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    Julos Beaucarne célébré 

    par l’Académie Charles-Cros


    photo prélevée au site de Julos Beaucarne (DR)
    (en direct de la Maison de la Radio, Paris, à la remise des Prix de l’Académie du disque Charles-Cros)
    Ça fait presque un demi-siècle que ce wallon d’Ecaussinnes, ce citoyen du monde, cet agitateur du Front de libération des arbres fruitiers, ce rêveur de fond, poursuit sa route, plutôt ses petits chemins, loin des grandes transhumances des modes et des chansons. On dit facilement – ça doit être enseigné dans les rédactions de presse – que tout artiste a un « univers », la belle affaire ! Si c’est vrai, on ne saura tout à fait qualifier celui de Julos Beaucarne tant parler d’un univers à son propos relève du pléonasme, de l’évidence. Du reste, son terroir, c’est les galaxies… alors, l‘univers !

    Avec Barbara d’Alcantara (photo Chantal Bou-Hanna)
    Ce « chiffonnier de l’espérance » (1) est un amoureux de l’Homme et de la terre, une terre sans frontières et sans armes, comme avant l’Homme. Un terroir de bon sens où le geste rejoint la parole donnée, la parole chantée. Rien n’est factice, rien n’est de pure forme : Julos n’est pas un chanteur avec un plan de carrière, une feuille de route, c’est un homme qui chante, qui enchante, allant au bout de ses idées, de ses rêves, de ses utopies. Ni artistes raisonnable, ni chanteur maudit, non. Les pieds bien sur terre, dans le compost de ses mots, dans la pépinière de ses idées, dans le respect de la vie, il insinue ses p’tites chansons qui, petitement, dans le temps, labourent nos esprits et feront les moissons de demain. Il est la goutte d’eau qui prolonge le stalagmite… patience et longueur du temps. Bien sûr on a raillé cet insolite troubadour qu’aucune industrie, à plus forte raison discographique, ne saurait recycler. Lui tente, dans ce monde de déforestation forcenée, de « reboiser l’âme humaine ». Vaste tâche qu’il mène, résolu, depuis cinq décennies, par la force de l’émotion colportée, partagée, par l’inlassable transmission d’idées, d’exemples et de chansons. Seule l’Académie de disque Charles-Cros pouvait honorer un tel artiste : car vous l’imaginez, vous, chamarré d’une Victoire de la musique. Ce serait sa vie, son œuvre, qu’en un trophée un seul on détruirait.

    (1)    L’expression me semble être de mon collègue Serge Dilaz, sur Chorus.


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  • Qui a dit que musique classique et traditionnelle 
    ne s'entendaient pas ? Voilà une version de la fameuse oeuvre (la 9ème Symphonie, de Beethoven, eh oui !) revisitée au diato (accordéon diatonique !). 
    Simplement pour se faire plaisir ;)

    A noter un léger décalage entre l'image et le son, mais bon ...


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  •  
    PROGRAMME
    Novembre 2012
     
    Bonjour amis(es) spectateurs !
    Rudy Garcia et Claude Le Bozec ont le plaisir de vous proposer un rendez-vous au Ty Théâtre le vendredi 30 Novembre à 20h30 en vous présentant un duo de catch d' impro.
    Cette première soirée de "TY catch d'improvisation" au TY THÉÂTRE de Gouesnac'h sera animée par Claude LE BOZEC.
    Une équipe locale affrontera une équipe venue de Brest.
    À très bientôt
    Gil
     

    Catch impro

    vendredi 30 Novembre
    à 20h30
    Voir la bande annonce

    Le Catch impro est un concept de spectacle d'improvisation théâtrale.
    Il a été développé à l'origine par inédit théâtre à Strasbourg en 1999 avec la participation de la compagnie Tadam de Bruxelles. Ce concept de spectacle d'impro se répand rapidement en francophonie et est particulièrement développé en Bretagne depuis 2005 grâce à la compagnie Impro Infini à Brest.
    La mise en scène est inspirée des combats de catch.
    2 équipes de 2 improvisateurs-catcheurs s'affrontent au centre d'un "ring" sur des sujets proposés par le public. Un arbitre veille au bon déroulement du spectacle.
    Les comédiens ne disposent que de 5 secondes de réflexion sans concertation avant de commencer leur scène.
    Plus souple, plus convivial, plus rapide et plus spectaculaire que le match d'improvisation, le Catch impro est plutôt recommandé à des improvisateurs expérimentés puisqu'aucune règle ou presque n'existe pour cadrer la fougue des comédiens.

    TARIFS: 7 euros - Apéro offert
     
    ATTENTION : Le nombre de places est limité.
    Il es prudent de réserver.
    au : 02 98 54 63 31 ou 06 840 836 00
    ou
    Formulaire de réservation: TY CATCH

    ET, ICI, LE SITE DE TY-THÉÂTRE 

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  • Les artistes disparus dont on commémore le plus la disparition ... 
    seraient-ils tant inoubliables que talentueux ?


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  • Signez la pétition


    LE PROJET D'AEROPORT DE NOTRE-DAME-DES-LANDES
    est une aberration économique, sociale et environnementale
    Situé à 18 km du centre de Nantes, il ne résoudrait pas les problèmes que pose à la ville l'actuel aéroport. Il les déplacerait seulement. Il infligerait des nuisances graves à plus de 80 000 habitants des communes de la banlieue nord de Nantes. Les diverses structures de raccordement qui lui seraient nécessaires (routes, voies ferrées, pont sur la Loire) causeraient également des problèmes (expropriations) et des nuisances  à des milliers d'autres personnes.
    Le coût colossal de cette infrastructure pèserait sur les impôts des habitants de tout le département et entraînerait des réductions de budget dans d'autres domaines tels l'éducation et la santé.
    Avec un trafic pouvant aller jusqu'à 9 millions de passagers, cet aéroport augmenterait considérablement les émissions de gaz effet de serre, alors même que le gouvernement proclame son intention de les réduire.
    Contrairement  ce qu'affirment ses partisans, cet aéroport ne serait pas "bon pour l'emploi" , il créerait l'outil permettant aux entreprises de délocaliser et détruirait les emplois existants.
    Avec des avions  à deux minutes de vol du site sévéso de Donges, cet aéroport ferait courir à toute la région un risque tel que, bien que la probabilité en soit faible, il serait criminel de la négliger.
    Nous disons donc NON au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes
    Cliquez ici pour signer la pétition en ligne, sinon vous pouvez aussi télécharger un formulaire collectif de pétition , ainsi que celui de la coordination des associations, à envoyer, après l'avoir signé et fait signé à
    ACIPA
    B.P. 5
    44130 Notre-Dame-des-Landes.
    Compteur : 8835
    D'autres se mobilisent :
    Pétition sur AVAAZ
    Pétition sur Cyberacteurs
    Pétition sur Cyberacteurs contre les expulsions
    Pétition d'Agir pour l'environnementNOUVEAU
    Appel de syndicalistes opposé-e-s au projet d’aéroport à Notre Dame des Landes ou ailleurs
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  •  
    UN JOUR UN JOUR

    Tout ce que l'homme fut de grand et de sublime
    Sa protestation ses chants et ses héros
    Au dessus de ce corps et contre ses bourreaux
    A Grenade aujourd'hui surgit devant le crime

    Et cette bouche absente et Lorca qui s'est tu
    Emplissant tout à coup l'univers de silence
    Contre les violents tourne la violence
    Dieu le fracas que fait un poète qu'on tue

    Un jour pourtant un jour viendra couleur d'orange
    Un jour de palme un jour de feuillages au front
    Un jour d'épaule nue où les gens s'aimeront
    Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche

    Ah je désespérais de mes frères sauvages
    Je voyais je voyais l'avenir à genoux
    La Bête triomphante et la pierre sur nous
    Et le feu des soldats porté sur nos rivages

    Quoi toujours ce serait par atroce marché
    Un partage incessant que se font de la terre
    Entre eux ces assassins que craignent les panthères
    Et dont tremble un poignard quand leur main l'a touché

    Un jour pourtant un jour viendra couleur d'orange
    Un jour de palme un jour de feuillages au front
    Un jour d'épaule nue où les gens s'aimeront
    Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche

    Quoi toujours ce serait la guerre la querelle
    Des manières de rois et des fronts prosternés
    Et l'enfant de la femme inutilement né
    Les blés déchiquetés toujours des sauterelles

    Quoi les bagnes toujours et la chair sous la roue
    Le massacre toujours justifié d'idoles
    Aux cadavres jeté ce manteau de paroles
    Le bâillon pour la bouche et pour la main le clou

    Un jour pourtant un jour viendra couleur d'orange
    Un jour de palme un jour de feuillages au front
    Un jour d'épaule nue où les gens s'aimeront
    Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche
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  • Voix OFF: Samedi 24 novembre 2012 à Brest... par CyrLioBrest29

    Le site de l'Amicale des Sourds du Finistère : ICI 
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  • Il aurait eu cent ans en 2012.
    Dans le cadre de son admirable travail reliant le vaste champ musical et l'éducation populaire, l'association Zebrock sous la direction d'Edgar Garcia, rend hommage à la médiathèque de Bagnolet, au marcheur du verbe en organisant l'exposition itinérante « This land is your land » (qui emprunte son nom à la fameuse chanson, devenue hymne national alternatif), complétée de concerts (Seb Martel, Théo Hakola, Sanseverino, etc.), conférences, visites de scolaires.
    Mélomane, pédagogue, militant, vous y trouverez une matière d'une brûlante modernité. 

    Pour Annie et moi : Ce nom, Woody Guthrie, à lui seul,nous rouvre les portes de l'adolescence… Notre premier poste de radio, la sortie du magnétophone « K7 », et notre première paye, nous permettant de nous offrir nos premiers vinyles. Nos premières contestations aussi, nos premières manifestations, les premiers débats enflammés, pour refaire le monde…
    Une particularité peut-être, tout de même, en ce qui nous concerne : Notre adolescence est terminée depuis « un certain temps », et même notre vie professionnelle, mais pas du tout notre tempérament revendicatif, et militant !

     

    Paroles et traduction de "This Land Is Your Land"

    This Land Is Your Land (Ce Pays Est Ton Pays)
    [Chorus]
    [Refrain]
    This land is your land, this land is my land
    Ce pays est ton pays, ce pays est mon pays
    From California, to the New York Island
    De la Californie, à l'île de New-York
    From the redwood forest, to the Gulf Stream waters
    De la forêt de séquoias, aux eaux du Gulf Stream
    This land was made for you and me
    Ce pays a été fait pour toi et moi
    As I was walking a ribbon of highway
    Alors que je marchais sur le bord de l'autoroute
    I saw above me an endless skyway
    J'ai vu au-dessus de moi une route aérienne sans fin
    I saw below me a golden valley
    J'ai vu sous moi une vallée d'or
    This land was made for you and me
    Ce pays a été fait pour toi et moi
    [Chorus]
    [Refrain]
    I've roamed and rambled and I've followed my footsteps
    J'ai rôdé et erré et j'ai suivi mes traces de pas
    To the sparkling sands of her diamond deserts
    Jusqu'aux sables étincelants de ses déserts de diamant
    And all around me a voice was sounding
    Et tout autour de moi, une voix se faisait entendre
    This land was made for you and me
    Ce pays a été fait pour toi et moi
    [Chorus]
    [Refrain]
    The sun came shining as I was strolling
    Le soleil se levait alors que je flânais
    The wheat fields waving and the dust clouds rolling
    Les champs de blé ondoyant et les nuages de poussière roulant
    The fog was lifting a voice come chanting
    Le brouillard se levait, une voix a commencé à chanter
    This land was made for you and me
    Ce pays a été fait pour toi et moi
    [Chorus]
    [Refrain]
    As I was walkin' - I saw a sign there
    Alors que je marchais - j'ai vu un signe ici
    And that sign said - no trespassin'
    Et ce signe disait - Défense d'entrer
    But on the other side... . it didn't say nothin !
    Mais sur l'autre côté... ça ne disait rien
    Now that side was made for you and me !
    Eh bien, ce côté a été fait pour toi et moi
    [Chorus]
    [Refrain]
    In the squares of the city - In the shadow of the steeple
    Sur les places de la ville - Dans l'ombre du clocher
    Near the relief office - I see my people
    Près du bureau de l'aide sociale - Je vois mon peuple
    And some are grumblin' and some are wonderin'
    Et certains se plaignent et certains se demandent
    If this land's still made for you and me.
    Si ce pays est encore fait pour toi et moi
    [Chorus](x2)
    [Refrain](x2)
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  • Tolède, 1967.
    Devant les murailles de Tolède, l'autocar s'est arrêté, à bout de souffle.
    Je m'éveille, la langue pâteuse, l'esprit bien embrumé. C'est un autocar chargé d'adolescents, qui font partie d'un « camp de vacances » en Espagne. Déjà un arrêt a eu lieu ce matin, vers onze heures trente, pour le déjeuner. Déjà, sous l'effet de la chaleur, les boîtes de conserve du repas étaient gondolées, et nous avons tous éclaté de rire quand une boîte de sardines a laissé gicler son jus, à l'ouverture. Nous nous sommes résignés, faute de mieux, à avaler les sardines chaudes, écoeurantes, infâmes… Toutes nos activités sont centrées, dans ce camp, autour de la météo, de ce soleil obsédant, toute sont tributaires de cette chaleur insupportable, accablante.
    L'autre jour, pendant la visite de Madrid, nous étions occupés à acheter des cigarettes à l'unité lorsque trois d'entre nous ont été victimes de malaises et de coups de chaleur. Nous voulons nous départir de nos vêtements, mais en Espagne (en 1967, le « Caudillo » Franco est encore au pouvoir…) Il est interdit de se promener en T-shirt et en short à proximité des églises. Nous subissons, donc.
    Nous voici à présent en face de la cité de Tolède, de l'autre côté du Tage, à nos pieds. Nous avons écouté les explications d'un guide très fatigué à la voix monotone, au français bien approximatif. Notre écoute est très difficile, car beaucoup d'entre nous sont accablés par la chaleur, certes, mais aussi  par la sangria absorbée à la fin de la visite des fabriques d’épées…
    Nous ne les avons pas vus tout de suite, mais le son du mélodéon s'est fait entendre peu à peu, grossissant et semblant rebondir comme un écho entre la ville et la colline. Ils sont deux. Un vieil homme, le musicien, porte un costume de paysan andalou, très usé, au pantalon rapiécé et râpé aux genoux. Son boléro pend lamentablement sur une chemise rouge et sur un ventre bedonnant. Sur sa tête, un immense chapeau mexicain. L'enfant, lui, porte une tenue plus quelconque, jeans et T-shirt. Il porte une ceinture garnie d'un porte-monnaie en cuir, qu’il garde précieusement. Tous deux sont placés de part et d'autre d'une charrette tirée par un âne gris au poil très long. Très rapidement, j'imagine que le vieil homme est le grand-père du garçon, et que celui-ci est sans doute orphelin. Le film de Joselito me revient ainsi en mémoire. La carriole est chargée d'objets divers, destiné aux touristes : petites épées, églises miniatures faiseuses de neige, petits harmonicas… Le vieil homme a fini de jouer, et le jeune garçon tend le chapeau de son grand-père. Mais… ce qui devait se produire : le paiement n'arrive pas. Un groupe d'adolescents bien échauffés se moque du duo, secoue la carriole et les deux personnes, en leur criant de déguerpir. Le jeune garçon tente bien de les calmer, de les retenir, rien n'y fait. Alors un des adultes responsables fait monter tout le monde dans le car, qui démarre rapidement.
    Dernière image : Le jeune garçon court derrière le car, brandissant un cageot d'abricots, il crie, en pleurant à chaudes larmes.
    Loïc R., mai 2005.



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  • Quatre minutes et vingt secondes de bonheur !

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  • Les personnes curieuses auront déjà remarqué dans la colonne de droite (aucun choix politique d'aucune sorte ici !) une nouvelle rubrique : "ça bouge en Finistère".
    Pas besoin d'expliquer, de faire un dessin ...
    Pour l'instant, donc, trois sites, à découvrir :

     ça bouge en Finistère !
    Nous sommes preneurs de sites du même type, ou de la même "mouvance" ! 
    Merci
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  • Ceci est extrait de la revue "Libres" 
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  • 10-11-11--Monument-au-mort-Primelin-09-05-Bretagne-Ballade-.jpg
    Un des (de plus en plus nombreux) monuments pacifistes, à Primelin, Finistère

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  • Ce blog se nomme "Ecrimages" ... 
    Il se doit donc de vous proposer ... des textes, qui inspirent des images, ou vice-versa !
    J'ai commis un certain nombre de "choses", il y a une dizaine d 'années, à des moments où la maladie et divers écueils m'ont conduit, pour ne pas sombrer, à fréquenter assidument un atelier d'écriture "en chair et en os" (bien avant que je sache ce qu'était un blog !). Je rends donc un grand hommage à l'atelier d'Agnès, et je précise donc que je rappellerai, dans les prochains textes, la "consigne" qui en a été le prétexte.

    Dans le texte suivant : Il fallait commencer par "La bonne nouvelle tenait en quelques mots". Oui, c'est tout, le reste était entièrement libre, et je ne m'en suis pas privé ...
    ..................................................................
    La bonne nouvelle tenait en quelques mots.

    J'ai fait récemment un rêve merveilleux… ou inquiétant ?

    La bonne nouvelle tenait en quelques mots : « Jean s'est levé ce matin, et il a marché, droit vers le large »…
     Le fauteuil roulait vers la mer, rien ne semblait l'arrêter sur la pente du slipway, sinon quelques restes de bois mort, des laisses de mer entassées là par la dernière grande marée. Il ne faisait aucun geste, semblait avoir décidé de rouler vers son destin, car sa maladie lui avait enseigné depuis longtemps le fatalisme. Il suivait, à pas lents, son fauteuil devenu inutile, ne jeta même pas un regard vers son passé, vers cette bâtisse sur le port, cette maison qui serait toujours - lui avait-on répété si souvent – « notre maison de famille ».
    Puis… je ne me souviens plus : a-t-il fait demi-tour, courant presque vers nous, ou bien a-t-il disparu dans les vagues ? Je me suis éveillé, trempé de sueur (ou d'eau salée ?), des algues plein les yeux.

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    10 commentaires

  • (Cliquez sur les photos pour une lecture plus confortable)
    Notre groupe de Quimper d'Amnesty International 
    y sera représenté. 


    Amnesty International à Quimper

    QUI SOMMES - NOUS ?

    Londres, 28 janvier 1975 :
    « Chers amis, nous sommes très contents d’apprendre que vous allez constituer un nouveau groupe d’Amnesty en France.
    Ci-inclus les dossiers de 2 prisonniers : Leonidas D... (Grèce) et Le Dai N...(Sud Vietnam). Un 3ème cas, vous sera envoyé aussitôt que possible ».
    Quimper, 12 octobre 2012 : le groupe existe depuis cette date, sans interruption, avec  toujours cette volonté bien ancrée d’agir en faveur des victimes de violations des droits de l’homme. D’autres cas nous mobilisent mais c’est la même solidarité qui s’exprime.

    Organisation d'un concert pour le 50ème anniversaire d'Amnesty International 
    NOS PRINCIPALES ACTIVITES

    - Sensibilisation du public : tenue d’une table de presse à l’occasion de festivals, marchés, conférences, manifestations diverses (Semaine de la solidarité internationale par exemple ou évènements locaux à l’initiative de partenaires associatifs ou institutionnels).
    - Sollicitation de nos élus et demande d’interventions au Parlement pour relayer les préoccupations d’AI.
    - Education aux droits humains en milieu scolaire et tables d'informations en milieu universitaire
    - Participation au réseau d'Actions Urgentes.


    NOS PLUS BELLES ACTIONS ?

    - 1998 - 50ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.
    - Mise en scène de la lecture des articles par des collégiens.
    - 40ème anniversaire d’Amnesty - théâtre sur la peine de mort au USA.
    - Exposition de l’Art contre l’oubli – des artistes bretons (peintres, sculpteurs) s’engagent pour les droits de l’homme.
    - 50ème anniversaire d’Amnesty – concert (chants Gospel et danses).

    Au festival des Vieilles Charrues : depuis  2007, tenue d'un stand.

    POURQUOI REJOINDRE NOTRE GROUPE ?

    De Londres à Santiago, de Sydney à Kampala, de Quimper aussi, nous pouvons tous contribuer à faire avancer les combats d’Amnesty International : pour la libération des prisonniers d’opinion, l’abolition de la torture et de la peine de mort, la défense des droits humains dans la lutte contre la pauvreté. Chaque citoyen, où qu’il se trouve, peut agir pour que les droits de tous soient respectés et protégés.
    LIEU ET FREQUENCE DES REUNIONS :
    Le dernier mardi de chaque mois à 20h, Espace associatif – 53, Impasse de l’Odet  à QUIMPER
    POUR NOUS CONTACTER ?
    Ecrivez-nous à : amnesty.quimper@yahoo.fr
    Vos contacts téléphoniques : Monique : 02.98.52.12.16  ou Annie : 02.98.53.19.64
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  • Fichier:Pont de Recouvrance de Tour Tanguy.jpg
    Brest, pont de Recouvrance

    Ferrailler, faire, ailleurs ...

    Il avait 60 ans, quand il s'en est allé. Dans un cercueil plombé. Toute sa vie, d'ailleurs, aura été « métal ». Le métal du déambulateur qu'il poussait devant lui, péniblement, à la maison, depuis ses 54 ans, depuis sa mise en préretraite. Le métal de sa voix, détruite par la maladie… Métal, vissé dans les jambes, qui le tenait debout.
    Métal de ses outils, choc fer-acier. Métal Mobylette, qu’il m'a appris à démonter. Métal des lourdes portes qu'il franchissait pour se rendre au travail et aussi acier des fusils devant lesquels il passait deux fois par jour.
    Boîte métallique que j'ai gardée, écrin de ses souvenirs de prisonnier d'Allemagne. Train, convoi, bateau, sous-marins, tube lance torpille, Hamburg, Dresden, U-boote, Kriegsmarine, bombes, Brest, mitraille, puis le feu, de fer. 
    Métal, froid, douleurs, tout est gris, glacial, en Allemagne, en Bretagne. Brest, Dresde, mêmes ruines.
    Il n'avait pas choisi cette vie construite autour du métal de la guerre. Il adorait le bois.
    Il avait les yeux bleu intense. Mais il ne fallait surtout pas lui parler de son  « regard d'acier » !
    J'ai aussi les yeux bleus. Et j'ai 60 ans. Et je déteste les maquettes.

     U-Boot Type XXI U 2540 & InterieurJeanne d'Arc (R97)Porte-avion US Aircraft Carrier Yorktown - (CV-5)


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  •  
    Fanch ar Ruz, dessinateur breton, nous propose un retour 
    sur ce festival de la BD engagée. 
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  • Partie 1 et 2. Anouk Grinberg était très connue à l’époque (1992). Et oui il y avait du théâtre à la télévision ! Cette pièce est actuellement introuvable, pourtant la mise en scène est de Patrice Chéreau.
    Les années 90 c’était hier, un air respirable, à mon avis, simple.. les choses se passaient sans y penser. On étudiait, n’importe quoi, on n’était pas inquiet. Il y avait de la culture à la télé, la preuve. Bush ensuite a tout écrasé. On peut dire que de là s’est propagé une angoisse Orwelienne, avec la main mise sur les média US après le 11/Sep, et depuis le monde est devenu insupportable et clivé, entre des médias expurgés de toute référence culturelle, et aux ordres, et ceux qui n’étaient pas d’accord. L’amérique folle, les républicains insupportables, et tout ce délire a fait chavirer la raison que l’on ne retrouvera jamais.

    Merci à "Lisztnet"

     Le Temps et la Chambre
    De Botho Strauss
    Mise en scène : Patrice Chéreau

    Texte français : Michel Vinaver
    Décor : Richard Peduzzi
    Costumes : Moïdele Bickel
    Lumières : Dominique Bruguière
    Son : Philippe Cachia
    Maquillage et perruques : Kuno Schlegelmilch
    Avec Marc Betton, Roland Blanche, Marc Citti, Laurence Cote, Pascal Greggory, Anouk Grinberg, Jean-Pierre Moulin, Bulle Ogier, Bernard Verley
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