• Une église, ou une chapelle, tout près du fond du port de Concarneau, à l'extrémité de la Ville-Close.
    C'est le genre de lieu que l'on pensait connaître, où l'on passe machinalement, en détournant à peine la tête, tant on est en terre familière...
    Et puis : quoi ? Une horloge, sur une église ? Incongru, un peu seulement au premier abord. Les cloches, d'habitude, suffisent ! Mais, à l'entrée de la ville close, le fameux cadran solaire et sa devise « Tempus fugit velut umbra », ça devrait suffire, non ?
    Et alors, on regarde mieux : non, je ne vois pas à l'envers ! Je prends une photo, pour m'assurer que je n'ai pas la berlue : non, la vue n'est pas inversée, et de plus …  je n'ai rien bu ! Les chiffres de cette horloge, vous avez vu ? Essayez donc un peu de me dire à quelle heure je suis passé devant ! Mais surtout, ne tentez pas de m'expliquer quoi que ce soit, et laissons la magie s'installer…
    Ou alors, si vous avez des éclaircissements à me fournir, je suis preneur, merci !
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  • Je viens, trop tard – hélas - de lire ton avis d'obsèques. Tu as donc fini par crever, ordure ! Et tu as atteint, tout de même, soixante sept ans, tu as donc pu jouir, durant sept ans, de ta retraite, salaud !
    Tu aimais ça, hein, parler des salauds. Je m'en souviens, de tes diatribes : « le salaud dans l'univers de Sartre… », « Les mains sales », et tout le fourbi !
    Tu nous méprisais, nous écrasais, nous les enfants de mecs aux mains sales, qui osions pointer nos nez dans les affaires des profs soixante-huitards tout neufs ! Tu puais la Sorbonne…
    Un de mes copains (la crevure !) avait trouvé l’astuce pour se faire admettre : il laissait dépasser de sa blouse le dernier numéro de Libé, ça faisait clâsse, et il avait la côte.
    Tu m'avais enfoui sous terre, comme espèce de débris, dès le jour de la rentrée : A la question classique « quel livre apporteriez-vous sur une île déserte ? » j'avais répondu : « la Bible ». Seulement, j'ignorais alors que la réponse, elle aussi, était trop classique. Je n'ai jamais été aussi humilié, pourri, négativé, que ce jour-là et peut-être est-ce ce jour-là qu’est née ma répulsion envers cet enseignement pompeux, discriminatoire, cette éducation de classe dont tu étais le représentant ventripotent, suffisant, imbu de lui-même…
    Tu représentais à mes yeux tout ce dédain bourgeois pour la populace, en affichant par exemple ton mépris envers l'oeuvre de Prévert, et en nous bassinant avec les Nathalie Sarraute et Alain Robbe-Grillet ! Tu puais le vieux grimoire, le latin fastidieux, le bois pourri des tables.
    Je n'ai qu'un regret : celui de ne jamais avoir pu t'envoyer ce texte en pleine gueule : tu aurais vu que je mentais, en m’affirmant pacifiste !
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  • Camaret, Finistère
    Est-ce trop demander: sur mon petit lopin,
    Plantez, je vous en prie, une espèce de pin
    - Pin parasol de préférence -
    Qui saura prémunir contre l'insolation
    Les bons amis venus faire sur ma concession,
    D'affectueuses révérences.

    Georges Brassens (1921-1981)
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  • L'atelier nous a proposé d'écrire un texte comportant obligatoirement ces deux phrases : « Cette maison sera toujours notre maison de famille ». Et : « La bonne nouvelle tenait en quelques mots : Jean s'est levé et a marché, le fauteuil roulait vers la mer.
    ................................................................

    J'ai fait récemment un rêve, merveilleux ou inquiétant…
    La bonne nouvelle tenait en quelques mots : Jean s'est levé ce matin, et a marché, droit vers le large. Son fauteuil roulait vers la mer, rien ne semblait l'arrêter sur la pente du slipway, sinon quelques restes de bois mort, entassés là par la dernière grande marée. Il ne faisait aucun geste, semblait avoir décidé de rouler vers son destin, car sa maladie lui avait enseigné depuis longtemps le fatalisme. Il suivait à pas lents son fauteuil devenu inutile, mais ne jeta même pas un regard vers le passé, vers cette bâtisse sur le port, cette maison qui serait toujours - lui avait-on répété si souvent - « notre maison de famille ».
    Puis… Je ne me souviens plus : A-t-il fait demi-tour, courant presque vers nous, ou bien a-t-il disparu dans les vagues ? Je me suis éveillé, trempé de sueur (ou d'eau salée ?), des algues plein les yeux.

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  • O.C.T.O.B.R.E.
     Opportunistes
    Clins d’œil à des
    Temps
    Occultés,
    vous êtes témoins des
    Bonheurs d’une
    Révolution d’octobre,
    Evanouie… à jamais.
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  • On travaille sans filet !...

    Nous avions, dans "l'atelier d'Agnès", cette photo... :


    ... et ce texte de Raymond Queneau, dans "exercices de style"...


    ... et il en est sorti ceci, en commun (à quatre personnes, tout de même!) :

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  • Voici l'itinéraire  que nous avons suivi lors de notre dernière "grande" escapade, cet été.
    Nous avions une seule contrainte (si on peut dire !) : la date du 30 juillet, car notre neveu se mariait ce jour-là, à Bourges. Nous avons donc mis dix jours (tout de même ...) pour parcourir la distance Quimper-Bourges, en suivant - presque à la nage - la Loire.
    L'étape de Mennetou-sur-Cher porte donc, sur cette carte, le n° 5.


     L'histoire de Mennetou-sur-Cher : ICI
    Le canton de Mennetou : ICI
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  • "Ce que nous contemplons, nous le sommes, et ce que nous sommes, nous le contemplons ..."       Ruysbroeck
    Le Cher, à Mennetou-sur-Cher
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  • FIN

    "The end",comme dans mon enfance, à la fin des Chaplin ou des Buster Keaton : "Non, encore !"
    Ou bien, "Enfin ... !" comme à la fin de chaque navet ...
    Ces deux réactions, on les cache, on se les cache, pourquoi donc ?
    Alors, oui, "THE END".
    Enfin une bonne décision : en finir avec ces bouffe-temps et surtout bouffe-énergie d'associations. Assos humanitaires ou autres, pompeuses de fric, pompeuses de "bonnes volontés" qui s'épuisent puis (parfois ...) peinent à se poser des questions sur le comment du pourquoi, et enfin à les poser, ces questions, quitte à mettre les pieds dans les grands plats politiquement corrects.
    "On doit continuer, pour eux, les autres, là, vous savez bien, ceux qui ont besoin de nous !" : Mais c'est que tu dois culpabiliser, en plus ! alors, on reprend le collier : Tais-toi, et continue à gérer la pénurie, à gérer le silence assourdissant des vraies réponses à tes questions qui dérangent .
    Eh bien, je ne marche plus, je ne fonctionne plus !
    et "THE END", ce sera, comme d'habitude un appel à ... aller en voir d'autres !

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  • Un Jour Une Oeuvre, une pédagogie de la perception.
    Regarder une oeuvre d’art s’avère être un art difficile.
    Ou plus exactement, nous croyons que c’est un art difficile, et il faut bien constater le pouvoir de cette croyance dans ce constat sans appel :
    • Nous constatons que nous ne savons ni regarder ni écouter.
    • Entre nous et l'oeuvre d’art s’interposent toujours nos peurs, notre savoir limité sur l’art, nos préjugés par rapport à l’art, l’image que nous nous faisons de nous-mêmes et tout notre conditionnement culturel.
    Le site pédagogique Un Jour Une Oeuvre (UJUO, cliquez ICI), propose d’apprendre d’instant en instant, en regardant une oeuvre d’art, seul et à plusieurs, en partageant ce plaisir de l’attention. Il ne s’agit pas de mesurer, de comparer, de juger, de s’identifier ou de rejeter.
    Un Jour Une Oeuvre (UJUO), vous propose d’entrer en attention totale face à une oeuvre d’art, et de constater qu’une vraie perception, hors du savoir et de la mémoire, permet d’entrer en contact avec l’oeuvre, soi-même, les autres, la nature et le monde. S’autoriser à regarder une oeuvre d’art, à dire ce regard et à le partager avec d’autres, c’est décréter la liberté maintenant tout en découvrant un état intense et joyeux de compréhension, d’éveil.
    Cette pédagogie de la perception s’adresse à toutes et à tous ; à tous les âges ; à tous ceux qui s’intéresse aux autres et à eux-mêmes ; et pour en spécifier quelques-un qui nous trouverons grâce à ces mots devenant mots-clés de moteur de recherche : à tous à ceux qui dans leur pratique personnelle s’intéressent à l’ensemble du processus de la pensée humaine ainsi qu’aux aliénations qu’il génère ; à tous ceux qui vivent la pédagogie comme un catalyseur de l’émancipation humaine.
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  • "Lève de Saint-Dyé", "le Quai Aristide Briand", le pont Mitterrand" ...

    Le site "Blois-Chambord", ICI 

    Le site "Château de Blois et Histoire", ICI



    Nous nous sommes décidés à ré-enfourcher nos vélos (délaissés depuis trop longtemps !), et nous avons "attaqué" le circuit de la Loire à vélo : Pas trop difficile, de longer un fleuve ! surtout avec de tels points de vue, tellement photogéniques ...

    Le site "Loire à vélo", ICI




    Déjà de retour vers le camping du Lac de Loire, du côté de Vineuil, animé de façon très sympathique par des groupes de jeunes de divers pays.
    Petite balade de remise en jambes, mais grand moment de bonheur.

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  • La Lettre d'octobre 2011
    À NE PAS MANQUER EN OCTOBRE !

    - Le dimanche 9 octobre, les libraires de la Cité de l’Écrit vous invitent à leur grand déballage annuel.
    Certes, toute l’année, on peut trouver dans leurs boutiques des livres à tous les prix et dans des thématiques variées : littérature, histoire, science-fiction, transports, policier, enfantina, illustrés modernes,...
    Mais ce dimanche 9 octobre, l’association Alinéa 86 (regroupant les professionnels de la Cité) vous donne rendez-vous dans le jardin de La Préface, sous un grand chapiteau où vous attend une large sélection d’ouvrages à petits prix, tous issus des boutiques de la Cité.
    A vous d’en profiter pour faire le plein de bonnes lectures pour vos soirées d’hiver !

    Dimanche 9 octobre de 10h à 18h.
    Jardin de La Préface – Entrée gratuite
    Renseignements : Association Alinéa 86 au 05.49.48.21.65.

    - Depuis le 10 septembre, près de 1500 visiteurs ont déjà pu admirer l’extraordinaire collection privée de Roger Lucas, exposée à La Préface jusqu’au 6 novembre 2011.
    Présentant des encriers, des plumes Sergent Major, des buvards, des bons points, des abécédaires, des affiches scolaires Rossignol, cette exposition replonge immédiatement le visiteur dans « l’école d’autrefois ». Quant aux plus jeunes qui ne l’ont pas connue, ils découvrent avec plaisir l’art de l’écriture à l’encre… et ses pâtés !
    Pour vous perfectionner dans l’écriture à la plume, les calligraphes de la Cité de l’Écrit (Sylvie Edeline-P, de « l’ARTelier de la Gartempe », et Corrie Cameron, de l’atelier « La Plume ») vous proposent des démonstrations gratuites au cœur de l’exposition les mercredis 5, 19 et 26 octobre à 15h30.

    Par ailleurs, le samedi 22 octobre, Philippe Rossignol sera présent à La Préface pour une séance de dédicaces de L’Ecole de M. Rossignol et de la méthode de lecture Poucet et son ami, qu’il réédite.
    En effet, son père, André Rossignol, fondateur des célèbres éditions pédagogiques, reste à la fois une figure de l’école mais aussi du montmorillonnais dont il était originaire.

    Exposition à découvrir jusqu’au 6 novembre 2011. Entrée libre.
    Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 12h30 et de 14h à 18h.
    (Ouvert le lundi pendant les petites vacances scolaires).
    Pour tous renseignements : 05 49 83 03 03 ou cite-de-lecrit@wanadoo.fr

    VIE DE LA CITÉ

    - « L’Aventure de la machine à écrire et à calculer », par l’intermédiaire de Madame Sala (présidente de l’association Écriture & Calcul), lance un appel à tous les artistes amateurs (enfants, adolescents et adultes) :
    « Dessinateur, peintre, sculpteur, photographe, infographe, génial bricoleur… Laissez vagabonder votre imagination pour métamorphoser, transformer, créer une machine à écrire ou à calculer exubérante, extravagante, délirante… » Les œuvres doivent être déposées à La Préface ou à « l’Aventure de la machine à écrire et à calculer » au plus tard le 27 novembre afin de participer à la grande exposition « MÉCANO folies » qui se déroulera du 5 décembre 2011 au 25 mars 2012. Artistes en herbe, tous à vos outils !
    Renseignements : Jeanne Sala au 05 49 91 09 43 ou jeanne-marc.sala@laposte.net
    - Depuis le 1er octobre et jusqu’à la fin du mois de mars, les espaces d’exposition de la Cité de l’Écrit reprennent leurs horaires d’hiver.
    Nous vous accueillerons donc à La Préface, pour des expositions temporaires toute l’année, du mardi au dimanche de 10h à 12h30 et de 14h à 18h (ouvert le lundi pendant les petites vacances) et à « l’Aventure de la machine à écrire et à calculer », du mercredi au dimanche de 14h à 18h (du lundi au dimanche de 14h à 18h pendant les petites vacances).
    Par ailleurs, en cette saison où les libraires et artisans interviennent régulièrement à l’extérieur (pour des salons ou des ateliers, par exemple), nous vous conseillons de prendre contact avec les professionnels ou avec la Préface (au 05 49 83 03 03) avant votre visite.

    - La librairie « Le Festin de Babette » vient de sortir son dernier catalogue. Disponible depuis le 24 septembre, celui-ci comprend 403 titres en cuisine, gastronomie, œnologie, tabagie et peut être envoyé sur simple demande auprès de la librairie.
    Librairie « Le Festin de Babette »
    3 rue de la Poêlerie – 86500 Montmorillon
    05 49 91 99 48 ou lefestindebabette@orange.fr

    ACTUALITÉS

    - La Médiathèque de Montmorillon propose une conférence le samedi 8 octobre à 16h00. Intitulée « l’Espagne musulmane : les omeyyades en Andalousie », elle sera animée par Josiane Lahlou, membre de la Société des Auteurs de Poitou-Charentes, docteur en littérature française et comparée à Poitiers et auteur de plusieurs romans historiques aux éditions Dalimen.
    Renseignements : Médiathèque de Montmorillon au 05 49 91 78 09.
    - Le Marché Artisanal d'octobre Dernier rendez-vous de la saison estivale pour le Marché Artisanal. Celui-ci se déroulera le dimanche 9 octobre, de 9h à 19h sur la Place du Terrier. Au programme : bijoux et accessoires en crochet, plâtres, peintures… L’association Artisandart préparera ensuite son Marché de Noël qui aura lieu le samedi 10 et le dimanche 11 décembre 2011 sur la place du terrier.
    Renseignements : Association Artisandart au 05 49 91 38 66.
    - Le Théâtre de la Cité invite les comédiens amateurs à se lancer !
    Toute l’année, grâce aux ateliers pour enfants, mais aussi pour adultes, vous exercerez chaque semaine votre diction, votre sens de l’improvisation, votre gestuelle sur scène…
    Informations sur le site www.theatredelacitedelecrit.com ou au 05 49 48 75 97.  
    Pour en savoir plus, consultez régulièrement le www.citedelecrit-montmorillon.com
    et la rubrique actualités du site internet.

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  • Un sceau de Salomon qui tombe comme un jugement
    Un seau inutile
    Sec comme un sot
    Un seuil à ne pas franchir
    Un sol qui est toujours trop bas
    Un saule les pieds au sec.
    Une sardine qui chante le blues.
    Une sardine qui ferait bien mieux de se taire
    La sortie c’est par là Madame
    Un scion malade qui n’ira pas loin
    Un sillon qui trace sa route
    Un salsifis qui s’y perd
    Une serre de Rospico.
    Une autre sardine qui chante le blues.
    C’est d’où qu’elle vient celle-là ?
    Une Sanguinéa Hydrangéa
    Priez pour nous
    Sans Monsieur Rose où irions-nous ?
    Scions toujours la branche
    Sur laquelle nous sommes assis.
    Trois ou quatre sardines qui chantent le blues.
    Une branche que nous scions
    Pour ne pas nous encroûter
    Une Schizostylis Coccinéa
    C’est grave Docteur ?
    Une Sand dite George a suspendu ici
    Sur un scion ses si suaves secrets
    Plusieurs sardines chantent le blues.
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