
     - Mais regardez, regardez l’horloge : Je viens de passer une demi-heure ici, à l’arrêt. Je n’ai même pas vu que les aiguilles continuaient à tourner. Merci, monsieur. »


    Paris : l'artiste Abraham Poincheval va passer sept jours perché à 20 mètres du sol<o:p></o:p>

    Lundi 26 septembre, Abraham Poincheval va s'installer pendant une semaine sur un mât installé sur le parvis de la Gare de Lyon. Un camp d'altitude en plein Paris pour changer de point de vue sur les hommes.<o:p></o:p>




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  • Cette porte est condamnée, vraiment ? Elle semble pourtant en bonne santé ; son bois est sain; pas de trous de vers, ni de mérule. Alors, pourquoi craindre une fin prématurée ?
    Elle est très bien située, au sein du XVIème arrondissement de Paris. Malgré cela elle est condamnée à porter tous les tracts politiques, les prospectus publicitaires, les rendez-vous amoureux. Elle fut longtemps celle qui portait toutes les nouvelles de la vie du quartier, mais seul un discret morceau de Scotch symbolise encore ce rôle.
    Elle a finalement été condamnée à rester fermée, car elle enlaidissait outrageusement, créant le scandale, le fief le plus huppé de la capitale. Condamnée pour oser incarner une verrue choquante, indécente, indécente, surtout lorsqu'un SDF s'y love...
    Damnée, elle ne sera même pas recyclée en confessionnal : Sa grille fut trop souvent le témoin d'aveux intimes, de belles promesses, de disputes: Elle risquerait de transmettre des mauvaises ondes...

    Bannie, elle l'est déjà. Condamnée à ne plus être une porte, elle croule sous nos déceptions, nos élans bloqués, nos fuites vers le futur ou vers nos refuges, sous l'abri de nos porches désormais déserts.
    Loïc
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