•                          Brumes voluptueuses de nos

     Amours-tempêtes,

     Témoins voilés de tes sourires irisés…

     Exaltation du goéland survolant le quai,

     Amer guidant la proue,

     Usurpation naturelle de la mer en floraison ...


    Loïc, mai 2002

    Esperanto : Tiu texto ne tradukebla estas, cxar estas akrostiko :
    Cxia lineo komecigxas per la unua letero de la vorto "bateau" (boato).
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  • Combien, combien encore…

    Bien placé, aux premières loges, en Finistère,
    Aux bonnes places, pour assister
    Aux désastres, aux naufrages
    Des pêcheurs, des marins de la Royale, des matelots du commerce.
    Type du bateau, cargaison… ?
    Tout le monde ne s’en fout pas, non !
    Pas l’armateur, qui n’était pas présent.
    Ni le capitaine, qui a fui son navire,
    Ni la famille du naufragé, non.
     
    SNSM
    Société Nationale des Sauveteurs en Mer
    HSB
    Hospitaliers Sauveteurs Bretons, c’était mieux.
    La SNSM sauve d’abord l’homme,
    Puis l’embarcation, car elle sera dangereuse pour la navigation.
    « La mer n’est pas méchante »,
    A dit Jacqueline Tabarly,
    en guise de consolation.
    On a répandu ses cendres en mer,
    Mais pas celui de milliers d’autres.
    Tentent de faire le deuil du péri en mer.
    Mais là aussi les décors des bars
    sont faits des étagères des cabines ;
    Injure à la mémoire ?
    Pas dans la culture maritime.
    Décombres macabres
    Des corps engloutis
     Retrouvés défigurés,
    Vandalisés, violés,
    Roches, crabes…
    Décompte de celui des naufrages
    Qui aura fait le plus de victimes.
    Comme pour les accidents,
    Les attentats, les génocides,
    « Celui qui en a le plus est le plus important »,
    Cela devient un jeu, les pauvres autres sont oubliés.
    Décompte… Et ce bar d’Ouessant où s’affiche la carte
    des « naufrages autour de l’île »…
    J’en ai vu si peu, mais honte,
    à vomir, on ne s’en remettra jamais.
    Pleure, plains-toi, révolte-toi,
    Manifestations, ce n’était pas écrit, ce n’est pas le destin !
    Enfin, la création du rail d’Ouessant.
    J’en ai vu si peu !
    Olympic Bravery,
    Amoco-Cadiz,
    Erika ...
    à Portsall, la plaque commémorative du naufrage de l'Amoco Cadiz

    Ancre de l'Amoco Cadiz




    J’ai vu Éric, qui entrait au port
    de Bénodet, trois jours avant de
    « faire son trou dans l’eau ».
    Oceano Nox … (voir ici
    « combien de marins, combien de capitaines… »
    – Combien, combien de…
    Est-ce donc si important, « combien » ?

    ESPERANTO : 


    Por "Krokizantoj de vortoj" Kiom, kiom pli?

    Kiom, kiom pli ...

    Bone metitaj, unua mano, en Finistère,
    Gxustaloke, ĉeesti
    Katastrofoj, vrakoj
    Fiŝistoj, maristoj de la Reĝa, komercmaristoj .
    Tipo de ŝipo, kargo ...?
    Ĉiu ne fajfas, ne!
    Ne la mastro, kiu ne ĉeestis.
    Nek la kapitano, kiu fuĝis sian ŝipon,
    Nek la familion de la dronita, ne.
     
    SNSM
    Nacia Socio de Salvamento ĉe Maro
    HSB
    Savantoj hospitalaj Britonaj, ĝi estis pli bona.
    SNSM unua ŝparas viro,
    Tiam la boato, ĉar ĝi estos danĝera por la navigacio.
    "La maro ne estas malbona"
    Diris Jacqueline Tabarly,
    kiel konsolo.
    Lia cindro estis disvastigitaj sur maro,
    Sed ne miloj.
    Ĉe Ouessant, la krucoj de Proella
    Provante ekfunebros la pereintaj sur maro.
    Sed denove la aroj de stangoj
    bretoj estas faritaj el la kabanoj;
    Insulto al la memoro?
    Ne en mara kulturo.
    Skombroj macabra
    Korpoj glutita
     Trovita malbeligita,
    Vandaligitaj, perfortitaj,
    Rokoj, kraboj ...
    Unu kalkulo de vrakoj
    Kiu faris la plej viktimoj.
    Kiel por akcidentoj,
    La atakoj, genocidoj,
    "Kiu ajn havas la plej estas la plej grava"
    Ĝi fariĝas ludo, la alia malriĉa forgesiĝas.
    Grafo ... Kaj tiu trinkejo Ouessant kie la karto montras
    la "vrakoj ĉirkaŭ la insulo ..."
    Mi vidis tiom malmulte, sed honto,
    vómitos, ĝi neniam rekuperis.
    Vi kriu, plendu,ribelu
    Eventoj, ne estis priskribitaj, ne estas destino!
    Fine, la kreo de Ouessant relo.
    Mi vidis tiom malmulte!
    Olympic Bravery,
    Amoco Cadiz,
    Erika ...
    Portsall, la memorigo plako de la sinko de la Amoco Cadiz

    Ankro de la Amoco Cadiz













    Mi vidis Eric alvenanta al haveno
    Bénodet, tri tagoj antaŭ
    "Fari truon en la akvo."
    Oceano Nox ... ( vidu ĉi tie
    "Kiom da maristoj, kiom da sxipestroj ..."
    - Kiel, kiel ...
    Ĉu tiel grava, "kiom"?
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  • L'"écume des mots", atelier d'écriture en chair et en os, nous faisons régulièrement des sorties-découverte, qui nous inspirent grâce à des consignes et des voies d'inspiration.
    Cette fois : Rencontre avec Alexandre Séon, au musée des Beaux-Arts de Quimper.
    Nous devons évoquer ce que nous inspire ce portrait, 
    qui est celui de notre oncle, 
     jamais vu jusqu'alors ...
    ..................................................

    Mon oncle.
    Ton oncle, quand tu le verras, tu tomberas des nues ! Nous l’avons d’ailleurs invité pour te le présenter.

    Depuis mon enfance, sa compagne, Tatie, m’a fait découvrir les œuvres de ses loisirs : un superbe circuit de chemin de fer miniature qui couvre le sol de la chambre d’enfant, vide. Belle reproduction du premier transsibérien , ses aiguillages, ses voitures enneigées, les voyageurs qui montrent leur bout du nez hors de la fenêtre, dans l’air glacial. Ce circuit occupe tous ses moments libres, au point d’oublier régulièrement ses obligations « bassement terre-à-terre ».

    Il est horloger-bijoutier, et en présente les outils, la précision, la minutie, la patience, et l’exigence du travail bien fait. Un authentique modèle vivant, un exemple de mode de vie.

    Mais le voici soudain, entrant en coup de vent. Il est aux antipodes de l’homme que j’imaginais : Il n’a rien du petit homme frêle, les lunettes rondes sur le nez, la loupe à l’œil. Grand, solide gaillard dont la grande blouse de travail m’impressionne, mon gentil oncle, c’est Raspoutine … Ah ! quand l’imagination vous joue des tours …

    Mais le prénom de mon oncle est, tout bonnement, Pierre. On ne m’a jamais dit que c’était Joséphin, un certain fondateur d’un certain mouvement ou religion Rose-Croix. Je n’y comprends rien, les petits trains, ou les messes occultes ? après tout, pourquoi pas ? avec tout de même de l'organisation : pas les deux simultanément, cela ferait désordre, non ?

    Joséphin Raspoutine, ça allait bien ensemble, pourtant.

    Patatras.


    Loïc

    ESPERANTO : 

    Kunveno kun Alexandre Seon, la Museum of Fine Arts en Quimper

    La "ŝaŭmo de vortoj," skriblaborejon , ni regule malkovras de eligoj, 
    kiuj inspiras nin per instrukcioj kaj inspira manieroj.
    Tiu tempo: Kunveno kun Alexandre Seon, en la Museum of Fine Arts en Quimper.
    Ni devas diskuti, kion inspiras nin tiu portreto, 
    kiu estas tiu de nia onklo, 
     neniam vidita antaŭe ...
    ..................................................

    Mia onklo.
    Via onklo, kiam vi vidos lin, vi falos el la cielo ! Ni ankaŭ invitis por prezenti al vi.

    Ekde infanaĝo, lia kunulo, onklinon, enkondukis min al la verkoj de siaj hobioj: bela modelo fervojo cirkvito kovranta la plankon de la infana ĉambro, malplena. Bela reprodukto de la unua Trans-Siberian, lia ŝaltiloj, neĝa aŭto, pasaĝeroj, kiuj montras ilian nazon el la fenestro, en la glacia aero. Tiu cirkvito tenas sian tutan liberan tempon al la punkto de forgesante sian regulaj devoj "malsupren-al-tero."

    Estas horloĝisto kaj juvelisto, kaj prezentas la iloj, precizeco, solideco, pacienco, kaj la postulo por laboro bone farita. Aŭtentika vivanta modelo, ekzemplo de vivstilo.

    Sed ĉi tie subite enirante ventego. Estas homa ne laux mi imagis: Ĝi havas nenion nefortikan vireton, rondaj okulvitroj sur la lupeo por la okulo. La vasta kitelo impresas min, mia dolĉa onklo estas Rasputin ... Ha! kiam imagpovo trompi sur vi ...

    Sed la nomo de mia onklo estas, simple, Petro. Mi neniam diris ke estis Joséphin, fondinto de religia movado aŭ Rosicrucians. Mi ne komprenas, malgrandaj trajnoj, aŭ la occultaj masoj? post ĉio, kial ne? kun ĉiuj samaj organizo: ne ambaŭ, kiu volus salaton, dekstra?

    Joséphin Rasputin, ĝi iris bone kune, kvankam.

    Patatras.

    Loïc
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  • "Fontarrabie est une commune du Guipuscoa dans la communauté autonome du Pays basque en Espagne située à la frontière française sur la rive gauche de l'estuaire de la Bidassoa, en face d'Hendaye, avec Irun, Pasaia et Lezo pour voisins." 

    Ce qui  m'intéresse a priori, dans cet article de Wikipedia, est ceci : en Français Fontarrabie, en espagnol Fuenterrabía ("fond sableux"), en basque Hondarribia. Les Basques (espagnols ou français ? non, les Basques !) ont en effet décidé, assez récemment, de restituer à cette commune son nom originel. J'y suis sensible à titre de Breton (même non bretonnant), car chez moi aussi on a "traduit" jadis certains noms en français, souvent de façon assez loufoque ! un exemple : Le nom breton "Kroazhent" signifie un carrefour; on a cru bon de le traduire par "croissant" (au beurre ?). Si encore on avait pensé à "croisement", ou (mieux ?) "Croix ... suivi du nom du lieu-dit", cela aurait été plus correct.
    Mais les technocrates sont là pour l'être, pour ne pas savoir écouter les avis des "autochtones indigènes" ! On passe, on décide, on est un rouleau compresseur des cultures régionales.
    Alors, les gens du coin (les "imbéciles qui sont nés quelque part" ?) s'accrochent, se démènent, mais ... "La langue de la République française est le français", dit la sacro-sainte Constitution. La France est un des derniers pays européens à ne pas avoir signé la Charte des langues et cultures régionales.

    Tout ceci pour me demander : "Mais que fait cet homme ?". Je l'ai aperçu, juste avant de déclencher une prise de vue, et j'ai attendu, pressentant un "truc à faire". Oui, même en voyage, j'ai mon blog en tête !


    Le visage de cette personne est flouté (respect du droit à l'image)
    Et cela commence à vagabonder dans ma tête, à imaginer, à fantasmer ... Cet homme, manifestement, se cache. Il fuit, comme son regard. Peur ? non. Mais l'inquiétude de celui qui ne veut pas, dans cette petite ville, être reconnu. Il fait sans doute partie, certainement même, d'un de ces groupes politiques indépendantistes ou pour le moins autonomistes, qui désirent peut-être "continuer la lutte", ne pas déposer les armes. Il est de ce peuple fier, qui veut rester debout. Et il va là participer, dans une maison discrète (juste plus haut que le restaurant) à une de leurs rencontres. 
    Soudain, il s'approche de moi ! L'air menaçant, il m'adresse la parole, en grognant. Il parle basque, le basque que l'on entend en grande majorité ici. Avec les quelques mots que je connais en espagnol, je lui explique ce que je fais là, montrant les maisons, mon appareil-photos ... 
    Il me répond brièvement... en français (il déteste certainement la langue de "l'occupant"), me fait comprendre que "c'est bon, mais passez votre chemin".
    Je ne demande pas mon reste, et descends cette rue, infréquentable !
    Ma curiosité est la plus forte : Je jette un regard en arrière. Il s'est effectivement glissé dans la maison. Il faut que je m'éloigne, pour ne pas passer pour un espion.
    Des cris de joie, des rires, se font entendre tout à coup. Puis des bruits d'embrassades, des paroles qui se passent  de traduction ... Dulcinée !
    ................................................. 






     
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    26 commentaires
  •  Une belle visite, des découvertes, des oeuvres qui nous "parlent", nous émeuvent au plus profond de nous, sans pouvoir (ni vouloir) l'expliquer : Pas d'explication, l'émotion et le plaisir, tout simplement.

    Une exposition unique internationale, dans cette petite ville de Landerneau, au Fonds Hélène/Edouard Leclerc (oui, "l'épicier de landerneau" !)
     ....................................................
    Artiste majeur du XXe siècle, Alberto Giacometti (1901-1966) a produit une oeuvre à dimension universelle, dans l'espace mythique de son atelier de Montparnasse à Paris.
      • Résultat d'un travail de recherche dans les collections et les archives de la Fondation Giacometti et d'une nouvelle campagne de restauration, cette exposition inédite a été conçue spécifiquement pour l'espace du Fonds Hélène & Édouard Leclerc.
        Des œuvres de la période pré-surréaliste et surréaliste à celles de la maturité centrées sur la figure, elle propose une relecture originale d'une trajectoire artistique sans équivalent. A la fois chronologique et thématique, le parcours présente les grands axes du travail à travers des œuvres iconiques de chacune des périodes, mais aussi des travaux inédits ou rarement exposés. Une évocation de l'atelier est proposée au centre de l'exposition.

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    6 commentaires
  • Pour les Croqueurs de mots, sur le thème de la mer :
    Une surprenante découverte sur le site de l'INA :
    Notre Eddy Mitchell national chante "La mer", de notre non moins national Charles Trenet ! Nous sommes le 9 décembre 1963 ....
    Et cela dans un style tout à fait sixties, bien balançant : On le reconnaît à peine !
    En tous cas, bien agréable à écouter, dites donc. Et surtout : Toute la poésie de cette merveilleuse chanson est respectée ...
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    12 commentaires

  • Voici Sarlat, cette belle ville du Périgord, que nous avons eu un grand plaisir à (re)découvrir. Beaucoup de jolis coins non encore connus, et nous avons, particulièrement, retenu l'initiative de la "boîte à lire", nommée ailleurs le "passe-livre" (à la différence que le passe-livre suggère de laisser "son" livre (qui du même coup n'appartient plus à personne) n'importe où, à disposition de tout passant : 
    Excellent !
    (à vous, ensuite, de remplacer - ou pas - le livre par un autre que vous désirez faire connaître)
    Cette action s'appelle le "bookcrossing" outre-Manche.

     Notre album-photos de SARLAT, ICI

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    17 commentaires

  •  Vierge des mers, pourquoi ?

    Tous les marins du monde

    s’y retrouvent ! Alors…

    Trois mois de navigation,

    trois mois à terre. On s’occupe …

    Mais est-ce bien une terre, Ouessant ?

    Un bateau, des retraités, au bord de l’eau,

    Ils pêchent, l’eau leur manque,

     Ils y ont passé leur vie.

    Une terre ? Oui, pour les « doryphores »,

    Les touristes, les envahisseurs,

    Et aussi pour les quelques fonctionnaires

    Qui persistent -pas le choix- à y demeurer :

    Employés de mairie, etc.

    Etc… ? Lesquels ? Ah oui ! l’instit.

    Balancé là… Pas à se plaindre :

    Il avait postulé –premier poste- pour la circonscription « Brest 5 »,

    Ouessant en fait partie. Perdu !

    Enez Eussa, mauvaise pioche,

    Têtes de pioche, ces enfants-rois,

    « Avenirs de l’île »,

    Passés vite fait sur le continent, tu parles !

    Tout va bien, c’est l’été indien du coin :

    La côte carte postale,

    Les phares, les balises,

    Oh-que-c’est-beau-magnifique-Bretagne,

    Photos, balades en mer, horizon-torticolis…

    Octobre : plus un chat.

    Pluie. Ennui. Pluie. Vent. Ce vent …

    Le vélo n’avance pas.

    Tour de l’île, encore un puis un autre.

    Le cinéma a fermé, restent les bistros.

    Anxieuse attente du samedi :

    Mer trop forte, pas de bateau.

    Rempile pour la semaine prochaine … Même pas sûr.

    Longues soirées solitaires

    à la maison Jeanne d’Arc, « logement de fonction » sinistre.

    Franco agonise, sans fin,

    Qu’il en chie.

    Premier anniversaire de Giscard,

    Qu’ils en chient.

    Autres mondes. Moral en berne, les abysses.

    Vierge des mers,

     Mon cul.

    Loïc

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    15 commentaires
  • La SALAET propose le spectacle créé l'an dernier à Quimper 
    "Brocéliande et autres poèmes"
    le 18 juillet à 18h à Ty-Théâtre (près de Quimper)
    et le 22 juillet à la chapelle de la Ville-close, à Concarneau.

    Le site de la SALAET : ICI 
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    2 commentaires
  • Bonjour, j'ai une question, provenant d'un bloggueur qui voudrait bien poster un commentaire à la suite d'une de mes publications.
    Au moment de cliquer pour valider le commentaire, apparaît une pub (toujours la même), voir le copie d'écran ici :





    Vu mes connaissances informatiques ... Help ! comment corriger cela ? j'ai déjà conseillé l'installation de adblock, mais la personne l'a déjà ... et c'est la première fois que cela arrive.
    Pour ne pas encombrer ou déranger, prière de me répondre sur "pour nous contacter, dans la rubrique de la colonne de gauche. Et merci d'avance, car je compte sur vous !
    LOIC
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    6 commentaires


  •  
     Qui se plaignait – osait se plaindre ! – il y a peu, des cris des mouettes ? de ces pauvres et jolis oiseaux qui expriment tout simplement leur bonheur et leur joie de vivre ? Bon, leur fringale aussi, je vous l’accorde !
    Je vous rassure : cela n'est rien. Allez vous promener au nord de la presqu'île du Cap-Sizun, près de la Pointe du Raz, en un lieu nommé « Réserve naturelle du Cap-Sizun » : Non, ce n'est plus un cap, c'est une péninsule–capharnaüm, un enfer… de bruit ! Mais seulement de bruit, de cris de toutes sortes. Car, en fait, soyons sérieux, c'est un vrai paradis, une étape de salut, un lieu de protection, adopté à vie par tous ces oiseaux en danger. Ici ils peuvent se reposer après les migrations, et faire perdurer l'espèce.
    Munissez-vous de bonnes chaussures, de patience, mettez-vous bien dans le crâne la règle d'or du silence. Silence, car tous risquent de s’envoler de leurs refuges dans la roche, pour disparaître et ne plus jamais revenir. « Dommage » (pas pour la photo, mais pour leur tranquillité). Quand on y est, on se poste (les jumelles sont les bienvenues), on se tait, on profite, on jouit de ce spectacle ... Mouettes tridactyles, goélands bruns, fulmars, hérons, guillemots, fous de Bassan, cormorans huppés, aigrettes… Plusieurs milliers !
    L'aigrette, une autre espèce (à protéger ?), un drôle d'oiseau, lui, qui a repris son service de Bénodet aux îles, chargé de visiteurs. Pas la même beauté… et le bruit des moteurs couvre même parfois ceux des mouettes et des touristes !

     La réserve naturelle du Cap-Sizun : ICI
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  • Je m'y suis laissé prendre pendant longtemps : "Tiens, j'aime bien ce chant de marin, chanté par Michel Tonnerre ..." Mais il est DE lui, ce chant, ai-je fini par apprendre !
    Il connaissait bien Groix, au large de Lorient, où beaucoup d'îliens portent ce nom de famille qui flotte au vent comme un drapeau, et roule comme une déferlante.
    Il a eu une vie très mouvementée, a navigué sur tous les océans. Il en a rapporté la houle, dans la face et dans le coeur, a écrit de belles chansons "de marins" dont on jurerait qu'elles datent des XVIIIème et XIX siècles.
    Ici non plus on ne fait pas dans le folklorique ou dans le gnangnan pleurnichard ! On y trouve la pudeur des chants d'un homme sensible, émouvant, humain en un mot. En français, une complainte. En breton, une gwerz (des gwerziou) ...

    Mon p'tit garçon

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    9 commentaires
  • Rencontre avec des Ecrivains 

    Le jardin des Auteurs dans le Jardin de l'évêché le samedi 11 juillet de 9h30 à 21h30  (gratuit) (En présence d'une vingtaine d'auteurs)

    Le samedi 18 juillet : Atelier à Crozon de 10h à 12h
    Chez Nicole  au 18 rue Graverau (10 euros)

    Promenade d'écriture le mercredi 22 juillet de 14h à 16h à
    Pont-Croix. Rendez-vous devant la bibliothèque (10 euros)

    Stage d'écriture le 24 et 25 juillet à L'écrithèque 27 rue de kergestin à Quimper  de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 16h30
    (120 euros les deux journées)   

    Et Atelier  tous les jeudis au Manoir de Squividan  à Clohars Fouesnant de 16h à 18h pendant l'été ( Gratuit)

    Précisions : Nous sommes une association et notre but est de permettre à chacun de vivre ces instants d'écriture aussi pour ceux qui auraient des difficultés d'argent (sans emploi par exemple) nous pouvons proposer des tarifs réduits)
    N'hésitez pas à nous le faire savoir. 
    www.ker-hars.fr
    www.sculpturedecriture.sitew.com
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    2 commentaires



  • Les « penn sardin », chant des sardinières de Douarnenez.

    Toujours sur les croqueurs de mots : Cette fois nous choisissons un poème ou une chanson sur le thème de la mer, et nous disons pourquoi nous l’aimons.

    …………………………………

    La mer est (en cette période de vacances, particulièrement) synonyme de liberté, de temps libre… Mais encore aujourd’hui, du moins en Bretagne, elle est aussi (surtout ?) la mère emblématique de ces métiers spécifiques, de ces emplois directs ou indirects, du marin-pêcheur au mareyeur et au vendeur des halles, du matelot mécanicien au fourrier, au bosco, au pilote de l’Aéronavale… Une liste infinie.

    Dès que les luttes sociales dans le milieu maritime sont évoquées, j’ai en tête la « grande grève » de 1924 après celle de 1905 des ouvrières d’usine (penn sardin) de Douarnenez, la première commune française –  tout de même – à avoir par la suite, élu un maire communiste. Tout est expliqué ici.

    Claude Michel, avec sa gouaille et sa voix un peu éraillée, a composé cette chanson pour revendiquer haut et fort, fièrement surtout, son appartenance à ce milieu : militante sociale, et militante féministe. « Ce que je déteste par-dessus tout ? les machos ! » (À 80 ans, elle en a certainement connu plus d’un, dans sa jeunesse). Accordéon diatonique, harmonica, nous voici dans les chants de marins ? Non, pas tout à fait, car ici ce n’est pas le folklore des chants de travail (à hisser, à tirer, à ramer…). Nous sommes dans la revendication, la lutte sociale que n’ont pas forcément menée tous ces travailleurs de la mer, par empêchement, par ignorance, par manque de force…

    Très souvent, les marins au long cours emportaient pour leur voyage un harmonica, ou pour les moins pauvres, un diato. On répétait alors des chants connus sur tous les ponts, et souvent internationaux. Ou alors, certains créaient de nouvelles chansons sur une musique déjà existante, lorsqu’une occasion se présentait : événement particulier à bord, bagarre, escale mouvementée...

    À défaut d’être en tous points le reflet du travail de la vie à bord ou dans l’usine, ces chants respirent l’ambiance de l’époque, l’état d’esprit, parfois la joie d’être ensemble, mais la souffrance surtout.



    Penn Sardin

    Une chanson écrite par Claude Michel et composée par Jean-Pierre Dovilliers, parue sur l'album "Toi mon accordéon" et qui raconte la célèbre grève des sardinières de l'usine Carnaud en 1924, symbole de la prise d'autonomie et de l'engagement des femmes, symbole de l'histoire du Finistère (Article 1 - Article 2).
    Il fait encore nuit, elles sortent et frissonnent,                                           
    Le bruit de leurs pas dans la rue résonne.

    Refrain :
      Écoutez l' bruit d' leurs sabots
      Voilà les ouvrières d'usine,
      Écoutez l' bruit d' leurs sabots
      Voilà qu'arrivent les Penn Sardin.

    À dix ou douze ans, sont encore gamines
    Mais déjà pourtant elles entrent à l'usine.

    Refrain

    Du matin au soir nettoient les sardines
    Et puis les font frire dans de grandes bassines.

    Refrain

    Tant qu'il y a du poisson, il faut bien s'y faire
    Il faut travailler, il n'y a pas d'horaires.

    Refrain

    À bout de fatigue, pour n' pas s'endormir
    Elles chantent en chœur, il faut bien tenir.

    Refrain

    Malgré leur travail, n'ont guère de salaire
    Et bien trop souvent vivent dans la misère.

    Refrain

    Un jour toutes ensemble ces femmes se lèvent
    À plusieurs milliers se mettent en grève.

    Refrain :
      Écoutez claquer leurs sabots
      Écoutez gronder leur colère,
      Écoutez claquer leurs sabots
      C'est la grève des sardinières.

    Après six semaines toutes les sardinières
    Ont gagné respect et meilleur salaire.

    Refrain

    Dans la ville rouge, on est solidaire
    Et de leur victoire les femmes sont fières.

    Refrain

    À Douarnenez et depuis ce temps
    Rien ne sera plus jamais comme avant.

    Refrain
      Ecoutez l'bruit d'leurs sabots
      C'en est fini de leur colère,
      Ecoutez l'bruit d'leurs sabots
      C'est la victoire des sardinières.



    Loïc
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    14 commentaires
  • Chez les "Croqueurs de mots" : Rendez un hommage  un océan, ou une mer ...
    ......................................



    Mer courage.

    Si je devais te rendre hommage en un seul mot, Manche, ce serait « courage ».
    Je t'ai toujours connue, tu fais partie de ma famille, car j'ai grandi chaque mois de juillet, de ma naissance à mes 14 ans, dans des vacances merveilleuses à trente kilomètres de Brest, notre port d'attache.
    Tu n'étais alors que soleil, plages, jeux…
    La Manche, the Channel, Mor Breizh, oui, mais toujours la même, indomptable et fougueuse : le passage maritime le plus fréquenté au monde est un boulevard encombré, où chacun doit en permanence prendre garde aux courants (le Fromveur, entre Ouessant et le continent, l'Iroise, à l'entrée de la rade de Brest, ...). Attention aussi aux collisions ! L'Abeille Bourbon, l'un des plus gros remorqueurs qui soient, et le Phare du Four, veillent. Un nom prédestiné, dans ce lieu face à Porspoder, où les vagues gigantesques, et les tourbillons du diable sont un véritable tambour de machine à laver.
    Tu exprimais un courage immense en roulant tes eaux violées, outragées, et je me tenais debout, immobile et figé de stupeur, indigné, au bout de la Presqu'île Saint-Laurent, en 1978, lors de la catastrophe puante et gluante de l'Amoco Cadiz. Tu as, Manche, partagé avec nous une grande part de ton courage et de ta dignité, pour nous aider à surmonter l'ignoble.
    Tout est aujourd'hui, voudrait-on nous faire croire, bien réglé, sécurisé, bien comme il faut, dans le Rail d'Ouessant.
    Mais tu sais, bien mieux que nous, que Nature ne se soumet jamais.
    Courage n'est pas inconscience, tu le sais bien, les gens de mer aussi.

    Loïc


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  • L’Écho des vagues,
    chɶur  du Pays fouesnantais,

    a le plaisir de vous annoncer
    son prochain concert

    le vendredi 10 juillet 2015
     à 21 heures
    en l'église de Beg-Meil, Fouesnant

    Ce concert, composé d'une première partie de chants sacrés (18ème) et d'une seconde d'airs d'opéra (19ème),  sera conduit par Pierre-Emmanuel Clair. La soliste soprano Mitsuyo Segura, interviendra dans quelques chants du chɶur et chantera également plusieurs airs en solo. La soliste mezzo Véronique Gervais interprétera notamment le solo du chɶur des Bohémiens. L'accompagnement sera assuré par Christian Riché au clavecin, puis par Arnaud Tessier au piano, ainsi que par Ruth Ehkirch au violoncelle et Laure Juillard au violon.

    (entrée : 10 € sur place, 8€ en pré-vente dès maintenant à l'Office du tourisme de Fouesnant)
    Vous trouverez ci-dessous l'affiche du concert, des précisions sur le programme, et une courte présentation des intervenants. Votre présence nous fera grand plaisir. Et n'hésitez pas à rediffuser ce mail d'information à vos amis et relations. 



                                                         
    PROGRAMME

    Il sera divisé en deux parties, une première baroque, accompagnée au clavecin par Christian Riché, une seconde de choeurs d'opéra accompagnée par Arnaud Tessier au piano.
    La première partie sera l'occasion pour le choeur de présenter en totalité le Credo de Vivaldi qui n'avait été chanté que partiellement l'an passé, ainsi que d'autres oeuvres sacrées. 
    Mitsuyo Segura, soliste soprane, interprétera Armatae face, extrait de Judith triomphans, d'A. Vivaldi.
    En seconde partie le choeur chantera plusieurs oeuvres nouvelles :
    - Va pensiero, Nabucco, G. Verdi
    - Patria oppressa, dans sa version de 1865, Macbeth, G. Verdi
    - Treulich Geführt, Lohengrin, R. Wagner
    - Possente Fthà, Aïda, G. Verdi
    - Choeur des bohémiens, Il trouvere, G. Verdi, avec en soliste mezzo Véronique Gervais.
    Mitsuyo Segura interprétera  "Casta Diva" (Norma, V. Bellini)  et "Voi lo sapete" (Cavaleria rustica, P. Mascagni

    Solistes : Mitsuyo Segura (soprano), 
    Véronique Gervais (mezzo)
    Clavecin : Christian Riché
    Violon : Laure Juillard
    Violoncelle : Ruth Ehkirch
    Piano : Arnaud Tessier

    Direction : 
    Pierre-Emmanuel Clair

    (Un programme détaillé sera remis à l'accueil le soir du concert)

    L’Écho des Vagues, chɶur  du pays Fouesnantais, créé en 1980,  est dirigée depuis 2013 par Pierre-Emmanuel CLAIR. La chorale accueille une soixantaine de choristes qui travaillent un répertoire de chants sacrés et de choeurs d'opéra. Chaque année elle accueille avec plaisir de nouvelles voix, après audition (prendre contact : echodesvagues@gmail.com).

    Pierre-Emmanuel Clair est d'abord chanteur d'opéra, puis diplômé en direction de chœur auprès de Roland Hayrabédian au Conservatoire de Marseille. Titulaire d'un master  en musicologie sur la musique italienne et le chant, il a rejoint en 2012 le Finistère et offre sa grande expérience pour la direction de chorales, la formation vocale, l'organisation de spectacles. 

    Mitsuyo Segura-Hibi, est née au Japon et y a fait ses études musicales. Elle a ensuite suivi les cours de l’École Normale de Musique de Paris de 2007 à 2010. Elle a rejoint l’Écho des vagues en 2012 et enseigne à l'école de musique des Pays Glazik (Briec) et du Cap Sizun.

    Véronique Gervais, soliste mezzo, a rejoint le chɶur en 2013. Elle s'est formée au chant en stage "Orgue en Cornouaille", ainsi qu'auprès de P. Figaro, et maintenant auprès de P.E. Clair.

    Arnaud Tessier, après des études de piano, d'harmonie et de musique de chambre aux conservatoires de Nantes et de Rueil-Malmaison, enseigne le piano à l'EMDKB de Rostrenen. Il est concertiste et accompagne l'Echo des vagues depuis deux ans.

    Christian Riché a longtemps été le claveciniste de l’ensemble Matheus, et joue avec les différents ensembles baroques de la région. Il se produit avec Viva Voce depuis 2005.

    Ruth Ehkirch-Boranian, diplômée des conservatoires de Marseille, de Boulogne-Billancourt et de   Versailles, a commencé sa carrière dans différents orchestres dont l'Orchestre National de Lyon avant de se consacrer à l'enseignement. Professeur à Quimper de1980 à 2011, elle se produit dans plusieurs formations de musique de chambre (Quatuor opus 29, Ensemble baroque des Concerts d'Armor, Trio Lyris)

    Laure Juillard s’est formée au Conservatoire du Centre de Paris (musique de chambre et alto, Frédérique Lainé), a obtenu la médaille d’or du CRR de St-Maur des Fossés (2004), et a acquis en 2013 le diplôme d’Etat de professeur de violon. Après un début de carrière en région parisienne elle enseigne désormais au CRD de Brest et habite la région fouesnantaise.


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