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La dame indignée (Doisneau, 1948).
Madame Le Coz : « Venez voir, Madame Doisneau, mais venez donc voir celle-là, donc, eh ben elle n'est pas gênée !
Madame Doisneau : - Bof, pas grave, ça, non ? Je ne vois rien ici de choquant, moi.
Pour vous, oui, mais c'est sans doute parce que je vis à Paris depuis plus longtemps que vous, ma bonne dame…
- M'enfin, ce postérieur, en plein milieu du tableau, vous trouvez ça artistique ? Et gros, gras, et tout flasque… On dirait un derrière de cheval ! Un joli tableau comme ceux pour les salons, avec des bateaux au bord de la mer, voilà qui aurait été tellement plus beau…
Madame Doisneau : - Bon, ça change de votre ordinaire, ça c'est sûr. Mais elle a des formes comme on dit, cette femme. À son époque, c'était la mode, cela faisait partie des canons de la beauté, vous savez.
Madame Le Coz : - en tout cas elle, pour être canon, pfuui… Elle aurait mieux fait de refuser de poser.
Madame Doisneau : - Mais ... peut-être bien que les hommes, eux, ... apprécient, non ?
Mme Le Coz : - Ah ben alors, si les hommes apprécient, alors… !
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Commentaires
Il y aura toujours des jaloux et des mécontents... heureusement que les artistes ne les écoutent pas. :)
Douce journée, Loïko
"ne les écoutent pas" ? oh si, souvent, et cela peut donner de très beaux textes ou musiques !
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Ce que ça peut faire dire, la jalousie!
Heureusement elle parvient à se défouler ...